Toutelatele

Au coeur du Meilleur du monde

Aurélie Demarcy
Publié le 25/12/2009 à 12:45 Mis à jour le 30/12/2009 à 12:39

C’est par un après-midi hivernal que je me dirige vers les studios d’Aubervilliers, afin d’assister au tournage de l’émission Le meilleur du monde, orchestrée par Jamy Gourmaud.

14 h30, arrivée devant le point de ralliement. Malgré l’apparente sérénité extérieure, les locaux massifs, jonchés au bord du canal Saint-Denis et isolés de toute circulation, laissent deviner l’activité accrue dont ils sont les témoins. Et c’est peu dire ! Une fois franchies les portes des studios, le fourmillement humain est à son comble et chacun, à sa manière, suit la cadence afin de s’assurer du bon déroulement des événements.

Ainsi pêle-mêle, de l’hôtesse d’accueil, à l’attachée de presse, en passant par les équipes techniques, ou encore les maquilleuses, tous les corps de métiers œuvrent aux quelques derniers ajustements avant le fameux « On tourne ! » Fameux ou fatidique ? Frustrant serait le mot, puisque personne ne sera autorisé à rester dans les coulisses du plateau.

Qu’à cela ne tienne, il reste quelques minutes avant le début des hostilités et le public installé attend sagement l’arrivée des invités, lesquels se retrouvent, tapies dans l’ombre, le sourire aux lèvres, échangeant quelques mots entre deux retouches maquillages. Thierry Lhermitte, Élodie Gossuin, Frédéric Diefenthal, Nâdiya, Vanessa Demouy, et le maître de cérémonie Jamy Gourmaud sont fin prêts à faire leur entrée sous les projecteurs.

« On tourne » donc. L’heure est venue de rejoindre la salle dans laquelle nous pourrons assister à l’émission par le biais d’une retransmission télévisée. La pléiade de personnalités est installée autour d’une large table et c’est dans une atmosphère cotonneuse qu’est lancé le premier reportage. Celui de Thierry Lhermitte nageant avec des dauphins.

Le concept du programme étant pour ses reporters en herbe, partis vivre une expérience insolite en rapport avec l’actualité, de partager leurs vécus et d’en débattre en fonction des informations glanées sur le terrain.

Aussi, l’ineffable collègue de Thérèse dans Le Père Noël est une ordure a-t-il choisi de partir à la rencontre des mammifères marins et de tester un appareil mis au point en 2009 par deux scientifiques anglo-saxons, visant à décrypter le langage des dauphins. L’occasion pour l’acteur de revenir sur ses impressions, lesquelles seront teintées d’émotions intenses puisque ce dernier était sans savoir qu’il recevrait la visite impromptue de requins !


Au tour de Frédéric Diefenthal qui s’est essayé à la conduite de la première voiture de sport électrique... Taxi oblige ! C’est donc sur le circuit Paul Ricard du Castelet dans les Bouches-du-Rhône que l’acteur, grisé par la vitesse, a trouvé son bonheur à bord d’un bolide atteignant les 100km/h en moins de 4 secondes.

Élodie Gossuin, elle, a accordé ses faveurs à l’apesanteur. A l’occasion du 40e anniversaire du premier pas sur la lune, l’ex-Miss a embarqué à bord de l’avion A300 Zéro G, de l’agence spatiale européenne pour un vol parabolique et une expérience des plus aériennes...

De son côté, Vanessa Demouy s’est laissée porter par des oies. En effet, en guise de clin d’œil aux journées internationales des oiseaux migrateurs qui se sont déroulées en mai dernier, l’actrice n’a pas hésité à prendre son envol à bord d’un ULM biplace.

Direction le Centre Scientifique et Technique du bâtiment où sont testés les effets de vents forts de toutes natures pour Didier Gustin. Et c’est face à un vent estimé à 100km/h que l’imitateur aura vécu un moment des plus décoiffant ! Dans un registre moins violent, la chanteuse Nâdiya s’est adonnée aux joies de la nurserie auprès du premier bébé koala, né en captivité en France.

L’émission touche à sa fin, Jamy Gourmaud, à son tour, fait part de sa plongée en apnée, effectuée auprès du champion de la discipline. Et tandis que le présentateur retient son souffle, il est temps de finir mon introspection en arpentant les alentours du plateau...

L’effervescence originelle a laissé place à une certaine quiétude, et c’est au gré des couloirs ornés d’affiches cinématographiques que les gens, café ou autre boisson de circonstance à la main, se croisent, discutent, s’informent.

Enfin, petits détours dans les pièces maîtresses ; les loges d’abord, la salle de maquillage ensuite, puis la régie. Autant de contextes différents ayant été, le temps d’une journée, le théâtre de multiples préparatifs tous voués cependant, à cet unique objectif : celui d’un tournage réalisé dans le meilleur des mondes.