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Clémentine Célarié, la nouvelle boss des Bleus de M6

Emilie Lopez
Publié le 08/04/2009 à 13:34 Mis à jour le 26/05/2010 à 12:25

Elle est l’une des actrices les plus culottées du cinéma français. Toujours là où on ne l’attend pas, Clémentine Célarié vit sa carrière à l’image de sa vie : comme elle le sent ! Depuis peu, elle s’est même permis une incursion au sein de la série « djeun’s » de M6, Les Bleus, premiers pas dans la police. A l’occasion du tournage, Toutelatele.com a rencontré l’inoubliable porte parole du Sidaction, aussi naturelle et percutante que son image publique le laissait présager.

Emilie Lopez : Vous êtes désormais la commissaire des Bleus, sur M6. Comment a débuté cette nouvelle aventure ?

Clémentine Célarié : On m’a proposé un rôle, mais à l’origine, je ne voulais pas faire de séries. Mon agent a insisté pour que je regarde les DVDs de la première saison, car je ne connaissais pas Les Bleus. Et effectivement, j’ai trouvé ça bien fichu, bien filmé, marrant, pas conventionnel, pas « vieux » et pas prise de tête. Il y avait des situations intéressantes, car cela ne tourne pas seulement autour de l’intrigue, mais aussi des rapports entre les personnages. Et ça m’a plu.

Vous avez donc intégré directement le casting ?

J’ai d’abord fait une lecture de quatre épisodes à la suite, et j’avoue que je n’étais pas conquise. En fait, il y a un gros travail de réécriture, de la part du réalisateur, et de notre part à nous, les acteurs. On revoit tout pour que ce soit vraiment lié, que l’on se sente vraiment bien dans nos personnages. C’est un travail normal selon moi, mais qui n’est pas forcément fait, ni dans les longs métrages, ni dans certains films pour la télé.

Pour quelles raisons ne souhaitiez-vous pas jouer dans des séries ?

Je n’aime pas l’idée de faire un truc récurrent. La différence avec Les Bleus, c’est que je ne suis pas à la base de l’intrigue : je peux partir. De plus, cette série ne se prend au sérieux. C’est marrant, intelligent, et fait avec un esprit qui me fait rire et me touche.

Que pensez-vous de votre personnage, la commissaire Mercier ?

Elle est très autoritaire, sec et froide. Elle y est obligée, parce que c’est une femme. Incarner un personnage qui ne se marre pas me plaît bien ! Ça me rappelle mon rôle dans La vengeance d’une blonde, celui d’une journaliste très « pète-sec ».

Avec votre expérience, quel regard portez-vous aujourd’hui sur vos Bleus ?

Ils sont vraiment super. Raphaël (Lenglet, alias Alex - ndlr), Mam’s (Mhamed Arezki, Ilyès - ndlr), Gabrielle (Valensi, Nadia - ndlr) , Elodie (Yung, Laura - ndlr), Nico (Gob, Kévin - ndlr), Luc (Thuillier, Franchard - ndlr) et Jean-Michel (Fête, Duval - ndlr) sont vraiment très bons. De plus, contrairement à certains acteurs avec qui j’ai tourné, ils n’ont pas d’égos surdimensionnés. Ils sont très frais, se marrent. Et il y a vraiment un truc important : je m’éclate avec eux !

Vous avez donc rapidement été adoptée par toute l’équipe déjà en place ?

Oui, parce qu’ils ont vu que je ne me prends pas non plus au sérieux. Je ne suis pas là à me la péter ! L’ambiance est géniale, et les réalisateurs sont vraiment à l’écoute de ce que l’on leur propose. Et pour tout dire, j’adore tourner des scènes avec des flingues ! Plus il y a de l’action, plus ça me plait ! Je suis contente de l’avoir fait, c’est une belle expérience que je pourrais, pourquoi pas, renouveler...

 Au coeur de la 2e saison des Bleus, premiers pas dans la police