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Charles (Les Ch’tis) : « J’en ai marre d’en prendre plein la gueule »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 25/12/2013 à 18:36 Mis à jour le 29/12/2013 à 11:56

Charles, Carlito pour les intimes, est un personnage historique des Ch’tis. Souvent calme et serein, il s’est affirmé à Hollywood et est parfois sorti de ces gonds. Le Dj très actif au quotidien - « Fondé la », son single avec IbOz en est la preuve - s’est confié à Toutelatele sur son aventure Hollywoodienne.

Clément Gauthier : Regrettez-vous votre début d’aventure et votre relation avortée avec Adixia ?

Charles : Je ne le regrette pas dans le sens où j’ai été sincère dans ma démarche. J’ai vécu la chose pleinement même si j’ai eu un peu de mal à relever la tête derrière.

Pourquoi vous êtes-vous autant investi dans ce début de relation ?

Je suis têtu [Rires]. Et cette fille me plaisait vraiment. Elle a fait la démarche de venir vers moi. J’ai essayé de corriger les choses qui pouvaient ne pas lui plaire et, au final, je me suis rendu compte qu’elle cherchait plus à allumer les garçons qu’autre chose. Du coup, j’ai laissé tomber.

Pourquoi avez-vous été au centre de tant de polémiques ?

Je fais partie des personnes gentilles et à l’écoute. Ça n’est pas forcément le cas de tout le monde. Certains ne sont pas prêts à écouter la critique et s’énervent facilement. Ce n’est pas mon cas. C’est donc une « facilité » de s’attaquer à moi. Cette année, je me suis beaucoup plus rebellé, car j’en ai marre d’en prendre plein la gueule alors que souvent, je ne suis pas fautif.

Vous avez souvent été sur le départ, mais vous êtes finalement resté à chaque fois. Pourquoi ?

Partir aussi loin des proches pendant tant de temps, c’est compliqué. Le fait de se sentir mal dans le groupe influe également et donne des envies de départ. Dans ces moments, j’ai trouvé du soutien auprès de Vincent et Hillary, ce qui m’a poussé à rester. Il y a aussi eu Sofiane et Julie. Dans les moments de doute, on se rend compte qu’on s’aime tous plus ou moins et qu’on a tous un attachement.

Avez-vous une part de responsabilité dans votre mise à l’écart ?

Il y a une part de responsabilité de tout le monde. Je n’ai rien à me reprocher, j’ai donné le meilleur de moi-même en vivant mon aventure. Je suis resté naturel et sincère.

L’absence de votre mère, quand celle des autres est arrivée, vous a-t-elle blessé ?

Je l’ai très mal vécu, car je fais partie des anciens. Ça fait deux ans que je suis là pour W9 donc je n’ai pas apprécié d’être mis de côté par rapport à ça. Ma mère a autant sa place que celle de Hillary ou de Tressia. Surtout qu’au niveau du nombre de semaines de tournage depuis le début, je suis au-dessus de ces deux personnes-là. Le moral a été atteint et ça m’a pourri ma fin d’aventure. Les autres autour de moi ont eu le soutien de leur famille, ce qui est la chose la plus importante dans la vie.

« On ne veut pas montrer que je suis pote avec Vincent et Hillary »

Pourquoi les relations entre Hillary, Vincent et vous se sont-elles dégradées ?

Elles ne se sont pas dégradées. On ne s’est vraiment disputés qu’une fois, à l’arrivée des Marseillais, car j’ai estimé que leur comportement avait changé. Par rapport au nombre de discussions que j’ai, chaque jour, avec Vincent et Hillary, peu sont montrées. On a l’impression que ce que l’on dit n’est pas intéressant, qu’on nous zappe. On ne veut pas montrer qu’on est des potes. Pourtant, on est tout le temps ensemble, du matin, quand je vais les réveiller, jusqu’au soir. L’émission ne montre pas cette relation entre nous.

La notoriété vous attire-t-elle ?

Ce n’est pas qu’elle m’attire, mais quand elle est en place, on s’y habitude assez vite. C’est plaisant, mais ce n’est pas facile tous les jours. On a plus de vie sociale. On a l’impression qu’on appartient aux gens. Parfois, on dirait qu’ils veulent nous forcer à prendre des photos alors qu’on n’a pas forcément le temps ni l’envie.

Seriez-vous partant pour rebondir sur d’autres programmes de télé-réalité ?

Je ne ferme aucune porte. J’attends des propositions. J’aimerais surtout progresser professionnellement. Que ça m’apporte quelque chose d’encore plus grand, car à Hollywood, au niveau du DJing, ce n’est pas le bon milieu. C’est plus la vie des stars et du cinéma que le milieu des DJ.