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Benjamin Castaldi (Tahiti Quest / Secret Story) : « Je reste un animateur de grosses machines, en direct, avec un fort enjeu »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 14/02/2014 à 18:37 Mis à jour le 17/03/2014 à 23:54

Depuis ses débuts à la télévision en 1994 aux côtés de Michel Drucker (avec sa chronique cinéma dans Studio Gabriel sur France 2), Benjamin Castaldi s’est installé sur M6 (Nouvelle Star, Loft Story, etc.) puis sur TF1 avec Secret Story. À partir du 14 février, les téléspectateurs le retrouveront sur Gulli avec le jeu d’aventure Tahiti Quest où des familles s’affrontent dans des épreuves où la cohésion est de mise. Rencontre.

Clément Gauthier : Pourquoi avez-vous accepté d’animer le jeu d’aventures Tahiti Quest ?

Benjamin Castaldi : Le format avec des familles qui s’affrontent sur une île paradisiaque à travers des défis physiques et sportifs m’a bien plu. Il y a une grosse différence avec Koh-Lanta puisque les éliminations sont dues aux épreuves et non pas au choix d’autres participants. Et puis, il n’y a pas de survie.

Était-ce compliqué de réaliser le grand écart entre Tahiti Quest et Secret Story, s’adressant à un public différent ?

Ça a été assez facile, car les mômes me connaissent bien et je pense qu’ils m’apprécient. Je les fais rigoler. Ça s’est très bien passé et il n’y a pas eu de round d’observation. Ils étaient fans dès le début donc c’était plutôt agréable.

En terme de présentation, qu’avez-vous appris de cette nouvelle expérience ?

Il n’y a pas de pression, on a un prompteur et aucune fiche. L’expérience humaine était nouvelle pour moi. Passer trois semaines avec une équipe technique de production et les familles, c’est différent.

Votre point de vue sur le cocon familial a-t-il changé ?

Ce que j’ai trouvé très bien dans le format, c’est l’appréhension des rôles de chacun. De plus, les enfants ont appris que leurs parents n’étaient pas forcément les plus forts. Eux ont peut-être appris à faire plus confiance à leurs enfants. Au niveau des relations familiales, il y a du positif.

« Sur Secret Story, on a de l’adrénaline, sur Tahiti Quest, de l’émotion »

Y’a-t-il une charge émotionnelle plus forte dans la présentation de ce programme que dans Secret Story ?

Évidemment, car sur Secret Story, on a de l’adrénaline, et sur Tahiti Quest, de l’émotion avec des petits bouts de chou qui se mettent à pleurer à l’élimination, après avoir échoué dans l’épreuve physique. C’est très émouvant. On a qu’une envie, c’est de les prendre dans les bras pour les consoler, mais on ne peut pas.

Après toutes ces émissions, où se situe désormais votre préférence ?

Ce que je sais faire c’est du grand divertissement et je reste un animateur de gros événements, de grosses machines en direct avec un fort enjeu. Ça me fait « kiffer » comme disent les jeunes.

Après toutes ces années passées chez TF1, leur proposez-vous des concepts ?

Pour l’instant non, car je viens de passer un an à travailler sur des choses très différentes. Maintenant, je vais rentrer dans une autre phase et, éventuellement, faire des propositions.