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Ayem Nour (Le Mag) : « Les Anges de la télé-réalité 5 reflète les jeunes d’aujourd’hui »

Robin Girard-Kromas
Publié le 20/03/2013 à 16:50 Mis à jour le 17/04/2014 à 14:40

A 24 ans, Ayem Nour a déjà réussi à faire oublier son passage dans Secret Story en 2011. Devenue chroniqueuse puis co-animatrice du Mag sur NRJ12, la jeune femme peut se targuer d’attirer en masses les 15/24 ans devant leur petit écran tous les jours de la semaine. Egalement comédienne dans Hollywood Girls, Ayem revient pour Toutelatele sur les critiques autour des Anges de la télé-réalité et son rôle dans la scripted reality de NRJ12.

1ère Partie de l’interview : « Cyril Hanouna ne m’a jamais rappelée ! »

Robin Girard-Kromas : Dans un entretien accordé a Toutelatele.com, Stephane Joffre-Romeas, directeur des programmes de NRJ12, a déclaré : « J’ai envie de confier plus de choses à Ayem ». Comment réagissez-vous à cette annonce ?

Ayem Nour : A chaque fois que je lis une interview où Stéphane parle de moi, je tombe des nues, car c’est toujours très positif. Ça fait aussi fermer les bouches des détracteurs. Mais pour être honnête, on s’est brièvement parlé à ce sujet et il n’y a encore rien de fait. Stéphane sait ce qu’il fait, il connait son métier sur le bout des doigts et il saura quand viendra le bon moment. Aujourd’hui, je pense qu’il a toujours envie que j’apprenne encore des choses sur le Mag, car il ne faut pas oublier que je suis autodidacte et que je ne sors pas d’une école de journalisme. J’ai encore beaucoup à découvrir, mais dans tous les cas je suis très flattée de ses propos.

Dans la suite de votre carrière, quel type d’émission aimeriez-vous présenter ?

À terme, je rêverais d’avoir un talk-show à la Thierry Ardisson, où je vanne un peu tout le monde et je pose des questions un peu osées dont on rêve tous de connaitre la réponse, mais que personne ne veut poser. Après, on n’en est pas encore là, je vais doucement, mais sûrement. En tout cas, j’ai entièrement confiance en Stéphane.

Que pensez-vous de cette cinquième saison des Anges de la télé-réalité ?

Je suis fan. Je dois dire que je connais la plupart des candidats. Et même si il y a mon amie Nabilla, je dois admettre que ma chouchoute est Frédérique. Elle me fait mourir de rire. Ce n’est pas pour être corporate, mais même avant de faire de la télévision, je regardais déjà Les Anges, et c’est encore le cas aujourd’hui. C’est un programme divertissant, on ne se prend pas la tête, et il y a de vraies phrases cultes.

« Il faut arrêter d’être hypocrite avec les anges de la télé-réalité »

Comprenez-vous toutefois les critiques autour du programme ?

Ce n’est pas aussi vulgaire qu’on veut bien le faire croire. La télé-réalité a bon dos, les gens la critiquent tout le temps, mais c’est ce qui marche le plus. Donc il faut arrêter d’être hypocrite. Et cette cinquième saison est vraiment excellente. Elle reflète bien les jeunes d’aujourd’hui, malgré tout ce qu’on peut dire, avec des gens de tous les styles.

Depuis votre arrivée au Mag aux côtés de Matthieu Delormeau, quelle a été votre plus belle rencontre ?

J’ai beaucoup aimé Geneviève de Fontenay. Je ne la connaissais pas avant, et c’est vraiment un amour. Les gens tentent parfois de la faire passer pour ce qu’elle n’est pas, mais elle est très gentille. Elle va dire bonjour à tout le monde jusqu’à la jeune fille de la réception. Elle fait attention à tous. Ça a été un vrai coup de cœur et c’était un honneur de la recevoir, car c’est aussi toute mon enfance.

Partie 2 > Hollywood Girls 2 et les critiques sur Twitter


Que pouvez-vous déjà révéler sur la troisième saison d’Hollywood Girls ?

Je ne sais encore rien sur le scénario de la saison 3. Ils sont en pleine écriture. Il faut savoir qu’il y a des idées qui fusent jusqu’à la dernière minute, donc nous avons les scénarios au dernier moment. La vie de chacun influence aussi les personnes qui écrivent les scripts. Pour le reste, je sais qu’on repart, car ça a marché, mais c’est tout.

« C’est facile de critiquer Hollywood Girls »

Quelle expérience tirez-vous des deux premières saisons ?

Hollywood Girls, c’est beaucoup de travail contrairement à ce que certains pensent. C’est facile de critiquer quand on fait des débriefs à droite ou à gauche sur le programme, mais il faut quand même avoir conscience qu’il y a un vrai travail derrière. J’accepte la critique, mais Hollywood Girls, ce n’est pas dix gamins qui partent à Los Angeles se tourner les pouces pour faire du buzz. Il faut comprendre qu’il y a de vrais professionnels derrière, un coach qui a enseigné au cours Florent, Franck Victor, reconnu pour ce qu’il fait. On se lève très tôt sur le tournage, on finit très tard, on refait les séquences plusieurs fois, ce n’est pas simplement des belles filles sur des talons qui font les malines. Je défends ce programme bec et ongle, car ce n’est pas des vacances, c’est de vrais efforts, il faut être attentif, concentré… On a trop tendance à parler de ça comme un petit truc. C’est un réel apprentissage et ça m’a beaucoup aidée à être à l’aise devant la caméra.

Souhaiteriez-vous poursuivre votre carrière dans le domaine de la comédie ?

J’en ai marre de tous les codes français, ces cases où on essaye de nous mettre. Si demain je suis heureuse en tant que comédienne, je le ferai et peu importe ce qu’on peut en penser. Je suis fatiguée des gens qui nous mettent dans des moules. Je me suis fait connaitre pour mon caractère et cela ne va pas changer. Si je veux me lancer dans la musique, la danse, le violon ou les claquettes (rires), je le ferai ! Ce ne sont pas les gens qui remplissent mon frigo tous les jours.

Vous êtes une personnalité assez clivante aux yeux du public. N’est-ce pas trop difficile de recevoir tant de messages insultants sur le réseau social Twitter ?

Je vais essayer de ne pas être méchante ou de tenir des propos déplacés (rires), mais il y a un grand nombre de personnes qui sont des jeunes ados sur Twitter et ça ne reflète pas forcément tout le monde. S’il y a quelques personnes qui s’ennuient et à qui ça fait du bien de dégobiller leur haine pour avoir une petite heure de gloire, qu’ils le fassent ! Moi, je continue mon petit bonhomme de chemin. Ça fait forcément un peu de peine, mais c’est petit à côté de la déferlante d’amour qu’on a sur le Mag. Tout cela est dérisoire.