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Alexandre (Les 12 coups de midi, spécial 6 ans) : « Je mise sur une victoire d’Hakim pour ce tournoi »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 29/06/2016 à 12:14

Alexandre, dit « Alexandre le Grand » a conquis quatre étoiles mystérieuses et vaincu 225 adversaires. Pour Toutelatele, le vainqueur de la première édition des Masters a décrit son parcours, dévoilé ses pronostics pour ce tournoi et raconté une anecdote loufoque sur Jack Lang.

Joshua Daguenet : Cinq ans et demi après la fin de votre aventure, quelles sont les premières images qui reviennent en mémoire ?

Alexandre : Le moment où j’ai perdu. Parce que c’est une aventure humaine qui s’arrête, comme des bonnes vacances où on doit prendre le trajet du retour dans l’avion avec le cœur gros.

Avez-vous rejoué cette fameuse partie dans votre tête, avec cette question sur le Chili qui vous élimine ?

Oui on se le dit. Il y a aussi un stade, aux alentours des trente victoires, on se dit que la mission est largement remplie et que tout ce qui vient est du bonus. Mais on ne refait pas la partie même si on aurait pu faire mieux lors de cette question.

Gagnez plus de 400 000 euros, un record dans ce jeu, a-t-il chamboulé quelque peu votre quotidien ?

Les projets ont été facilités, mais le quotidien n’a pas du tout été chamboulé. Nous souhaitions déménager et nous avons pu nous orienter vers un bien plus conséquent, mais sinon, je travaille de la même façon et tout est placé dans les murs.

Quand on commence à accumuler les victoires, réfléchit-on avec l’entourage à la façon dont on pourrait investir l’argent gagné ?

Juste avant l’émission et sur le ton de l’humour, nous avions le projet d’acquérir un 4x4. Au bout de deux émissions, j’ai envoyé un texto à mon épouse : « Tu peux acheter le 4x4 ». Et au fil des jours, je continuais à lui écrire, « Journée moyenne aujourd’hui », ensuite « Tiens là j’ai gagné 30 000 euros ». Cela était irréel, je ne me rendais même plus compte des sms que j’écrivais. Je sais qu’en voyant tous les cadeaux que j’ai ramenés du coffre, elle en a pleuré.

« En voyant tous les cadeaux que j’ai ramenés de mon coffre, mon épouse a pleuré »

Vous êtes superstitieux avec le chiffre 5. L’avez-vous constaté durant les deux mois et demi ?

Non, c’est plutôt quand je suis observateur ou spectateur que j’utilise la superstition. Dans le feu de l’action, je n’ai pas le temps d’y penser. Ce chiffre 5 est plus un toc qu’une superstition.

Vous racontez une incroyable anecdote où dans un train, les gens vous ont reconnu, mais pas Jack Lang, qui était assis tout près de vous. Et il l’a mal pris...

Jack Lang est dans le paysage politique depuis 40 ans, et à cette époque, il venait de prendre les commandes de l’institut du monde arabe. Il semblait gêné par la conversation, car elle portait sur la célébrité et il n’était pas au centre de celle-ci. Cela illustre le pouvoir médiatique de ce jeu. L’autre anecdote est que les relations avec mon patron se sont détendues suite à cette émission. Jean-Luc [Reichmann] l’avait personnellement appelé pour le convaincre que je reste jouer aux 12 coups, en échange d’évoquer sa commune puisqu’il est maire.

Pour en revenir au jeu, comment retrouver votre titre, face à Bruno, Xavier et les autres ?

Il faut être serein, en forme, avoir les neurones connectés et tomber sur des thèmes qui vous sont favorables. Les adversaires sont très forts et même si j’ai la prétention de ne pas me trouver mauvais, je pense Bruno supérieur. Mais je mise sur une victoire d’Hakim pour ce tournoi.