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Ce que American Horror Story dit de l’homosexualité

Tony Cotte
Publié le 08/11/2012 à 16:58 Mis à jour le 08/11/2012 à 17:05

Après une apparition dans la première salve d’American Horror Story, Sarah Paulson campe un rôle plus important dans le deuxième chapitre de la série, celui de Lana Winters. Cette journaliste se rend au manoir Briarcliff, un asile dirigé par l’église catholique, pour enquêter sur les lieux et son nouvel arrivant, Kit Walker. Une quête qui va bouleverser son existence...

« J’ignorais que j’allais revenir sous les traits d’un personnage différent. J’ai travaillé avec Ryan Murphy (créateur de la série, ndlr) à plusieurs reprises au fil des années. J’ai fait un pilote pour lui, qui n’a jamais vu le jour. J’ai joué dans Nip/Tuck. Je l’avais également rencontré par le biais d’un bon ami, il y a de nombreuses années. Quand j’ai su que j’allais être de retour dans la série, j’ai accepté sans savoir ce que j’allais interpréter », explique-t-elle au site Collider.com.

Visiblement, l’interrogée ne regrette pas une seconde d’avoir eu une confiance aveugle en Ryan Murphy : « Ce qui était génial, c’est que nous avons reçu les scripts des quatre premiers épisodes d’un coup. Je dois dire que mon sentiment a été partagé à la lecture : une part de moi a été horrifiée par ce qui se passe et une autre totalement excitée à l’idée de jouer ces scènes. »

Le duo Ryan Murphy et Brad Falchuk ont déjà exploré le thème de l’homosexualité à de nombreuses reprises au cours de leurs différentes productions. Ici, Sarah Paulson interprète une lesbienne. Pour elle, le papa de Glee parvient à traiter ses personnages gays de la même façon que les autres et ne craint pas de faire de leur sexualité un élément important des intrigues. «  Ce qui arrive [à mon personnage] au fil des épisodes est essentiellement lié à sa sexualité. (...) C’est sa façon à Ryan de faire passer le message que les homosexuels sont avant tout
des gens comme les autres
 », précise-t-elle.

Puis, l’actrice revient sur l’évolution des mœurs, à l’heure où le sujet a été particulièrement abordé lors de la campagne électorale américaine : « Parfois j’ai l’impression que l’on vient de loin, mais ce n’est pas tellement le cas. Quand vous prenez du recul, vous vous rendez compte que ce qui arrive à Lana Winters en 1964 ne pourrait plus se reproduire aujourd’hui. Du moins, pas de cette manière. Mais par d’autres biais sans doute... »