Baby boom : les conditions de participation du corps médical

Après deux saisons à Poissy, Baby boom déménage à l’hôpital André-Grégoire à Montreuil pour sa troisième salve d’épisodes. Et qui dit nouveau lieu, dit nouvelles problématiques. De niveau 3, l’établissement prend ainsi en charge les grossesses à hauts risques et les nouveau-nés présentant des détresses graves. La série-documentaire de TF1 proposera, dès le 17 septembre, en suite de Mentalist, des cas de figure encore jamais vus dans le programme.

« Ce changement de lieu donne accès à diverses typologies de familles aux préoccupations différentes et à un nouveau corps médical, explique Angélique Sansonnetti, directrice artistique de l’unité télévision du réel et des événements spéciaux chez Shine France. Une évolution essentielle pour générer de nouvelles histoires et montrer d’autres aspects de la maternité et de la naissance. » Au programme, toutes sortes de pathologies, comme les bébés prématurité ou encore les naissances gémellaires.

Franck Belot, chirurgien gynécologue et obstétricien, membre du corps médical cette saison, avoue avoir pris son temps avant d’accepter la proposition de la production et de TF1 pour le filmer au quotidien. « Nous avons longuement discuté avec l’ensemble du personnel de la maternité, notamment dans le cas de prises en charge atypiques ou délicates ». L’équipe de l’hôpital André-Grégoire a exigé de revoir les images avant leur diffusion, mais précise que cette condition a été justifiée uniquement « pour des raisons médico-légales ».

Un privilège auquel visiblement tout le monde n’a pas eu le droit à juger les propos de Géraldine, une sage-femme participant au programme : «  J’ai vite oublié les caméras même si c’était plus difficile en salle de repos ou au poste de soins où j’espère ne pas avoir dit trop de bêtises ! »