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Axel Huet (En famille, M6) : « Antoine a envie de pécho tout ce qui bouge »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 29/07/2018 à 18:40 Mis à jour le 29/07/2018 à 18:45

Le lundi 9 juillet à 20h25, M6 a donné le coup d’envoi de la saison 7 d’En famille. Axel Huet se confie sur l’évolution d’Antoine, personnage clé de la série. Il évoque également le succès du programme estival et ses projets.

Benoît Mandin : Comment Antoine affronte la saison 7 d’En famille ?

Axel Huet : Il a subi une grosse évolution la saison dernière puisqu’il est devenu cuisinier. Tout en étant au lycée, il a travaillé dans un restaurant. Ceci est confirmé cette année. Le personnage va connaître une évolution importante vu qu’il est obligé d’avoir davantage de responsabilités. Sa coach et collègue de travail vient cuisiner avec lui à la maison. Antoine est un petit peu moins puéril même s’il garde sa débilité (rires). Il est quand même sur des problématiques plus adultes qu’avant. Côté nana, il a toujours envie de pécho tout ce qui bouge (rires). L’évolution d’Antoine va vers le professionnalisme qui trouve dans la cuisine et vers des relations plus adultes avec les nanas.

Êtes-vous consulté pour l’évolution de votre personnage ?

On nous propose des choses et nous pouvons aussi en suggérer. Généralement, ils vont vers des pistes qui nous intéressent. Si ce n’est pas le cas, on le droit de le faire savoir. Au bout de six ans et demi, on maîtrise quand même bien nos personnages.

Depuis six ans, En famille connaît un succès d’audience grandissant. Comment le vivez-vous ?

On ne s’en rend pas compte que ça dure depuis aussi longtemps. On est surpris et très heureux de ce succès. J’ai commencé la série à vingt et un ans et au fond je rêvais que ça se passe comme ça. Antoine était le premier grand rôle que je défendais et que je pouvais faire évoluer au fur et à mesure des saisons. Dans d’autres programmes, les acteurs ne sont pas aussi proches. On travaille en équipe et le public le ressent.

Quelles similitudes le public pourrait-il retrouver entre Antoine et Axel Huet ?

Je me retrouve à travers son dynamisme et sa joie de vivre. J’espère m’éloigner tout de même de sa débilité (rires).

« Antoine est un petit peu moins puéril même s’il garde sa débilité »

Comment expliquez-vous l’attachement du public pour votre personnage ?

Les téléspectateurs peuvent facilement s’identifier en Antoine. Cela me fait peur puisque beaucoup de gens dans la rue me disent : « Mon fils est comme vous ! ». Finalement, je ne sais pas si c’est triste ou non, mais les personnages d’En famille ressemblent aux archétypes de la famille. On se doit d’amener de la comédie dans les situations dramatiques. En famille permet au public de prendre du recul sur leurs situations critiques familiales. On éprouve un bol d’air et ça se ressent à l’écran.

Comment gérez-vous le rythme intense de tournage qu’impose une série quotidienne ?

Ce n’est pas toujours facile ! Quand on arrive en fin de journée, qu’il est 17h30 et qu’on sait que l’on va terminer vers 19 heures, il y a un peu de nervosité. Dans notre façon de jouer et grâce à l’esprit de famille qui règne sur le plateau, cela ne se ressent finalement pas. Le tournage nous occupe en moyenne de septembre à mars.

Parallèlement à En famille, avez-vous d’autres projets ?

La série a changé ma vie. Je suis diffusé une partie de l’année en access prime time. Cela m’amène vers des projets au théâtre. L’année prochaine, je vais jouer dans une pièce mise en scène par Yves Pignot (Jacques, ndlr). On va se produire au théâtre La Bruyère à partir de janvier. J’ai pas mal de projets qui se greffent à En famille. La production est assez flexible parce qu’on est très investi dans le projet depuis six ans et demi.