Toutelatele

X-Factor > Julie Zenatti revient sur les castings de l’émission

Tony Cotte
Publié le 28/09/2009 à 13:00 Mis à jour le 18/03/2010 à 16:17

Christophe Willem, Ophélie Winter, Jenifer... W9 a longtemps cherché sa star de la chanson capable de camper le rôle de juré pour son télé-crochet événement, X-Factor. Finalement, c’est Julie Zenatti qui s’y colle. L’ancienne Fleur-de-Lys de Notre Dame de Paris peut compter sur ses 10 ans de carrière pour juger aujourd’hui les artistes en herbe venus se présenter aux auditions. Alors qu’elle s’apprête à coacher un groupe de candidats en vue des futurs prime time en direct, la jeune femme revient, pour Toutelatele.com, sur cette expérience avant la sortie prochaine d’un livre et d’un nouvel opus...

Tony Cotte : Au vu du premier épisode de X-Factor, quelles sont vos impressions ?

Julie Zenatti : Je suis contente de nous en tant que jury. On voit que l’on prend notre mission de façon détendue et comme il se doit. L’enjeu de ce télé-crochet est explicite, mais la musique reste avant tout une passion. Il est inutile de tout prendre trop au sérieux, il faut savoir aussi être fun et, je pense, que les téléspectateurs le remarqueront vite.

Toutes les images sont-elles représentatives de ce que vous avez vécu lors des auditions ?

Ce qui transpire entre nous est parfaitement représenté à l’écran, je suis vraiment satisfaite du montage. C’est vrai, dès le premier épisode, on voit beaucoup de candidats « marrants », mais les vraies « casseroles », comme il est coutume de les appeler, doivent représenter 10% des candidats venus se présenter à nous. Nous avons souvent été touchés pas des artistes talentueux, des personnalités très fortes, mais aussi des purs diamants.

Certains ont-ils essayé de chanter l’un de vos titres pour vous toucher ?

C’est arrivé et je dois avouer que c’est perturbant. J’existe grâce aux gens qui sont face à moi. Dans ces cas-là, je redeviens Julie la chanteuse présentée à son public et je ne peux pas être objective. Peut-être que stratégiquement certains pensaient avoir mon vote dans la poche en s’attaquant à mon répertoire ? Mais je doute que cela soit le cas pour la majorité...

« Julie la chanteuse » a-t-elle hésité avant d’accepter de participer en tant que jurée à X-Factor ?

J’avoue, j’ai un peu hésité, mais sans prendre en compte ma carrière. Je me suis demandée à plusieurs reprises si j’avais réellement les capacités pour être à cette place. Il ne faut pas oublier que c’est en premier lieu une émission de télévision et ce n’est pas mon métier.

L’objet principal de vos doutes était-il l’aspect télévisuel ou la légitimité à juger des artistes en herbe ?

Je me suis interrogée. Dans quelle mesure puis-je juger les gens ? Finalement, je l’ai fait comme si j’allais à la Fnac acheter un disque, soit comme une spectatrice et une auditrice lambda.

Dans X-Factor, chaque membre du jury a pour mission de coacher des groupes pour préparer les futurs finalistes lors des prime-time. Une auditrice lambda peut-elle réellement le faire ?

Ma période de coaching n’a pas encore débuté (l’interview a été réalisée 48 heures avant le début de cette épreuve, ndlr). J’appréhende, je dois prendre des décisions. Je vais faire venir deux de mes musiciens pour aider les candidats à travailler et pour sélectionner les finalistes avant les performances en direct.

Votre maison de disques vous a-t-elle encouragé à signer pour cette émission en vue d’une sortie d’album pendant la diffusion ?

Non, mon album est déjà terminé, mais ne sortira qu’au mois de février prochain. Par contre, j’ai un livre intitulé Le journal de Julie Z qui sera disponible en novembre et dans lequel j’évoque mes débuts avant et avec Notre dame de Paris.