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Audrey (Qui sera le prochain grand pâtissier ?) : « On a envie de plaire à Christophe Michalak »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 24/07/2013 à 19:11 Mis à jour le 01/08/2013 à 11:04

Candidate accrocheuse du concours Qui sera le prochain Grand pâtissier, Audrey Gellet, 28 ans, dont 7 ans à réaliser des pâtisseries avec une précision d’orfèvre, a remporté le titre. Pour Toutelatele, la formatrice en école hôtelière dévoile ses impressions, le cœur léger...

Clément Gauthier : Pensez-vous que l’expérience professionnelle a joué un rôle dans l’accession à la finale ?

Audrey Gellet : Forcément, avec deux mois ou deux ans d’expérience, je ne travaillais pas de la même façon. Avec l’âge et les différentes techniques apprises, on réfléchit différemment.

Quel a été votre plus gros concurrent pendant les quatre semaines de compétition ?

Yann, que j’ai repéré dès le premier jour, avant même la sélection. Je l’ai toujours gardé du coin de l’œil, car, qui plus est, je m’entends extrêmement bien avec lui. D’ailleurs, il méritait autant que moi de gagner.

Vous sentiez-vous en danger lors de l’épreuve de la boutique éphémère ?

Complètement, même lors du verdict, j’ai eu du mal à y croire. Je n’avais pas rempli le deal, mais le goût de mes gâteaux était plus abouti selon les chefs. Les gens voulaient revenir. C’est quand même passé donc je n’allais pas refuser la victoire. Je suis restée humble face à Amaury pour qui ça a dû être un choc.

Quelle épreuve de cette finale a été la plus difficile à surmonter ?

Parmi les trois dernières, c’était le buffet final. Il y avait énormément de préparation et beaucoup de choses différentes à réaliser en très peu de temps. Pour driver correctement l’équipe, il fallait rendre les deux équipiers utiles pour ne pas que ça se transforme en handicap. Sinon, l’épreuve de la boutique éphémère était éprouvante, car je n’ai su gérer ni mon temps, ni mon organisation, ni mon stress.

« J’ai repéré Yann dès le premier jour, avant même la sélection »

Au cours de la finale, on vous a également demandé de réaliser une pièce de décoration en chocolat. Mais un pâtissier est-il aussi un chocolatier ?

Un pâtissier se doit de toucher un peu à tout, que ce soit la pâtisserie, la chocolaterie, la glacerie ou la confiserie. Chacun peut posséder une spécialité, mais par exemple, j’ai des amis qui sont pâtissiers et champions du monde en spécialité chocolat. La barrière peut être mince. Certains ont des affinités avec le chocolat ou avec le sucre et se spécialisent dedans.

Lors de l’ultime épreuve, avec le buffet à dresser, qu’avez-vous ressenti à l’arrivée de tous les invités ?

C’est indescriptible. Dans ce métier de passion, on vénère et on admire ces grands noms pour leur travail et leur personnalité. Je me suis sentie toute petite quand ils ont débarqué. Je trouvais certaines préparations incomplètes, voire moches, et je ne voulais pas leur présenter comme ça. Au final, j’étais comme un gosse devant les cadeaux à Noël.

Partie 2 > Son avis sur le jury


Votre avance systématique d’un point sur Yann était-elle rassurante ?

Non, un point sur un total de 80 ne représentait pas grand-chose. J’étais seulement rassurée de ne pas être en retard grâce à ce point supplémentaire. Mais j’étais loin de le distancer.

La présence de Virginie Guilhaume rajoute-t-elle une pression supplémentaire aux épreuves ?

On a tous envie de bien faire. Donc, c’est sûr que ça nous a rajouté un coup de stress quand nos préparations n’étaient pas jolies, mais Virginie a été super. Elle faisait bien le lien entre les professionnels et les téléspectateurs. Elle expliquait avec des mots simples les rudiments de la pâtisserie.

Quel membre du jury était le plus stimulant ?

Christophe Michalak reste la figure de la pâtisserie française. Je suis très admirative de son travail et je pense qu’on lui doit beaucoup. Il a développé la pâtisserie, l’a fait découvrir et l’a boosté en France. On a envie de lui plaire. Philippe Urraca, on a envie qu’il nous remarque. Christophe Adam, lui, avait toujours le mot pour rire tout en restant tranchant, avec son franc-parler. Pierre Marcolini force le respect par la trentaine de boutiques qu’il possède.

Les explications du jury vous ont-elles toujours convaincues ?

Je prévoyais leurs explications, car je savais ce que j’avais bien fait ou non. La brioche de la Tropézienne, je savais qu’elle était tassée parce que j’avais dû la couper à chaud. Je trouvais toujours ça juste et ça m’a fait avancer.

« Je ne pense pas que Yann ait gardé une rancœur »

Jugez-vous logique d’avoir été conviés, Yann et vous, avec vos valises à l’aéroport malgré l’unique billet d’avion ?

C’est plus facile pour moi de dire que ça fait partie du jeu, mais je ne pense pas que Yann ait gardé une rancœur envers ça. C’est le monde de la télévision, ça fait partie du show.

Quelle recette estivale conseilleriez-vous aux internautes ?

Une petite tarte avec un sablé breton, une chantilly au citron vert et plein de fruits rouges. Ou bien, un gratiné au citron, quelques fruits pochés et une gelée de miel. Des choses fraîches et fruitées.