C à vous : quelle audience pour Nicolas Sarkozy chez Anne-Elisabeth Lemoine ?

C’est une rentrée chargée pour Anne-Elisabeth Lemoine, aux manettes de C à vous. Ce mercredi 4 septembre, la journaliste de France 5 a reçu l’ancien Chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, aux plus hautes fonctions de 2007 à 2012 et en pleine promotion de « Passions » qui se vend comme des pains au chocolat.

Les relations chaudes entre l’ex-Président et Emmanuel Macron ont fait l’objet d’une question, et notamment sur les différences avec celles, glaciales, partagées avec son successeur à l’Elysée : « Quand un Président m’appelle, me demande à mon avis, il sait très bien que je n’en parlerai pas à la presse. Si François Hollande me l’avait demandé, je vous donne ma parole d’honneur que je l’aurai fait. Mais le risque était assez faible car il considérait horrible de me demander quoi que ce soit ». Il a aussi avoué qu’Emmanuel Macron et lui-même étaient « en accord » sur plusieurs points.

Une rentrée homogène pour C à vous

Interrogé sur la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy est resté droit dans ses bottes : « Dans les dix ans, on devra ajouter un an à l’âge légal du départ à la retraite. Quand je suis passé de 60 à 62 ans, tout un tas de gens m’en ont voulu et d’autres ont été reconnaissants. Mais avec cette mesure, on a sauvé le régime ». Interrogé sur ses affaires libyennes par Patrick Cohen, le Président s’est montré ferme : « Tous ceux qui ont fait ça pour des raisons politiques, médiatiques, crapuleuses... auront à rendre des comptes ».

Du côté des audiences, il n y a eu aucun effet « Sarko » quel qu’en soit le sens puisque le magazine a retenu l’attention de 913 000 téléspectateurs, soit une part de marché s’élevant à 5.8%, contre 6 et 5.9% les deux premiers jours. Cette performance, à l’équilibre, reste bien en-deçà du rythme effréné imposé à la concurrence par Anne-Elisabeth Lemoine lors du premier semestre 2019. Sur les coups de 20 heures, le talk s’est conclu avec C à vous, la suite, proposé devant 395 000 irréductibles (2%).