Crossing lines : l’intérêt d’une coproduction internationale pour TF1

À partir du 17 octobre, TF1 proposera chaque jeudi en première partie de soirée sa série Crossing lines. Cette coproduction internationale est une occasion en or pour le diffuseur de répondre à certaines de ses obligations et lui a permis d’acquérir une certaine expérience en la matière.

« Le modèle de la coproduction internationale est véritablement intéressant, confirme Sophie Leveaux, directrice artistique des acquisitions pour la Une. Ce nouveau territoire (...) nous permet de découvrir des concepts inédits dans des écritures nouvelles et complémentaires à l’offre du marché américain qui nous fournit Unforgettable, Person of Interest et tous les primes à succès diffusés sur TF1.  », Celle-ci précise que, pour ce modèle, les showrunners sont beaucoup « plus libres » dans leur démarche artistique.

TF1 a également l’obligation de placer 12.5% de son chiffre d’affaires dans la production d’œuvres audiovisuelles françaises et/ou européennes. De fait, Crossing lines est une aubaine pour la chaîne privée. « Ce projet correspondait aux attentes de TF1 qui avait pour ambition d’investir dans des œuvres européennes, explique Céline Roux, responsable à TF1 Production. Ces projets européens nous permettent d’investir jusqu’à 10% de notre obligation légale dans des films tournés en anglais mais à certaines conditions. » La Une a ainsi pour consigne de respecter plusieurs règles, comme un pourcentage minimum de financement français et de dépenses en France ainsi que la présence d’Européens sur les postes clés artistiques et techniques (comédien, auteur, réalisateur, monteur...).

« Crossing Lines nous a ouvert des portes et j’ai envie d’être ambitieuse pour notre prochaine coproduction internationale », conclut Céline Roux.