Christophe (Tout le monde veut prendre sa place spécial trophée des champions) : « Il vaut mieux faire envie que pitié »
Avec ses 130 victoires, Christophe Bourdon a marqué l’histoire du jeu présenté par Nagui, en devenant le premier candidat à franchir la barre symbolique des 100 succès. Mordu de cinéma, le Belge est revenu pour Toutelatele sur son expérience et son retour pour ce tournoi des champions.
Joshua Daguenet : Vous êtes-vous préparé pour cette émission afin d’affronter au mieux les plus grands champions ?
Christophe : Non, je suis venu comme ça parce qu’on ne connaissait pas les thèmes à l’avance. Je n’ai pas eu l’esprit de compétition pour cette semaine, mais seulement le plaisir de jouer.
Lors de votre règne, au fil des victoires, avez-vous été confronté à un surplus de pression ?
Sincèrement non, car je ne m’attendais pas à aller aussi loin. J’ai dû être stressé pour une victoire où un voyage à Tahiti était en jeu, car je rêvais d’y aller. Cette émission se déroule au jour le jour.
Durant ces plusieurs mois, vous avez dû multiplier les trajets entre la Belgique et la France...
Oui parce qu’on tournait six jours par mois et durant ce temps, la production nous loge à l’hôtel.
« Les gens sont lassés de voir la même tête pendant plusieurs mois »
Quelle a été votre réaction lorsque votre record est tombé ?
Je n’ai jamais participé pour être le premier, quand un autre a eu cette chance je me suis dit tant mieux pour lui. Une dame m’a alors écrit sur les réseaux sociaux, elle n’était pas contente, car un champion allait me battre et elle ne le trouvait pas sympa (rires). Mais si on m’a battu, c’est que la personne a mérité cela.
Est-on marqué lorsqu’on quitte le jeu ?
Oui parce qu’une famille se créée. On fait partie de l’émission et lorsque j’ai quitté l’aventure, il y a eu des pleurs et je suis tombé dans les bras de plusieurs personnes.
Vous avez été battu trois fois avant de céder votre fauteuil. Après deux avertissements, aborde-t-on la partie différemment ?
Je m’étais dit que la troisième fois, je ne tenterais pas de rester. Il vaut mieux faire envie que pitié. Les gens sont lassés de voir la même tête pendant plusieurs mois et je n’ai aucun regret d’avoir pris cette décision.