Agustin Galiana (Danse avec les stars 8) : « Je ressens un sentiment de fierté car Candice méritait cette victoire »

Benoît Mandin : Dans quel état d’esprit avez-vous abordé la finale ?

Agustin Galiana : Je l’ai appréhendé avec beaucoup de surprises, car je ne m’attendais pas à arriver à ce point là de l’aventure. J’ai vécu Danse avec les stars comme un cadeau de Noël. Je ne sais pas ce qui a fait la différence par rapport à Lenni-Kim et Tatiana Silva. On a tous les trois fait un très beau prime et des belles prestations. On était à un haut niveau de dingue !

Vous avez gagné la compétition avec une différence de 0.73% de voix sur Lenni-Kim…

C’est impressionnant, mais on a toujours eu cette petite différence depuis le premier prime. On a toujours été premier et deuxième, le tout dans un mouchoir de poche. Cela m’a permis d’aborder cette finale avec tranquillité et je pense que c’était le destin.

Votre victoire a permis à Candice Pascal de remporter son premier trophée depuis ses débuts dans Danse avec les stars. Comment le vivez-vous ?

Je suis très fier d’avoir pu lui permettre cela. Je ressens un sentiment de fierté, car Candice méritait cette victoire. Elle a fourni un incroyable travail pendant huit ans et ça a été une très belle récompense.

Quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Je suis content de toutes les performances. Vu que je suis perfectionniste, il y a eu des moments où j’étais déçu en revoyant certaines prestations. Je suis ravi de l’évolution que j’ai pu produire, des tableaux réalisés et je remercie la production de m’avoir permis de les faire pendant dix semaines.

« J’ai vécu Danse avec les stars comme un cadeau de Noël »

Quel prime vous a le plus marqué ?

Le premier m’a beaucoup touché puisque c’était mes débuts sur le parquet. Le moment qui a été le plus fort pour moi a été le prime où j’ai dansé pour ma grand-mère. C’était très important de danser pour elle et de lui rendre hommage avec ma famille. Cela a été très émouvant.

Avez-vous eu un moment où vous vous êtes senti en danger pour la suite de la compétition ?

Lors des quarts de finale, j’étais persuadé de mon élimination. À la demi-finale, j’étais tellement fatigué que j’ai eu un déséquilibre pendant un porté. Cela ne s’est pas trop vu à l’écran. Mon côté perfectionniste a fait que je l’ai vécu comme un moment difficile puisque j’avais fourni des efforts toute la semaine.

Comment avez-vous géré les répétitions de Danse avec les stars et le tournage de Clem ?

Cela a été très compliqué et j’ai dû me trouver une bonne organisation. Je me suis fait des horaires, car je devais aussi apprendre les textes de Clem. Je révisais pendant les pauses des répétitions de Danse avec les stars.

Lors de la conférence de lancement, vous avez confié à Toutelatele que votre crainte était de voir le public vous découvrir autrement que le personnage d’Adriane dans Clem…

Effectivement, j’avais peur de ne pas être accepté par le public. Dans Clem, je suis protégé par un rôle, mais là c’est vraiment Agustin. Entre les répétitions et les tournages, on est tellement fatigué que l’on n’arrive pas à mettre de filtre. On travaille avec nos émotions et notre corps donc on ne peut rien cacher au public.

« Je me suis fait des horaires car je devais aussi apprendre les textes de Clem »

Que retenez-vous de cette expérience ?

Le message que je voudrais transmettre est qu’il faut toujours suivre ses rêves. Avec de la patience, de la détermination et le travail, on peut vraiment les réaliser.

Que vous a apporté Danse avec les stars ?

Je suis habitué à travailler sur une dynamique de groupe. L’émission m’a permis d’apprendre beaucoup sur moi. J’ai découvert que je pouvais être patient et ça m’a envoyé des messages sur la réussite d’un défi. La méthode que je me suis imposé s’est avérée efficace.

Comment appréhendez-vous la saison 8 de Clem, attendue dans les prochaines semaines sur TF1 ?

On a déjà tourné huit épisodes et il nous en reste encore deux à faire. Ils seront tournés en janvier. On a fini les tournages le 4 décembre et le 5, je recevais les scénarios des deux restants. J’ai hâte de pouvoir prendre un peu de temps pour pouvoir les lire.

Parallèlement à la télévision, vous vous apprêtez à sortir une chanson en hommage à votre grand-mère. Comment est venu ce projet ?

J’ai publié un petit extrait en début de semaine sur les réseaux sociaux. Le paso doble, réalisé en hommage à ma grand-mère, a été tellement touchant pour moi. J’ai appelé l’auteur de mon album, Nazim, qui a composé ceux de Kendji Girac, Amir, Florent Pagny… Je lui ai dit que j’avais besoin de mettre en mot ce que je ressens pour ma grand-mère. Je lui ai raconté tout en profondeur et il a poétisé toute cette histoire. Cela a donné Carmina.