Broadchurch (France 2) : le créateur de la série commente le dernier épisode

Attention, cette news contient des spoilers sur la fin de la saison 1 de Broadchurch

Dans deux entretiens accordés au magazine Entertainment Weekly et au site internet Digital Spy, le créateur de Broadchurch, Chris Chibnall, a été invité à commenter l’ultime épisode de la saison 1. De la révélation du coupable à l’ambiance sur le tournage, ce dernier a dévoilé les dessous du phénomène britannique.

Comment Chris Chibnall a-t-il eu l’idée du meurtrier ? « L’identité du tueur m’est venue à l’esprit une ou deux semaines après avoir rédigé mon premier brouillon. Je me suis simplement levé un matin et j’avais la résolution en tête, ce qui n’arrive jamais et qui n’arrivera probablement plus jamais ! A partir de ce moment-là, j’ai modifié mon brouillon et le script final n’a plus jamais changé. Il fallait que ce soit Joe pour deux raisons : a) l’histoire de Broadchurch devenait celle d’Ellie et b) l’histoire de Broadchurch devenait celle de deux familles ébranlées par le même drame. Cette fin me semblait désormais inéluctable ».

Sur la genèse du projet, Chris Chibnall confie avoir écrit certains personnages pour des comédiens qu’il avait déjà choisis, comme avec le révérend Coates. « Le personnage d’Ellie a été écrit pour Olivia Colman depuis le départ, mais je ne pensais pas qu’elle accepterait ! Celui de Susan aussi, je l’avais écrit pour Pauline Quirke, dont je gardais un excellent souvenir dans The Sculptress ».

Le créateur de Broadchurch a d’abord été le premier surpris de son succès. « Les réactions du public ont très largement dépassé toutes nos attentes. C’est même difficile pour moi d’en parler tant cela est extraordinaire (…)  » explique-t-il ainsi.

A noter qu’en Grande-Bretagne, les téléspectateurs n’ont appris qu’à la fin de la saison 1 que la série serait de retour pour une seconde salve d’épisodes. Une décision délibérée du créateur. « C’était plus dur qu’on ne peut le penser de ne pas annoncer avant que nous étions reconduit pour une saison 2. Mais c’était agréable de pouvoir dire directement aux téléspectateurs qu’une série qu’ils avaient appréciée serait de retour. Une sorte de « merci d’avoir regardé, nous serons de retour ! » »