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Alexandre Devoise dévoile les dessous de sa Fureur

Tony Cotte
Publié le 16/11/2007 à 13:23 Mis à jour le 24/02/2013 à 16:10

Les années Canal, Alexandre Devoise ne les oublie pas mais il a bel et bien tourné la page. Après Choc sur NT1, il effectue sa rentrée télé sur la leader de la TNT, W9, en ressuscitant un des concepts forts d’Arthur, La Fureur. Chanter tout en se trémoussant, désormais le karaoké à la télé est incarné par Alexandre Devoise. L’animateur aux santiags nous dévoile, sans fausse note, les dessous du show.

Après le Journal du Hard, Le grand bazar sur RTL2 ou encore Choc l’émission, on vous retrouve aujourd’hui dansLa Fureur, le retour sur W9. On ne peut pas vraiment parler de parcours linéaire...

Alexandre Devoise : Je n’avais jamais fait de jeu jusqu’à présent. La Fureur mêle musique et divertissement et c’est, pour moi, un nouvel exercice. J’essaye de ne jamais me répéter même s’il y avait de la musique et que je recevais déjà des invités sur Nulle part ailleurs.

Etes-vous nostalgique de cette fameuse époque de Canal + ?

Alexandre Devoise : Quand on apprend son métier au quotidien aux côtés d’Alain de Greef et Pierre Lescure sans pression d’audience, c’est un réel plaisir. Je suis resté 12 ans au sein de cette chaîne. Ca a été un rêve. Mais je n’ai jamais été nostalgique à l’« après-Canal ». J’y ai fait tout ce qui m’était possible de faire.

Le choix de W9, filiale du groupe M6, est-il vraiment anodin ?

Alexandre Devoise : Je suis ravi d’être sur W9 comme je l’ai été sur NT1. Bien sûr, en terme d’audience ça ne vaut pas un prime-time sur une chaîne hertzienne, mais aux vues des derniers scores de W9 sur la première partie de soirée, je n’ai pas à m’inquiéter. Et je n’ai absolument pas en tête de faire vite fait une saison sur la chaîne pour ensuite passer sur M6 !

Après l’enregistrement des premières émissions, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Alexandre Devoise : C’est encore trop tôt pour le dire : seulement six émissions ont été tournées (l’interview a été réalisée le 17 octobre dernier, ndlr). Je sens qu’il y a encore pas mal de truc à faire à l’intérieur. Au travers des épreuves que l’on a pu préparer, de nombreux aménagements sont possibles.

Avez-vous réellement la possibilité d’apporter des modifications étant donné que l’émission a un concept déjà bien ancré ?

Alexandre Devoise : Bien sûr, il y a le concept de base. Nous avons gardé quelques épreuves qui ont bien marché lors de la précédente version de l’émission. Mais le titre exact est La Fureur, le retour, on ne pouvait donc pas tomber dans la facilité en reprenant tout de A à Z. Nous avions vraiment envie de mettre un DJ et d’ajouter des épreuves.


Quelle est la principale difficulté d’un tel exercice ?

Alexandre Devoise : Il faut être vigilent. On ne peut avoir deux fois le même artiste d’une émission à une autre, sauf bien sûr s’il s’agit d’un répertoire aussi riche que celui d’un Johnny Hallyday ou d’un Michel Sardou. Par exemple, dans l’épreuve « Ca s’en va et ça revient », les candidats ont pour but de chanter en rythme sur un titre au moment où celui-ci est coupé. Rien que la recherche dudit titre peut prendre du temps, il faut choisir une chanson reconnue par tous et toutes. Le choix musical est vraiment prépondérant dans La Fureur.

Etant un fan de NTM, le côté variété française de l’émission ne vous rebute t-il pas ?

Alexandre Devoise : Je suis ouvert à tous styles musicaux. Plus jeune, j’étais animateur de disco-mobile, je passais en banlieue parisienne pour animer des mariages et des baptêmes. Je suis curieux de tout. Même étant adepte de NTM pendant de nombreuses années, je chante très bien sur du Rika Zaraï et Annie Cordy. Musicalement je suis un peu « nouvelle frontière ».

La Fureur a été fortement marquée par la « patte Arthur ». Comment allez-vous imposer la vôtre ?

Alexandre Devoise : C’est avant tout la marque La Fureur qui est forte. Mais je n’ai aucune pression de succéder à Arthur, chacun a son style et sa personnalité. Ma principale préoccupation est de mener à bien ce rendez-vous et de le faire proprement.

Après NT1, maintenant W9. N’avez-vous pas envie de retourner exercer vos talents sur une grande chaîne nationale ?

Alexandre Devoise : J’ai eu la chance de faire Canal+ et France 3. A présent, on me dit que je suis moins exposé. Je le reconnais mais aujourd’hui c’est véritablement le concept qui me guide. J’ai eu la possibilité à un certain moment de faire des émissions beaucoup plus regardées que mes derniers projets mais quand je me lance dans une nouvelle aventure télé, c’est pour un programme qui, à mon sens, tient la route et où je vais pouvoir m’épanouir.

 L’ambiance de La Fureur, le retour comme si vous y étiez