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Les Mystères de l’amour sur la sellette

Publié le 20/01/2012 à 13:07 Mis à jour le 24/01/2012 à 16:39

Depuis le samedi 7 janvier dernier, TMC a décidé de ne proposer plus qu’un seul épisode inédit des Mystères de l’amour sur son antenne. D’aucuns parleront de résultats d’audience en dessous des espérances de la chaîne, d’autres évoqueront un retard pris en post-production pour assurer le rythme soutenu de deux aventures hebdomadaires. Force est de constater que la deuxième salve de la série peine à rassembler un large public, avec une moyenne d’un peu plus de 250 000 fidèles, quand la première séduisait 400 000 téléspectateurs.

Interrogée par Toutelatele.com, Caroline Got, directrice générale de TMC et NT1, en explique les raisons. Elle confie être vigilante aux prochains résultats d’audience de la fiction de Jean-Luc Azoulay avant de considérer une troisième saison : «  On attend de voir comment on va retravailler pour que ça marche un petit mieux. Ça a moins fonctionné depuis la moitié de la deuxième saison. Auparavant, ça allait à peu près, étant donné que la contre-programmation n’était pas la même. On avait bénéficié d’une programmation moins offensive des chaînes historiques  ».

Pour autant, la chaîne de la TNT ne souhaite pas changer la case horaire des Mystères de l’amour. « C’est surtout dans les histoires qu’il faut dynamiser les choses pour récupérer le public », assure Caroline Got.

À l’heure où NRJ12 annonce un projet de feuilleton quotidien également produit par Jean-Luc Azoulay, l’interrogée ne semble guère envieuse. « Pour le moment, la seule fiction française inédite TNT est sur TMC. NRJ12 annonce beaucoup de choses, mais le temps qu’ils produisent leur feuilleton, on aura peut-être dépassé le 70e épisode des Mystères de l’amour. (...) [La fiction quotidienne] coute énormément d’argent. Le service public, celui qui a le plus de moyens et de devoirs envers la fiction française, n’en produit pas sur la TNT. Donc je ne pense pas que les chaînes qui vivent seulement de la publicité vont aller faire le travail le plus lourd financièrement. Nous sommes sur des feuilletons hebdomadaires, ce qui est déjà remarquable au vu de notre budget », conclut-elle.