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Don’t trust the bitch in apt.23 : les premières critiques

Tony Cotte
Publié le 11/04/2012 à 17:53 Mis à jour le 15/04/2012 à 11:38

En développement depuis plusieurs années, Don’t trust the bitch in apt.23 a d’abord été prévu pour le network FOX, sans que celui-ci donne son feu vert. En janvier 2011, ABC s’est ensuite intéressée au projet sous l’impulsion de Paul Lee, alors nouveau dirigeant de la chaîne. Suite à des retours très positifs lors des projections test, le pilote figurerait même dans le top 20 des meilleures projections de comédies en l’espace de dix ans, ABC semble croire en sa nouveauté. Elle lui propose un créneau de luxe, dans sa case post-Modern family, son programme le plus puissant auprès des cibles fétiches des annonceurs. En amont, les deux premiers épisodes sont également disponibles depuis plusieurs jours sur la toile. Une stratégie payante lors du lancement de New girl sur FOX à la rentrée.

Don’t trust the b____ in apt.23 (le titre a été censuré pour ne pas froisser les annonceurs) suscitera-t-elle l’intérêt espéré ? Les premières critiques de la presse américaine semblent favorables après visionnage de plusieurs épisodes. Le cas de June, une Américaine lambda venue de l’état d’Indiana et contrainte de cohabiter avec l’imprévisible, manipulatrice et opportuniste Chloe à New York, n’a pas laissé les journalistes indifférents.

La dynamique entre les deux femmes, incarnées par Dreama Walker (Gossip girl, The good wife) et Krysten Ritter (Gilmore girls, Breaking bad), est appréciée. Mais l’ « arme secrète » ( Philadelphia Inquirer) d’Apartment 23 n’est plus ni moins que James van der Beek ! Ce dernier joue ici son propre rôle dans une version blasée et mesquine de lui-même. L’occasion de proposer des références à la série Dawson en guise de running gag. Lassé de son statut d’idole des (anciennes) adolescentes, l’acteur fictif est désespéré d’avoir une certaine crédibilité. « Une parodie de la star égocentrique très bien exécutée » (Pittsburgh Post-Gazette) et « tout simplement hilarante » (New York Post).

Nahnatchka Khan, créatrice de la série, également productrice déléguée sur American dad, semble avoir insufflé à sa nouvelle production l’atmosphère des séries animées de la chaîne FOX, comme le juge Variety. De son côté, Entertainment weekly évoque le charme de l’ancienne comédie Better off Ted. Au milieu de ces références, quelques bémols sont soulignés, notamment des « situations absurdes », dans le mauvais sens du terme, aux yeux du New York Times. Le Washington post reste cependant le plus sévère en condamnant les intentions de l’héroïne interprétée Krysten Ritter à laquelle « il est difficile de s’identifier », le tout pour une série qui « peine à trouver ses marques » et dont « la capacité d’évolution semble limitée ». Le journal précisera cependant que l’ancien interprète de Dawson Leery est le seul attrait de la comédie...

Aux téléspectateurs américains d’en juger, dès ce mercredi 11 avril sur ABC.