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Charlène (Mariés au premier regard) : « Quand Florian m’a embrassée, j’étais un peu gênée »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 11/12/2017 à 15:21 Mis à jour le 10/02/2019 à 12:29

Charlène forme avec Florian, le couple phare de cette deuxième saison de Mariés au premier regard. Les deux tourtereaux ont eu un coup de foudre au moment de se découvrir et ils semblent vivre un rêve éveille. Charlène est revenue sur l’ensemble de son aventure tout en distillant quelques indices sur l’évolution de sa « love story » avant le nouvel épisode ce lundi 11 décembre à 21 heures.

Joshua Daguenet : Qu’est-ce qui a convaincu une femme de votre caractère, manager dans la vie de tous les jours, de confier votre vie privée à la science et aux experts de M6 ?

Charlène : Je consacrais beaucoup de mon temps à mon travail avec un schéma de vie très basique. C’est surtout une histoire de confiance qui permet de s’en remettre aux experts et à la science. J’avais beaucoup d’interrogations à l’égard du programme, mais ma démarche n’était pas celle de me marier à tout prix, mais faire une recherche sur soi, se poser les bonnes questions.

Lors de votre présentation, vous aviez avoué faire fuir les hommes parce qu’ils craignaient d’avoir rencontré une femme superficielle. N’est-ce pas un comble quand on habite Saint-Tropez ?

J’habitais aux alentours de la ville et j’y suis allée pour des raisons professionnelles. C’est certain que Saint-Tropez n’est pas très propice aux belles rencontres, mais il ne faut pas généraliser. La ville est comme moi, victime de son image alors qu’on peut y trouver des choses simples.

Les spécialistes ont estimé votre compatibilité avec Florian à 76%. Maintenant que vous connaissez ses principaux traits de caractère, que représentent selon vous les 24% manquants pour une parfaite harmonie ?

Il faut savoir apprécier les défauts des autres pour entrer en harmonie. L’incompatibilité ne devrait pas être un frein, il faut savoir vivre avec l’autre et ses défauts. Pour moi, on s’en fiche de ce chiffre. Ce qui importe est de savoir ce qui nous a réunis.

Au moment de recevoir l’enveloppe indiquant votre prochaine union avec Florian, vous avez été submergée par l’émotion. Quelles ont été les premières images traversant votre esprit suite à cette annonce et en découvrant le prénom de votre futur mari ?

Jusqu’au bout, on n’y croit pas ! Le suspense a été gardé. Je m’étais montrée exigeante donc quand j’ai vu cette enveloppe, j’ai su que cet homme m’acceptait pour tout. Je me suis alors dit qu’il pouvait être le bon.

« Ma démarche n’était pas celle de me marier à tout prix »

Lors de cette scène, vous vous dites déjà engagée et évoquez « l’homme de votre vie ». Tout ceci est concentré en trois minutes à l’antenne quand il faut à la plupart des gens, des années ou des dizaines d’années pour trouver leur moitié. Finalement, l’humain est trop exigeant en amour…

Oui, très certainement. Du moins, on ne porte pas nos exigences où il faudrait les avoir. Dans cette expérience, on laisse de côté toute la partie superficielle et malheureusement, aujourd’hui, cela peut nous faire fermer les yeux sur les choses du quotidien.

L’annonce de votre mariage à vos proches s’est déroulée en grand comité lors d’un repas. N’avez-vous pas risqué une sacrée gamelle en souhaitant mettre les petits plats dans les grands ?

Si, complètement (rires). L’aventure en elle-même est un gros risque donc on n’est plus à ça près. Il faut savoir prendre des risques si l’on veut vivre de belles choses dans la vie.

Dans l’épisode de ce 11 décembre, vous présentez Florian à votre famille sur Grenoble. Quels principaux changements avez-vous constatés entre les premiers contacts et lors de cette nouvelle rencontre ?

Il s’est passé quelques semaines entre ces deux moments. Florian m’avait déjà fait rencontrer une large partie de sa famille donc pour moi, il était évident de pouvoir l’emmener où j’ai grandi et s’imprégner de la personne que je suis. Avec ces plusieurs semaines, la famille prend confiance et il y a eu beaucoup d’échanges téléphoniques. Et quand une famille vous voit heureuse, elle accepte plus facilement l’autre.

