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Ben (Secret Story 7) : « Avec la sortie de Tara, j’ai senti que tout le monde pouvait être en danger »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 27/06/2013 à 18:54 Mis à jour le 30/06/2013 à 18:16

Ben, le père factice de la famille Vanderbeck, a préféré sortir du jeu pour voir les jeunes fleurir dans la maison des secrets. Ayant pris tout le monde de court, il livre pour Toutelatele son ressenti sur ses trois semaines d’aventure et son impression sur les relations humaines

Clément Gauthier : Pourquoi avez-vous décidé de quitter délibérément l’aventure Secret Story ?

Ben  : La famille Vanderbeck avait été découverte ce qui a signé la fin de l’aventure pour moi. J’ai ressenti au jour le jour la difficulté à vivre dans la maison. De plus, j’avais ce désir de sacrifice quand j’ai remarqué que Vincent et Julien avaient de bonnes chances de s’en sortir. J’ai pris le risque de partir pour faire annuler les nominations.

Vous sentiez-vous en danger pour le prochain prime ou souhaitiez-vous tout bonnement sauver les autres candidats ?

Je voulais sauver les autres candidats. J’ai senti le vent tourner avec tous les aléas des nominations. Même si Vincent n’est pas un ami, j’avais des relations d’intérêt avec lui. Il a quand même une cagnotte de presque 100 000 euros. Je voulais que les meilleurs aillent au bout. Avec la sortie prématurée de Tara, j’ai senti que tout le monde pouvait être en danger.

Le jeu devient-il lassant quand il n’y a plus de secret à garder ?

Repartir à zéro, sans cagnotte, c’est déstabilisant. Mais en même temps, c’est l’intérêt du jeu d’aller chercher les secrets des autres et de prendre l’argent où il se trouve. Du coup, il fallait absolument garder Vincent pour ne pas que l’argent parte de la maison.

Aviez-vous des appréhensions dès le Before Secret quant à préservation de votre secret commun Vanderbeck ?

Je pense que le secret était difficile à manœuvrer. On pouvait tout perdre dès l’entrée dans la maison, mais on a réussi à le conserver quinze jours, c’est une performance. Gautier et d’autres étaient très curieux de le découvrir, mais on s’est pas mal débrouillé pour le défendre.

« J’ai senti le vent tourner avec tous les aléas des nominations »

Auriez-vous préféré conserver votre secret d’origine ?

J’avais deux ou trois secrets personnels possibles. J’ai eu la malchance d’être à Tokyo lors du Tsunami. J’aurais pu avoir ce secret, car j’ai vécu une situation de catastrophe naturelle. Mais j’ai bien aimé le rôle du père qui était un bon rôle de composition.

Les secrets ne sont-ils pas selon vous prédestinés à être tous découverts grâce notamment aux nombreux indices ?

Je pense que certains étaient plus difficiles à trouver que d’autres. Celui des jumelles était découvrable comme celui d’Émilie sur lequel s’étaient penchées deux ou trois personnes quand je suis parti. Le plus difficile à trouver sera celui d’Alexia avec son jumeau parasite.

Partie 2 > Les tensions dans la maison


Comment est née votre inimitié avec Sonja ?

En tant que mari et femme, on a bien joué le jeu, on a été cordiaux et la première semaine s’est bien déroulée. Après il y a eu un détachement total. On n’allait pas se battre, mais ça a dérivé sur quelque chose de plus personnel et moi je ne voulais pas devenir trop proche. Cependant, je n’éprouve aucune rancœur contre elle.

Pourquoi tant de tensions arrivent à se nouer en si peu de temps à l’intérieur de la maison ?

Je pense que peu importe l’âge, en tant qu’humain, dans des situations de dépendance et de tensions quotidiennes, les problèmes se créent. Peu importe que l’on soit docteur, avocat, notaire ou autre, au bout de quinze jours dans la maison des secrets, tout le monde a les mêmes problèmes.

Selon vous, la jeunesse de Secret Story est-elle représentative de celle de l’extérieur ?

Je pense qu’elle est représentative de la jeunesse actuelle, une jeunesse plurielle. J’ai vécu un peu aux États-Unis et j’ai travaillé pendant 25 ans avec de jeunes Américains en tant que coach sportif. Même si en France, la donne est différente, la jeunesse se ressemble. Ils sont libres, ont de nombreux moyens de communication et saisissent les opportunités. Il y avait un bon mélange de jeunes venant d’endroits et de classes sociales différentes.

« J’aimerais beaucoup voir Sabrina en finale »

Comment voyez-vous l’attirance entre Anaïs et Julien ?

En tant que père, je trouve ça logique. Les deux sont beaux et très sympathiques, il est normal qu’ils s’attirent. En même temps, leur personnalité fait qu’il n’y a pas de facilité de rapprochement, ils restent dans la retenue et je trouve ça beau.

Et comment voyez-vous le futur dans la maison pour Anaïs, Julien et a fortiori les autres habitants appréciés ?

Dans la maison, j’aimerais beaucoup voir Sabrina en finale. Elle vient d’un endroit où elle n’a peut-être pas la chance de bâtir de grands projets. Elle a ici une superbe opportunité. En finale de préférence avec Anaïs et Julien. Mais que le meilleur gagne.