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Alexia Laroche-Joubert (Les Marseillais à Cancún) : « On réfléchit à d’autres communautés »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 12/05/2013 à 19:03 Mis à jour le 18/05/2013 à 19:47

Pionnière dans le domaine des télé réalités françaises depuis les lancements de Loft Story et de la Star Academy, Alexia Laroche-Joubert s’enjoue de l’effervescence accompagnant la nouvelle saison des Marseillais à Cancún, qu’elle produit pour W9. Rencontre.

Clément Gauthier : En quoi l’aspect « travail » est-il mis plus en évidence dans cette nouvelle saison des Marseillais à Cancún ?

Alexia Laroche-Joubert : Ce sont des vrais bosseurs et je trouve que ça ne ressortait pas assez sur la première saison. En allant à Cancún, ça ne rigole plus. Les enjeux sont forts, l’histoire de leurs boulots et des castings sera racontée tout au long des épisodes. Certains se feront virer alors que d’autres seront engagés.

Peut-on considérer cela comme un renouvellement du programme ?

Non, je pense qu’on est vraiment dans la lignée de ce que les gens ont aimé, on enfonce juste le clou. C’est toujours l’histoire de jeunes travaillant dans le monde de la nuit, voulant conquérir les grandes places et grandes boites de capitales à travers le monde.

Les « Marseillais » sont-ils destinés à perdurer ?

Les télé-réalités durent depuis onze ans et peu s’épuisent. Lorsqu’on parle de grosses marques comme Secret Story par exemple, la longévité est suggérée. L’avantage, c’est qu’on a su renouveler les différentes communautés et la rencontre de jeunes, créer un autre état d’esprit permettant le renouveau constant du programme.

« Je pense qu’on est vraiment dans la lignée de ce que les gens ont aimé »

Après les « Marseillais », est-il envisagé d’introduire d’autres communautés ?

Clairement, oui. On réfléchit à d’autres communautés et à d’autres idées dans ce genre-là. Mais rien n’est abouti pour le moment...

D’où vient votre addiction au genre ?

D’un coup de cœur que j’ai eu en 2000 sur un projet d’émission qui s’appelait Big Brother en Hollande et qui a donné lieu à Loft Story. J’ai lu un petit encart dans la presse et je me suis dit : « Je pense que ce sera la télévision de demain »

Avez-vous eu l’idée de créer de toutes pièces une télé-réalité française ?

J’ai déjà l’impression de créer beaucoup par rapport à d’autres. Je continue malgré ça d’étendre mon pouvoir de création. On est peu en France à le faire. Les grosses sociétés type Endemol, Shine ou Fremantle importent des formats de l’international, moi je vis beaucoup de mes propres formats. D’ailleurs, les Marseillais sont un vrai programme de création française qui s’exporte à l’international. Sur ma société, j’ai 80% de mon chiffre d’affaires qui est de pure création française.