Cérémonie des Gérard de la télévision 2010
Pour débuter en beauté cette cinquième édition des Gérard, la première catégorie est celle du Gérard de l’animateur accroché à sa chaîne comme un vieux morpion à sa couille, où sont « lauréables » Michel Drucker dans Vivement dimanche, Claire Chazal dans le JT, Jean-Pierre Foucault dans Qui veut gagner des millions, Christophe Dechavanne dans La Roue de la fortune, Jean-Pierre Pernaut dans le JT et William Leymergie dans Télématin. Et ce dernier remporte le premier parpaing de la soirée. Sans grande surprise, l’animateur n’est pas présente, « il a dû rester accroché à sa couille », lance Frédéric Royer.
Deuxième catégorie de la soirée, celle du Gérard de l’animateur qui avant, manquait de présence à l’écran, et qui maintenant manque de présence sur l’écran. Et si Alexandre Debanne, « lauréable » et présent dans l’assemblée, ne remporte pas le prix tant espéré, il est coiffé au poteau par Laurent Boyer dans Que sont devenues nos stars ?. Il devance ainsi Laurent Petitguillaume (dans Côté maison), Flavie Flament (dans Les Rois du casse), et Marie-Ange Nardi. Ce avant de décerner le Gérard du reubeu cool de Canal, remis à Mouloud Achour (face à Abdel Alaoui, Kamel le magicien, et Ali Baddou).
Chaque année, certaines émissions se distinguent avec une pléiade de nominations. C’est le cas de Qui veut épouser mon fils ? pour cette cinquième édition, nommé notamment dans la catégorie Gérard de l’émission où tu t’inscris pour te taper une meuf et où au final, tu te tapes la honte. Et sans grande surprise, la télé-réalité de dating de TF1 remporte le prix, et est l’occasion de poser une supposée question de téléspectateur, quant à l’absence de Maman cherche l’amour dans la liste des lauréables. « C’est normal, l’année prochain on fait Le Gérard de l’émission où on nique ta mère ! » A cette occasion, Valérie Damidot, décidemment fan puisqu’elle était présente l’an passé, débarque et feint d’être la mère d’Arnaud Demanche...en imitant Marie France de Qui veut épouser mon fils ? !
Après le Gérard de l’émission au titre mensonger, remporté par La Ferme célébrités, place au Gérard de l’arriviste qui serait prêt à vendre les organes de ses enfants en échange d’une émission, n’importe quoi, n’importe où, mais une émission, tenez, voilà un rein, je vous fais les deux pour un prime-time. Si Qui veut épouser mon fils ? est une nouvelle fois citée, par le biais de son animatrice Elsa Fayer, et alors qu’Eric Naulleau, lauréable pour Ca balance à Paris, est dans la salle, c’est Faustine Bollaert, dans Dilemme, qui remporte le « gros lot ».
Le trio fait alors une pause pour évoquer les catégories auxquelles les téléspectateurs ont échappé, les Gérard ayant soit disant été « aseptisées ». Les inconditionnels ont ainsi échappé au « Gérard de l’animateur dont on a dit qu’il était mort du cancer alors que tout le monde sait très bien qu’il est mort du Sida », « Gérard de la vieille pute frigide à la tronche tellement botoxée qu’elle ressemblera bientôt au troisième frère Bogdanov », « Gérard du déchet alcoolo tellement imbibé que plus personne n’ose allumer une clope en sa compagnie de peur de provoquer une explosion », ou encore le « Gérard du putain d’enculé d’imbécile de connard à la con »... ( ! )
La compétition reprend avec le « Gerard de l’animateur qui porte bien son nom » avec, dans les lauréables, Steevie Boulay, Jacques Legros, Karl Zéro et Jean-Pierre Pernaut. L’ancien acolyte de Laurent Ruquier remporte la palme, et brille, lui aussi, par son absence... A l’inverse, un des lauréables de la catégorie Gérard de l’animateur qui porte mal son nom est présent dans la salle, à savoir Magloire. Ce dernier, opposé à Christine Bravo, Alex Goude, et Françoise Joly, remporte le gros lot, qu’il vient chercher sur scène.
L’animateur de TF6 semble prendre la chose avec humour : « Je ne m’y attendais pas du tout ! » lance-t-il, avant de remercier ses patrons, et de s’autorpoclamer comme celui qui fait « la tapette sur TF6, M6 et ailleurs ! » Il saisit l’occasion pour dire bravo au trio pour leur humour, avant de tenter de se saisir de son trophée... et de constater que celui-ci est un véritable parpaing !