« En voyant cette enveloppe, j’ai su que cet homme pouvait être le bon »

Avant d’accepter Florian comme époux, vous avez marqué un temps d’arrêt pour vous adresser à la mère de celui-ci. Était-ce un choix calculé ?

Ce n’était absolument pas calculé. J’avais envie de montrer une marque de respect et prouver en quelques secondes que j’avais de bonnes intentions. Après, je ne pouvais pas savoir ce que j’allais faire ou dire avant d’entrée dans cette mairie parce que j’aurais pu être accueillie différemment et je ne sais pas si j’aurais eu le courage. En voyant le visage et le sourire de cet homme, j’ai eu envie de rassurer et être fidèle à moi-même. Je ne pouvais pas rassurer tout le monde et pour moi, le pilier de la famille est la maman. Avec ce chapelet ayant appartenu à ma grand-mère que je lui ai mis dans la main, j’ai voulu lui montrer ma sincérité.

Qu’avez-vous ressenti quand, quelques secondes plus tard, Florian a pris l’initiative de vous embrasser ?

J’étais un peu gênée et je crois que cela s’est vu. On se sent transporté, ailleurs, et un milliard d’yeux sont posés sur vous. Heureusement qu’il a pris l’initiative car je serais restée plantée là. À ce moment-là, le contact physique était très rapide et son initiative ne m’a pas dérangée, elle n’a pas été envahissante.

Très vite, votre couple a séduit les téléspectateurs et de votre côté, vous avez déclaré « Il a répondu à toutes mes attentes ». Quelles étaient-elles ?

J’avais besoin d’être rassurée vis-à-vis de l’homme qu’on m’avait destiné. Aujourd’hui, c’est facile d’envoyer des paroles donc il fallait des actes. Pour nous deux, comme la famille est importante, Florian a donné beaucoup de preuves de son engagement personnel. Après, il reste un homme, il conserve une pudeur à propos de ses sentiments.

Vous avez beaucoup échangé au cours de votre première nuit commune. Quels ont été les sujets les plus brûlants ?

Nous avons évoqué les raisons qui nous ont poussés à intégrer cette aventure. Nous avons appris à connaître l’autre, ses blessures, et la nuit a été propice à tout cela. Il a fallu tout reprendre à zéro car hormis les 76%...

La production a-t-elle été présente et interventionniste dans les tâches administratives nécessaires à un mariage ?

Bien sûr. Je n’avais pas pensé me marier avant cela donc c’est quelque chose de nouveau et il faut savoir se protéger. Être conseillé est important et nous avons vu des juristes et des personnes compétentes.

« Les téléspectateurs ont un réel intérêt pour notre histoire »

Les téléspectateurs vont assister à l’étape de l’aménagement dans cet épisode six. Avez-vous eu des différends concernant les goûts, les attentes ?

Lors du premier aménagement, j’avais des obligations professionnelles donc nous avons vécu ensemble, mais pas de manière récurrente. Nous nous rejoignions le week-end. J’ai tout de suite su qu’il me laissait une place, mais ce n’était pas vraiment chez nous. Dans ces moments, nous apprenons réellement à apprendre de l’autre.

Ce 11 décembre va se poser la question si votre mariage avec Florian va finir en divorce ou non. Avec toute cette complicité affichée, le suspense peine à se préserver…

Y’a-t-il du suspense depuis le départ ? Beaucoup de gens qui ne croient plus en l’amour vont imaginer des couacs. Eux-mêmes se mettent le doute en tête, mais il faut aller au bout de l’expérience pour savoir si on peut rester mariés. Ce ne sont évidemment pas trois experts qui peuvent répondre à cette question.

En phase avec le programme, vous avez posté des photos de Florian et vous sur les réseaux sociaux. Si votre union se confirme à l’issue de l’émission, est-ce un objectif de maintenir la notoriété de votre couple acquise auprès du public ?

Non, pas forcément. Les images diffusées avancent en même temps que le programme donc cela me semble essentiel de le faire car les personnes ont un réel intérêt pour notre histoire. Après, c’est bien de retrouver une vie classique, normale et se protéger. Je m’exposerai seulement si je le souhaite car la médiatisation a du bon et du moins bon. Toutes les semaines, on parle de Florian et moi, mais une fois le programme terminé, nous reprendrons une vie normale.