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Qui veut épouser mon fils ? : le successeur truculent de Secret Story

Aurélie Demarcy
Publié le 27/10/2010 à 12:20

Alors que la maison des secrets à refermé ses portes, le vendredi 22 octobre voyant Benoit, à l’extravagance et au cynisme affichés, sacré vainqueur de la saison 2010, TF1 semble prendre goût aux programmes de télé réalité où prédominent humour et dérision. En effet, la chaîne a choisi comme successeur du show emmené par Benjamin Castaldi, une toute nouvelle émission, orchestrée par Elsa Fayer : Qui veut épouser mon fils ? . Le vendredi 29 octobre à 22h15, les téléspectateurs assisteront alors à un nouveau genre de dating, effectué par de véritables « Tanguy », sous le regard avisé de leurs génitrices. Petite présentation de cette adaptation hollandaise qui fait déjà des ravages sur les écrans internationaux...

Cinq candidats, âgés de 25 à 39 ans, souhaitent trouver l’âme sœur. Seul hic à cette démarche des plus consensuelles, chacun des prétendants vit encore chez ses parents, pour ne pas dire dans les jupons de sa maman. D’Alban qui, se voit servir par sa mère, son jus d’orange matinal avant même le saut du lit, en passant par Alexandre, le grand timide, qui passe son temps en tête-à-tête avec ses ordinateurs, ou encore Giuseppe, toujours tiré à quatre épingles, et dont les chaussures en crocodiles brillent de mille feux grâce à des cirages quotidiens effectués par Marie-France, chacun des candidats présente à sa façon, le syndrome décrit par le personnage d’Etienne Chatillez.

Désespérées (en apparence) par la situation de leurs rejetons, il semble donc évident que chacune de ses mères ait accepté de guider leur progéniture dans cette quête de l’âme sœur. C’est donc au travers de premiers entretiens, que les potentielles belles-filles ou beau-fils pour le cas d’Odile, ont été appelés à se présenter devant ces couples unis par la filiation. Au terme d’une première prise de contact, forte en situations cocasses, Benjamin, Alban, Giuseppe, Alexandre, et Florent choisiront leurs six coups de cœur, afin de poursuivre l’aventure et d’apprendre à mieux les connaître.

Ainsi, sortie en groupe dans les rues de Paris, séance de massage dans un centre d’esthétique ou encore diner à bord d’une péniche, seront autant d’activités permettant aux intéressés de créer des affinités, ou pas.

De leur côté, les mères ne seront pas en reste et auront, elles aussi, l’occasion de mettre les candidat(e)s à l’épreuve : cours de gym pour la mère de Florent, curieuse de voir les jeunes filles délestées de tout maquillage ou autre vêtement flatteur, choix de la robe de mariée pour celle de William, voire encore passage devant un chirurgien esthétique pour Marie-France, elle-même adepte du bistouri, dont le fils regarde avant tout la plastique d’une femme, mais également et surtout ses dents ! Au fil des épisodes, chacun sera donc amené à remercier les indésirables, et finira par devoir faire un choix des plus cornéliens : celui de repartir avec leur élu (e) ou avec leur mère...


Rebondissements, haussements de ton, comique de situation, moments touchants et casting prometteur sont donc les ingrédients de ce concept de télé-réalité, servi avec un humour digne du genre de la fiction : « Nous nous sommes inspirés d’un concept hollandais mais nous avons réalisé un gros travail d’adaptation pour être au plus près de la mentalité française » indique Angela Lorente, directrice des programmes de télé-réalité de TF1. Et de continuer : « Ce programme permet de mieux comprendre les liens qui unissent une mère à son fils et de faire une émission de dating à la fois originale et populaire. Au final, Qui veut épouser mon fils ? est une vraie comédie entre télé-réalité et l’univers d’Etienne Chatillez. »

Finalement, les jupes arborées par les prétendantes auront-elles raison des jupons portés par des mères, peut-être plus possessives qu’elles veulent bien le faire croire ? Les téléspectateurs auront leur réponse, au terme des huit épisodes de ce programme truculent...

Elsa Fayer : animatrice de Qui veut épouser mon fils ?

Pour quelles raisons avez-vous accepté d’animer ce programme ?

J’ai trouvé que cette émission était de la télé-réalité positive. L’idée de départ, d’aider ces hommes célibataires à se détacher de leur mère pour vivre une histoire d’amour est très motivante. Le programme est là pour les aider à changer de vie, mais ça montre également, la complexité de la situation. Ces dernières disent vouloir que leur enfant parte de la maison, or, on se rend compte que ce souhait n’est pas si évident à réaliser pour les deux parties. C’est une émission qui offre différents niveaux de lecture, on peut regarder pour s’amuser, ou s’attarder sur la problématique des rapports mère-fils. Chacun y verra ce qu’il a envie !

Qu’avez-vous pensé du casting ?

Il est très éclectique et montre que n’importe quel profil de garçon peut se retrouver dans cette situation. Sinon, j’ai tout de suite pensé en les découvrant, qu’on pouvait se préparer à vivre des aventures plus que cocasses (rires).

Quel est votre candidat préféré ?

Ils sont tous adorables, mais au risque de faire hurler, je dirais Giuseppe. Certes, il a un comportement digne d’un homme de Néandertal (rires) mais sa mère et lui sont particulièrement attachants.

Avez-vous eu à jouer la confidente auprès des candidats ?

Oui, j’étais là pour les écouter, et leur donner quelques conseils. Mais je ne me suis pas trop immiscé non plus dans ce qu’ils vivaient. On est là pour les coacher, mais après il faut les laisser évoluer dans leur parcours.

Hors caméras, les candidats vivent-ils vraiment seuls avec leur mère ?

Non pas du tout ! Ils ont, pour la plupart, des frères ou des sœurs, mais sont les seuls de la fratrie à entretenir un lien fusionnel avec leur génitrice.