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Rebecca Hampton (Plus belle la vie) raconte son rapport à la célébrité

Tony Cotte
Publié le 18/06/2012 à 19:26

À l’occasion du 2012e épisode de Plus belle la vie, Rebecca Hampton accorde une interview à Télé poche dans laquelle elle revient sur sa médiatisation, « l’engouement » qu’elle peut déclencher et son rapport avec les médias.

« On n’est pas fait pour recevoir autant d’amour de gens que l’on ne connaît pas. Ce qui m’étonne à chaque fois, c’est que j’ai l’impression que, moi, je ne leur ai rien donné pour recevoir autant », affirme l’interprète de Céline Frémont. Quand celle-ci provoque une certaine euphorie du public, la comédienne doit cependant expliquer « qu’il y a une chose à respecter : l’humain  ». Si l’intéressée accepte « de ne plus avoir de vie privée », il lui arrive de refuser une photo ou de pas vouloir engager la discussion avec d’autres personnes, notamment quand elle se déplace dans un lieu public. « Parfois, je me fais insulter. Je l’ai vécu devant ma mère. C’est surtout difficile pour la personne qui m’accompagne, car on l’ignore le plus souvent », explique-t-elle.

Les aspects négatifs de la notoriété ? « Dès qu’on me vole quelque chose, je le vis très mal. Les couvertures de magazines people, pas maquillée et avec des bourrelets, j’ai donné. (...) Alors, j’attaque en justice. Systématiquement. »

Pour Céline Frémont, c’est d’ailleurs cette intrusion dans sa vie privée qui a été à l’origine de sa rupture avec Serge Dupire. « Maintenant, je veux conserver mon univers à moi. Ce qui est bien avec les années, c’est qu’on évolue avec le public. Nous nous sommes éduqués les uns les autres. Nous nous connaissons mieux, les réactions sont plus apaisées  », ajoute-t-elle.

Quid du regard de la profession ? « C’est l’horreur ! », assure-t-elle. Pour autant, Rebecca Hampton veut y croire et espère que le cas Jean Dujardin, issu d’Un gars, une fille, permettra de « combler ce fossé ». « J’ai souvent passé des essais manifestement convaincants, mais non suivis d’effet, car je joue dans Plus belle la vie », conclut-elle.