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Comment The CW compte sauver Beauty and the beast

Tony Cotte
Publié le 11/09/2013 à 16:49 Mis à jour le 19/12/2013 à 00:19

Au mois d’avril dernier, le renouvellement de Beauty and the beast par The CW a pu surprendre au vu de l’érosion d’audience affichée par la série et sa mauvaise compatibilité avec The Vampire diaries le jeudi soir. La version moderne de la fiction avec Linda Hamilton et Ron Perlman a, en réalité, bénéficié d’un certain facteur chance, son diffuseur ayant déjà à l’époque annulé 90210, Emily Owens MD et Cult suite à des contre-performances plus significatives.

En plus d’être l’un des premiers projets de Mark Pedowitz à son arrivée à la tête de The CW Television Network, Beauty and the beast est produit par CBS TV Studios qui, avec l’arrêt de 90210, n’a plus qu’un seul programme à l’antenne à l’issue de la saison 2012/2013. Le partenariat entre CBS et Warner Bros prévoit cependant un équilibre des deux entités dans la production de contenus pour la grille. De quoi assurer à la série avec Kristin Kreuk une immunité. D’autant plus quand la chaîne est en contrat avec Netflix incitant celle-ci à avoir un maximum de programmes avec un nombre important d’épisodes. Reste qu’en attirant un public plus âgé que The Vampire diaries, sans doute lié à sa tentative de lorgner du côté du « procedural », soit le schéma classique d’une affaire policière différente avec une conclusion du cas traité à la fin de chaque épisode, Beauty and the beast doit impérativement revoir sa copie.

C’est alors qu’en coulisse, la série aux onze executive producers, un effectif anormalement élevé, voit l’arrivée d’un dénommé Brad Kern. Si la dernière expérience télévisuelle du nouveau venu, Human target, n’a pas de quoi impressionner les équipes en place, l’intéressé n’est autre que le showrunner de Charmed pour The WB. Pour son retour au bercail, Brad Kern est ainsi nommé « co-showrunner » et compte bien débarrasser la bête de son bât. Dès lors, il prend en charge, seul, l’écriture du season 2 premiere, fait part de son intention de donner plus d’épaisseur aux personnages, développe toute une mythologie et impose une nouvelle dynamique auprès des auteurs avec une vision à plus long terme.

De nouveaux visages vont faire leur apparition

Mais ce nouveau pedigree implique des bouleversements. Lors du Comic Con de San Diego en juillet dernier, Jennifer Levin et Sherri Cooper, à l’origine de la série, évoquent le départ du personnage de Joe Bishop, malgré le fort engagement de son interprète Brian White sur les réseaux sociaux. Le binôme annonce également une présence plus importante pour J.T., joué par Austin Basis. « Il fera partie intégrante de la série. Nous ne l’avions pas assez exploité l’an dernier », reconnaît le duo. Sur Twitter, celui-ci en profite pour annoncer un Beauty & the beast désormais « multidimensionnel » avec, notamment, « plus d’humour, plus d’action, plus de mystère ». Jennifer Levin et Sherri Cooper, elles, semblent entendre les critiques des téléspectateurs et promettent une évolution dans le rôle de Jay Ryan, alias la « Bête », qui devrait justifier davantage le titre de la série.

Des nouveaux visages vont également faire leur apparition. Ce 10 septembre, le site Deadline annonce l’arrivée de l’actrice Amber Skye Noyes sous les traits de Tori, une jeune femme que Cat (Kristin Kreuk) et Vincent (Jay Ryan) prennent sous leurs ailes, à ce jour pour trois épisodes. L’actrice bénéficie cependant d’une option dans son contrat pour obtenir un éventuel statut de régulière.

À noter que dès le 7 octobre, Beauty and the beast est priée de paître dans une nouvelle case horaire, le lundi soir, en suite de Hart of Dixie. Une combinaison qui s’inscrit dans une volonté de toucher un public plus jeune. Désormais, la belle et la bête de The CW ont 22 épisodes pour faire à nouveau leur preuve.