Place ensuite à la catégorie du « Gérard de l’animateur qu’on n’a pas envie de voir en slip ». Entre Pierre Ménès, Arlette Chabot, Jean-Marc Morandini, Pascal Bataille et Laurent Fontaine et Eric Zemmour, le choix s’est porté sur ce dernier. S’il est absent, son acolyte de toujours Naulleau, lui, est bien là, et monte sur scène, appelé par le trio. Ce dernier, pince-sans-rire, lance aux présentateurs, pour tenter de les coincer : « Je propose que vous vous mettiez tous les trois en slip ». Comme à ses habitudes, Arnaud Demanche ne se démonte pas : « Je vous donne ma parole d’honneur que vous nous verrez en slip ce soir » Affaire à suivre.
En attendant, la compétition reprend, et les téléréalités sont une nouvelle fois à l’honneur, avec le Gérard de l’émission, quand tu vois les candidats, tu milites pour l’avortement. Dilemme remporte le prix, face à Secret story, Next, L’Amour est aveugle, Qui veut épouser mon fils ? et L’Ecole des fans. Ce avant de céder place à la catégorie du Gérard de l’animateur qui s’est trompé de métier.
Face à Bruce Toussaint, « qui anime un remake du Petit rapporteur avec Tout le monde il est beau alors qu’il a une gueule à vendre des assurances chez Groupama », Jean-Michel Aphatie, « en charge des interviews politique au Grand journal alors que quand il parle, on dirait une pub pour du cassoulet », Eric Naulleau, « qui anime l’émission culturelle Ca balance à Paris alors qu’il a plutôt une tête à rendre la réplique à Philippe Chevallier dans Ma femme s’appelle Maurice » et William Carnimolla, « chantre de la beauté des femmes rondes dans Belle toute nue alors qu’il est plus tata que Zaza Napoli », c’est Jean-Marc Morandini, « qui anime l’émission de faits divers Présumé Innocent alors qu’il a le sourire d’un Raëlien dissident qui sonne chez toi à 7h30 pour t’expliquer comme c’est merveilleux de voir couler le sang d’une chèvre offerte aux Elohims » qui gagne. Ce dernier n’est, sans grande surprise, pas de la partie, une absence expliquée en une phrase par Arnaud Demanche : « Il a quitté le monde de la télévision, et le monde des humains ».
Vient le tour des animatrices d‘être la cible des moqueries du trio, avec le Gérard de l’animatrice que les chaînes se refilent comme un herpès à chaque rentrée. Pour le décerner, une habituée du genre est appelée : Karime Lima, qui a à son actif une bonne dizaine de chaînes différentes. Elle s’en amuse d’ailleurs, et, après avoir donné le nom de la gagnante, Elsa Fayer, elle lance : « Elsa en a déjà eu pas mal pour Qui veut épouser mon fils, donc je le prends. Moi je ne suis accrochée à aucune couille comme un morpion. Et comme c’est bientôt noël, je suis en offre spéciale, donc à toutes les chaînes... Merci ! »
Le Gérard suivant est celui de l’émission où on te fait croire que tu peux réussir un mille-feuilles de gambas et asperges vertes pochées minute aux cinq épices sur son coulis de Saint-Jacques au Pouilly-Fuissé et sa salade de jeunes pousses du marché au miel de lavande, alors que t’as déjà du mal à faire cuire tes coquillettes. Toutes les émissions culinaires y passent, mais c’est Masterchef qui remporte le gros lot, avant l’énoncé du nom du prochain Jean-Luc Delarue bonsoir bonsoir aaaaaaagagGFA GAGAGAgGG GAAAAAAAAAH RAAAAAAAAH GU GU GU GU NICHONS, remporté par Julien Lepers « OH OUI OH OUI OH OUI OH JE L’AIME CE JEU AAAAHAHAHAAH GGAGAGAGGA ! ».
Le Gérard de la pub tellement stressante qu’elle te donne envie de débrancher ta télé, renoncer à la société de consommation et aller t’entraîner dans un camp d’Al Qaeda au Yemen est pour sa part décerné à La pub Optic 2000 avec Johnny qui gueule « Woptic 20000000 ! », avant quelques catégories traditionnelles, telles que « l’accident industriel » décerné à Ca va s’Cauet ou le Gérard de l’actrice qui bénéficie des réseaux de son futur ex-mari, remis à Arielle Dombasle, dans la pub Jocker +, le nouveau jeu à gratter de la Française des jeux, seule lauréable.
La cérémonie touche à sa fin avec le Gérard de l’animatrice qu’il faudrait supprimer (du PAF) pour Faustine Bollaert , décidemment gâtée ce soir, et le Gérard de l’animateur qu’il faudrait éliminer (du PAF) décerné à Michel Denisot dans Le Grand journal. L’émission se clôture avec le Gérard du meilleur générique de fin, remis aux Gérard avec « une musique entraînante et festive avec Bécassine, le Capitaine Haddock, Skippy le kangourou, un noir, Lady Gogol, Jacques Chirac, Superman, l’exhibitionniste de Mont de Marsan, des ballons, King Kong, Pikachu, Babr, Garfield et le chariot des desserts »....