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Ayem Nour : « Participer à Secret Story all star ? C’est un non ferme et définitif ! »

Tony Cotte
Publié le 16/09/2013 à 17:00 Mis à jour le 24/09/2013 à 16:24

Après une saison à l’antenne, nombre de débutants à la télévision pourraient s’asseoir sur leurs acquis. Ayem Nour a bien conscience, du fait de son statut d’ancienne candidate de télé-réalité, qu’elle devra probablement faire ses preuves plus longtemps que d’autres. Concentrée sur ses textes et le déroulé de l’émission avant chaque tournage, la jeune femme prend à cœur sa fonction de co-animatrice sur Le Mag et sait que seuls le travail et le temps lui permettront de gagner en crédibilité. Non sans une légère réserve apparente, elle revient pour Toutelatele sur son rapport à l’image et sa place à l’antenne de NRJ12.

Tony Cotte : Comment analyseriez-vous votre évolution au sein du Mag ?

Ayem Nour : Je ne sais pas si on peut parler d’évolution, mais j’apprends tous les jours, notamment sur l’aspect technique. Les gens n’ont pas conscience que derrière la rigolade se cache un réel travail. Je suis autodidacte et je suis partie avec un petit poids que l’on connait. En terme de crédibilité, j’ai dû et je dois continuer à faire mes preuves. Je poursuis ma formation, ce qui me permet d’entrevoir d’autres projets à côté.

Quelle est votre implication dans la rédaction de l’émission ?

Nous sommes tous très investis. On se réunit régulièrement pour mettre la main à la pâte et échanger. Nicolas Touderte (rédacteur en chef de l’émission, ndlr) est très ouvert aux propositions. C’est une chance de pouvoir dialoguer.

Votre absence lors du débrief de l’Île des vérités était-elle un choix ?

Ce rendez-vous était prévu pour un laps de temps bien défini et concentré exclusivement sur L’île des vérités. Je n’ai pas été sollicitée, car il était plus logique que Matthieu (Delormeau, ndlr) soit entouré de personnes plus concernées par le sujet. C’est une décision commune avec la chaîne.

« J’ai dû et je dois continuer à faire mes preuves »

Depuis vos débuts télévisuels, il y a-t-il eu un conseil qui a eu un impact sur votre façon de travailler plus qu’un autre ?

Stéphane Joffre (directeur des programmes de NRJ12, ndlr) m’a toujours soutenue, même dans les moments difficiles médiatiquement parlant. Il m’a toujours dit de ne pas m’arrêter à la méchanceté humaine et de faire abstraction à ce que l’on peut dire. Ça m’a beaucoup aidée. Dans ce milieu, ce n’est pas évident tous les jours. Derrière les rigolades à l’écran, on peut aussi avoir des faiblesses.

Les « moments difficiles médiatiquement » incluent-ils la vidéo à Miami avec Nabilla ?

Je pense à ça, et à autre chose... J’ai vécu la scène et il y avait des caméras ; ça allait forcément sortir à un moment ou un autre. Je m’y attendais. Après je ne suis pas trop désavantagée dedans puisque je passe mon temps à faire la médiatrice.

On y parle tout même de « gorge tranchée ». N’est-ce pas violent ?

L’impulsivité peut parfois faire dire des choses que l’on ne pense pas forcément. Cette femme-là était en colère ; ses paroles ont dépassé ses pensées. Pour conclure cette histoire, il faut savoir que nous nous sommes retrouvées dans le même restaurant que cette femme. Elles ont fini par boire un verre ensemble et se taper dans la main. Ce n’était pas aussi dramatique que ça en avait l’air.

Partie 2 > Nabilla et Secret Story 8

L’autodérision est-elle une qualité essentielle en télévision ?

Je n’ai pas bien le choix (rires). Après je m’interroge : les gens ont-ils vraiment envie de voir un binôme qui s’encense toute la journée ? Je crois que les vannes sont nécessaires pour l’ambiance. Entre les remarques de Benoit et Matthieu à mon égard, la solution ne peut être que l’autodérision. (Elle sourit)

Etes-vous également autocritique ?

J’essaye toujours de me mettre en position de téléspectatrice pour juger ce qui est agréable et drôle. Mais j’ai du mal à me voir. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, je n’aime pas me regarder. Je le fais uniquement par conscience professionnelle et je suis très exigeante envers moi-même.

Mercredi 11 septembre, votre mère était présente lors du tournage de l’émission. Sa présence vous rassure-t-elle ?

Elle était surtout là car elle avait un rendez-vous dans les locaux. Il était préférable qu’elle attende dans le public, au lieu d’être en loge. Mais elle regarde bien tous les jours Le Mag et me faire part régulièrement de son avis. Elle a du mal quand je me prends des réflexions dans la tronche, et c’est normal : c’est une maman.

« J’aspire aujourd’hui à autre chose que Secret story »

On parle d’une version du Mag en seconde partie de soirée. Vous sentez-vous prête à ce nouveau défi ?

Je pense que le programme en a le potentiel. Ce n’est pas quelque chose à laquelle j’avais forcément pensé. En terme de pression, on tourne déjà une quotidienne dans les conditions du direct. Si on fait une erreur, il n’y a pas de deuxième prise et quand on bute sur un mot, on ne peut pas couper. Je ne crois pas qu’une version allongée ou un vrai direct puisse apporter davantage de pression.

On annonce la venue prochaine de l’émission Allo Nabilla en première partie de soirée. Pourra-t-on vous y voir ?

Je ne vois pas qui est cette personne... Plus sérieusement, je ne souhaite pas m’exprimer sur le sujet.

Si une huitième saison de Secret story version all star devait arriver sur TF1, y participeriez-vous ?

Je n’ai rien contre le concept, mais je n’intégrerai pas cette émission. Je ne crache pas dans la soupe, j’aspire juste à autre chose aujourd’hui. J’ai d’autres envies et projets, alors c’est un non ferme et définitif. Pour autant, on m’a contactée pour revenir une semaine cette saison. J’ai pris le temps de la réflexion, mais ça ne correspondait pas à mon emploi du temps par rapport à NRJ12. Je privilégie cette chaîne aujourd’hui.