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Plus belle la vie > Thibaud Vaneck, Benoît Soles, Renaud Roussel, Pascale Roberts

Claire Varin
Publié le 19/09/2011 à 14:02 Mis à jour le 20/09/2011 à 13:22

Ce mardi 20 septembre, France 3 fait l’évènement auprès des fans de Plus belle la vie avec la diffusion d’un double épisode, « Course contre la montre », en prime time. Pour l’occasion, Toutelatele.com est parti à la rencontre des comédiens. Pascale Roberts et Thibault Vaneck évoquent leurs personnages et le rapport au public. Tandis que Renaud Roussel et Benoît Soles racontent leur participation exceptionnelle à cet épisode.

Claire Varin : Comment avez-vous vécu le tournage de ce prime spécial de Plus belle la vie ?

Thibaud Vaneck : Le tournage s’est très bien passé. Ça fait plusieurs prime que je fais et je suis très content. Je m’amuse toujours beaucoup. Les textes sont bons et très marrants. Et puis, ça me permet de travailler avec d’autres personnes, avec qui je n’ai pas l’habitude de travailler sur la quotidienne. Donc si je pouvais être dans tous les primes ce serait super (rires).

Renaud Roussel : Nous avons été très bien accueillis. J’ai retrouvé l’ambiance d’une troupe théâtrale. On travaillait en équipe réduite et forcément cela crée des liens de comédiens, mais aussi en dehors en du tournage. Ces trois semaines à Marseille ont été une expérience très enrichissante. C’est probablement un de mes meilleurs souvenirs de tournage.

Benoit Soles : C’est très agréable, car c’est une série pour laquelle j’ai été approché plusieurs fois. On m’a demandé une fois ou deux de venir passer des essais, mais je ne pouvais pas, car j’étais au théâtre. Et là, lorsque la directrice de casting m’a contacté, j’étais très content. Je trouvais qu’arriver sur le prime, c’était vraiment chouette parce que c’est un peu l’évènement de l’année pour Plus belle la vie.

Pascale, vous donnez la réplique à Yves Rénier dans cet épisode. Comment s’est passée la rencontre ?

Pascale Roberts : Je le connaissais, on était copains. Donc ça a été très facile, et il s’est très bien intégré. Il a joué son personnage avec beaucoup d’humour et s’est amusé. Mais on ne se retrouvera pas sur la quotidienne. Yves est venu uniquement pour ce prime. Il va d’ailleurs bientôt tourner un film en tant que réalisateur.

Ne vous lassez-vous pas de vos personnages ?

Pascale Roberts : Non, je fais d’autres choses à côté. Ils se débrouillent pour nous laisser pleine liberté quand on en a besoin. Et puis, je ne suis dans Plus belle la vie que depuis deux ans. Mais Wanda est un personnage tellement fofolle, on lui fait faire plein de choses. Je vais du strip-tease, c’est hallucinant. Je m’amuse bien ! Je les admire, car depuis le temps qu’ils écrivent, ils arrivent encore à trouver de nouvelles histoires.


Thibaud Vaneck : Je suis content de l’évolution de mon personnage. Nathan est là depuis longtemps et je trouve qu’il a changé en bien. Maintenant, il est vraiment devenu rigolo et attachant, ce qu’il était moins au début. On a un personnage que je trouve très bien. J’espère qu’il va continuer sur cette lancée.

Benoît et Renaud, vous êtes deux guests dans cet épisode. Comment décririez-vous vos personnages ?

Renaud Roussel : Sylvain est l’escroc du prime. Je forme avec Jessica Borio, un couple de voleurs glamour, très fusionnel. Mais les Sinclair ne sont pas des assassins. S’ils me proposent de revenir, j’en serais heureux, car j’aimerais beaucoup reprendre mon personnage. Mais je n’en sais absolument rien. A priori, on va finir en prison, mais peut-être qu’après quelques mois derrière les barreaux, ou après une évasion... qui sait, tout est possible.

Benoît Soles : J’étais très content de ce rôle parce qu’il est assez différent des personnages que j’ai joués à la télévision récemment. On m’a souvent fait jouer des personnages plus sombres. Et là, de jouer un amoureux, ça change. Ça s’est très bien passé avec l’équipe, alors ils m’ont rappelé pour faire quelques épisodes du feuilleton quotidien.

