Toutelatele

Adaptation de Tout le monde en parle au Québec

Arthur Anthamatten
Publié le 29/06/2004 à 01:00

Le directeur des programmes de Radio-Canada, Mario Clément, cherchait depuis des mois un animateur qui pourrait présenter l’adaptation de l’émission à succès de France 2, Tout le monde en parle. Au final, ce sera Guy A. Lepage. Animateur il y a dix ans d’un talk-show intitulé Besoin d’amour sur TQS, cet humoriste avait aussi fait partie de la bande culte de « Rock et Belles Oreilles ». En France, Guy A. Lepage est connu pour être non seulement le gars de la série québecoise Un gars, une fille mais surtout le concepteur du programme qui a fait les beaux jours de France 2 juste avant son Journal de 20 heures.

C’est donc la chaîne de télévision publique Radio-Canada qui a acheté le concept de Tout le monde en parle et payé des droits de 15 000 $ canadiens par émission. Mais c’est la société Avanti qui devrait s’occuper du contenu des 28 émissions. Pour mieux comprendre le succès de l’émission, Guy A. Lepage s’est déplacé jusqu’à Paris il y a peu avec des membres de la société Avanti et de Radio-Canada.

La majorité des éléments du concept de Tout le monde en parle devraient être adaptés comme les questions thématiques, le décor, les extraits musicaux... Cependant, le fameux « Blind Test » (concours d’identification de chansons proposé à la fin de chaque émission) pourrait faire place à une partie variétés en live. Enfin, le Laurent Baffie canadien serait la comédienne et humoriste Sylvie Moreau.

Le Tout le monde en parle canadien n’a pas encore de case officielle dans la grille de rentrée mais elle pourrait être programmée pendant le week-end. À noter que la version française, animée par Thierry Ardisson, sera toujours diffusée sur TV5 Québec Canada.

Thierry Ardisson devrait être l’invité de la première émission de Toute le monde en parle « made in Canada » qui sera enregistrée à Montréal en septembre prochain. « Il n’a pas dit non. Il y a de l’espoir », confie ainsi Dominique Chaloult, la nouvelle directrice des variétés et de la culture à Radio-Canada. Il faut dire que Thierry Ardisson a souvent évoqué à travers la presse qu’il avait peur « de se faire lyncher » suite à ses propos qui avaient quelque peu scandalisé le Québec lors d’une interview de l’auteur Nelly Arcan en déclarant que « l’accent des Québécoises est débandant »…