Toutelatele

Arnaud Tsamère (Hero Corp 4) : « J’ai le sentiment de participer à une série unique en France »

Marion Olité
Publié le 09/01/2015 à 22:18 Mis à jour le 26/01/2015 à 22:57

Comme tous ses petits camarades de Hero Corp, Arnaud Tsamère a repris le chemin des plateaux de tournage pour la saison 4, tournée cet été en Charente-Maritime et diffusée prochainement sur France 4. Présent depuis le début de la série de Simon Astier, en 2008, il mesure le chemin parcouru.

Marion Olité : Comment avez-vous vécu ce retour de Hero Corp, deux années de suite ?

Arnaud Tsamère : C’est toujours un moment à part, qui est prioritaire dans mon planning. Je dois gérer ma tournée de spectacles, des choses à la télé, mais dès qu’on connait les dates de tournage de Hero Corp, je les bloque pour participer. Au-delà de mon rapport au personnage, je suis très attaché au projet et au groupe. J’ai le sentiment de participer à une série unique en France. Ça ne se rate pas. On se donne tous les moyens d’être dispo. Et j’espère que je le serai pour les saisons à venir.

Comment s’est déroulé ce tournage de la saison 4 ?

Il n’est pas si différent que ça dans l’esprit, car on reste avec la même équipe et Simon aux commandes. Après, on a gagné 20 degrés en plus par rapport à l’année dernière. On a vraiment cru sur la saison 3 qu’on allait perdre des membres de notre corps (rires) ! Pour moi, c’était les pieds, après avoir tourné dans la neige avec des bottes en plastique.

Vous souvenez-vous de vos débuts dans la série ?

En fait, au début, je n’étais pas censé jouer ce rôle-là. Ça devait être un guest. Quand Simon m’a appelé pour faire « Captain Sports Extrêmes », j’ai remplacé un mec plus connu que moi. À l’époque, je ne passais pas beaucoup à la télé, j’étais un peu inconnu au bataillon. J’ai donc fait premier guest inconnu de l’histoire de la télé (rires), et finalement le personnage a bien marché. Il est devenu récurrent. Mon amitié avec Simon a grandi, et j’ai intégré l’équipe de Hero Corp.

Aimez-vous le sport dans la vraie vie ?

Oui, je suis un vrai fou de sport. J’ai joué très longtemps au foot en club, j’adore le tennis, le vélo. Tous ces sports, je les regarde à la télé et je les pratique. Je fais aussi beaucoup de course à pied. La quarantaine approchant, je me suis mis au golf (sourire). Dès que j’ai l’occasion, je sors ma planche à voile. Captain Sports Extrêmes après, c’est un autre niveau, du genre à faire du saut à l’élastique sans élastique (rires). C’est le premier sport auquel on fait allusion dans Hero Corp d’ailleurs. C’est un des précurseurs du « free fly » en France (rires). Ce sont des disciplines qui lui sont chères.

« Hero Corp est une priorité pour moi »

Simon Astier avait-il conscience de votre côté sport addict en vous recrutant ?

Non, le hasard a bien fait les choses. Je suis arrivé au dernier moment sur le tournage de la saison 1. Le personnage et le texte existaient déjà. Ca a vraiment été un concours de circonstances comme il en arrive de nombreux sur les tournages. Arnaud Joyet m’a recommandé à Simon, qui était en panade après la défection d’un acteur. Il a complètement abandonné le fait d’avoir un mec connu pour le rôle, et je me suis retrouvé là !

La popularité de votre personnage a grandi en même temps que la vôtre. Et vous êtes devenu un des humoristes chouchous de la télé...

L’un a servi l’autre, je pense. Le fait de faire beaucoup de sketchs chez Laurent Ruquier (dans On n’demande qu’a en rire, ndlr) m’a permis de gagner en visibilité. Et les gens se sont intéressés aussi à ce que je faisais à côté. Ça a eu un effet boule de neige.

Depuis sa renaissance en 2013, Hero Corp a maintenant sa place dans la grille de France 4. Comment voyez-vous la suite ?

Après la saison 2, ça a été compliqué pour nous comme pour les fans. À l’issue de la 3 et de la 4, c’est difficile de se dire qu’il n’y aura pas de saison 5 et 6. Je me dis que ça peut être une saga un peu plus longue. La série serait unique à plus d’un titre. Non seulement, Hero Corp est une série originale et novatrice, mais en plus, elle s’inscrit dans la durée.