Benoît, votre personnage a une fille. Est-ce vous la nouvelle famille ?

Benoît Soles : Non, ce n’est pas nous. Une histoire débute entre Nadège [Beausson-Diagne, ndlr] et moi. Mais comme nous faisons tous les deux du théâtre, cette histoire n’a pas pu être beaucoup développée. Après le prime, j’apparais dans le feuilleton pendant une semaine. Il est possible que nous revenions à Marseille l’année prochaine.

Luna, qui est jouée par Anne Decis, va revenir. Est-ce exact ?

Thibaud Vaneck  : Je ne sais pas trop. Je ne me tiens pas trop au courant de ce qu’il va se passer parce que je préfère le découvrir au dernier moment. La relation que mon personnage avait avec Luna et Guillaume était très sympathique. Je crois que les gens ont beaucoup aimé cette période. C’est une famille super rigolote et très intéressante. Ce sont de bons souvenirs.


Êtes-vous tenu au secret par contrat ?

Thibaud Vaneck : Je crois, mais je ne me suis jamais vraiment posé la question. Il ne faut pas trop balancer ce qu’il va se passer plus tard parce qu’il faut garder la surprise. Certaines choses sont données à l’avance, elles ne sont pas toujours vraies d’ailleurs, et donc ça veut dire que ça arrive à filtrer d’une manière ou d’une autre, mais pas par moi.

Le manque de distance qu’une partie du public peut avoir avec la série, est-ce quelque chose de violent pour vous ?

Thibaud Vaneck : Ça peut arriver lorsque parfois le matin on n’est pas bien réveillé ou que pour x raisons on n’a pas très envie que les gens nous accostent. Mais bon, c’est la vie, ça fait partie du travail. Et moi, ça ne m’a jamais gêné. Je ne me suis jamais fait agresser et on ne m’a jamais insulté, ça s’est toujours très bien passé. Je n’ai donc aucun raison de ne pas vouloir que les gens me parlent. Et, en général, j’essaie toujours d’être agréable avec eux.

Pascale Roberts : Je suis frappée par le public, je suis arrêtée dans la rue par toutes les générations et par des gens de tout milieu. Des gosses m’ont dit « On te kiffe » et puis, j’ai croisé une femme, plus toute jeune, sur le Vieux-Port, qui s’est plantée devant moi et qui m’a dit « Vous vous êtes une adorable petite salope » et elle est partie toute contente d’elle, j’étais scotchée. Je crois que la force de cette série, en dehors des histoires, c’est que lorsque c’est le 25 décembre, ça l’est aussi dans la série, donc les gens s’identifient complètement. Je crois que c’est un peu ça le succès de Plus belle la vie.

Benoît, le public vous a connu grâce à certaines séries AB. Vous a-t-on proposé de participer aux Mystères de l’amour ?

Benoît Soles : Oui. Jean-Luc Azoulay est vraiment quelqu’un de très fidèle. J’ai fait cinq ou six séries avec lui. Et là, je n’ai pas pu faire Les mystères de l’amour parce que j’ai enchainé Boulevard du palais et un film pour le cinéma. Mais ça reste ma famille. Plus belle la vie, c’est une autre famille dans laquelle j’étais très heureux de passer, mais Les vacances de l’amour... Azoulay m’a fait démarrer donc c’est particulier. On se revoit tous. Nous sommes très amis. Laure Guibert et Patrick Puydebat sont des gens que j’aime énormément. J’espère et je pense que plus tard dans Les mystères de l’amour ou dans une autre série, je retravaillerai avec eux.

Vous faites partie de la famille des séries AB, vous avez donc aussi marqué une génération. Quel est votre rapport au public ?

Benoît Soles : Le public a énormément été marqué par Les vacances de l’amour, c’est incroyable. Et comme ces séries sont sans cesse rediffusées, je vois une deuxième génération de téléspectateurs plus jeunes. Les gens continuent d’aimer ses séries et je pense que ce sera pareil pour Plus belle la vie. Elle plait tellement au public qu’on la reverra pendant des années.