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Camille Lherbier (Cut !) : « Cette série a été une vraie révélation pour moi ! »

Marion Olité
Publié le 01/10/2013 à 18:21 Mis à jour le 08/10/2013 à 15:18

La nouvelle série de France Ô, Cut , a débuté lundi 30 septembre à 18h45. Elle se déroule sur l’île de la Réunion et met en scène une poignée de personnages aux motivations diverses, dont celui de Marion, le « love interest » de Jules. Camille Lherbier, qui incarne ce personnage de Lolita opportuniste, revient sur une expérience marquante.

Marion Olité : Comment êtes-vous arrivée sur le projet Cut ! ?

Camille Lherbier : C’est vraiment un pur hasard. Depuis l’âge de 15 ans, pour arrondir mes fins de mois, je suis inscrite dans une agence d’hôtesse à l’île de la Réunion. Cette dernière m’a appelé pour passer un casting vidéo. Je pensais que c’était pour une pub locale. Je ne m’attendais pas du tout à ça ! J’ai passé le casting complètement à l’arrache. Ils m’ont rappelé pour m’expliquer le projet Cut !, et j’ai été carrément emballée... et stressée !

Il s’agit de votre première apparition à la télévision. Aviez-vous de l’expérience dans le domaine de la comédie ?

Non, vraiment aucune. Je n’avais jamais mis les pieds dans un cours de théâtre. Je n’ai même jamais pensé un jour à devenir comédienne. Et puis, ça a été une vraie révélation...

Comment avez-vous vécu cette toute première expérience de tournage ?

Il y avait un vrai mélange entre acteurs très expérimentés, avec vingt ans de carrière, et d’autres qui débutaient comme moi. On a été très aidés par les comédiens qui nous faisaient répéter, et les réalisateurs qui ont été très présents. On avait entre six et neuf séquences par jour, à apprendre pour le lendemain. Sur quatre mois de tournage, c’est vraiment très formateur. J’ai appris à une vitesse grand V.

« Marion est prête à tout pour arriver à ses fins »

Pouvez-nous nous dire quelques mots sur votre personnage et son évolution dans Cut ! ?

Elle s’appelle Marion, a 22 ans et travaille dans l’agence de communication de Charles. C’est un personnage que j’avais du mal à assumer au début. Elle est très opportuniste, vénale, prête à tout pour arriver à ses fins. Au final, elle va tomber amoureuse de Jules et changer complètement de philosophie par rapport à sa vie. Elle se rend compte que l’argent ne fait pas le bonheur, qu’elle est comme tout le monde et qu’elle a un cœur ! L’évolution est super, donc je suis vraiment très contente d’incarner ce personnage.

Comment s’est passée la collaboration avec Sébastien Capgras, qui incarne votre petit ami Jules ?

On a eu ensemble de nombreuses scènes compliquées à gérer, et souvent assez torrides. Mon personnage se retrouve régulièrement dénudé, car elle est un peu allumeuse. On ne se connaissait pas, mais ça s’est super bien passé. Il y a eu un bon transfert d’émotion entre nous, et on a su rester super naturels. Seb met à l’aise les gens. Quand on rigole sur certaines scènes de Cut !, c’est pour de vrai !

Quel souvenir vous a marqué durant le tournage de Cut ! ?

La première fois que j’ai dû pleurer, ça a été une catastrophe. Je n’arrivais pas à me faire pleurer ! Du coup, on m’a mis des cristaux de menthe dans les yeux. Ça m’a fait tellement mal qu’on a dû arrêter le tournage. Stéphane Meunier, le réalisateur, a dû me vider tout un pot de sérum physiologique dans les yeux ! Après j’ai eu le temps de m’entraîner, et de progresser. Un mois avant la fin du tournage, j’arrivais à me faire pleurer sur commande, sans même penser à quelque chose de triste.

Cette expérience vous a-t-elle donné envie de poursuivre dans cette voie ?

Oui, je vais m’installer à Paris et prendre des cours de théâtre. Je faisais des études dans l’audiovisuel, mais pour des métiers comme scénariste ou réalisatrice. À la base, le cinéma me passionne, donc j’aimerais beaucoup tourner dans des longs-métrages. Mais j’ai adoré l’expérience de Cut !. Je n’étais pas comédienne, et en quelques mois de tournage, j’ai réussi à me voir évoluer dans mon jeu. D’ailleurs, quand je vois mes premières apparitions dans la série, je me dis « Mon Dieu, quelle horreur ! », mais je suis plutôt fière de moi sur la fin.