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Daniela Martins (Hétéro, mais pas trop) : « Je ne pourrais jamais me détacher totalement de la télé-réalité »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 21/10/2013 à 13:02 Mis à jour le 01/11/2013 à 15:42

Avec le modeling, les concours de miss, la télévision et le théâtre, Daniela Martins a un emploi du temps bien rempli. Un temps candidate de Secret Story version française puis portugaise, la brune avance désormais avec de multiples ambitions. Présentatrice de l’émission de AB1, Hétéro mais pas trop, Daniela Martins a fait part de toutes ses vérités à Toutelatele.

Clément Gauthier : Pourquoi avoir débuté par la case télé-réalité ?

Daniela Martins : J’habitais au Luxembourg et j’avais envie de faire de l’artistique. Le seul moyen était de passer par là. Je me voyais mal débarquer à Paris en provenance d’un petit pays de 500 000 habitants, sans maîtriser la langue, et dire : « Bonjour, je veux faire de l’artistique » Ça m’a plutôt réussi, car j’ai fait les bons choix.

Comment vous êtes-vous retrouvée aux commandes des plateaux de Hétéro mais pas trop ! ?

AB m’a contacté via mon site en me disant qu’ils avaient une émission à me proposer. J’étais contente, car, jusqu’à présent, j’avais eu de petites émissions qui m’ont permis de me forger. Avec AB, on passe à un autre niveau. J’ai donné ma réponse de suite, car l’idée me plaisait, étant entourée de beaucoup d’homosexuels. Il y a un côté manipulation et jeu d’acting donc j’ai vite été conquise par l’émission.

Quel rôle jouerez-vous précisément dans l’émission ?

Je vais faire les lancements et me mettre dans le jeu parce que dans certains épisodes, il y aura des rendez-vous très particuliers, je vais donc m’adapter à la situation. Si Cara se fait masser par les prétendants, moi aussi je vais me faire masser.

Quelle est la plus-value de ce programme ?

Je pense que c’est un programme qui plait, car on regarde tous des émissions de télé-réalité, qu’on aime ou non. Encore plus s’il y a de l’amour et de la manipulation. Et puis, cette émission a tout pour plaire au grand public, aux adeptes de télé-réalité et surtout aux homos.

Pourquoi l’émission plairait-elle plus aux homosexuels ?

Parce que les hétéros ne jouent pas un rôle. Ils vont être eux-mêmes alors que les homos vont devoir manipuler pour gagner les 60 000 euros s’ils repartent avec Cara. Moi, pour 60 000 euros, je veux bien mentir et me faire passer pour une homosexuelle. Je pense que les homos vont aimer le challenge, faire l’hétéro et, parfois, le macho.

« Moi, pour 60 000 euros, je veux bien mentir et me faire passer pour une homosexuelle »

Quel message véhicule l’émission ?

Il faut vraiment se méfier des apparences et ne pas toujours se fier à son cœur, car parfois on peut tomber amoureux de la mauvaise personne. Ça m’est arrivé et, des fois, il faut écouter un peu plus sa tête. Si Cara n’écoute que les garçons qui lui plaisent, peut-être qu’elle va se tromper. Par contre, si elle commence à analyser les actes et les gestuelles et qu’elle se pose les bonnes questions, elle trouvera la réponse.

Cette émission sera-t-elle une rampe de lancement pour de futurs projets télévisuels hors télé-réalité ?

Je ne pourrais jamais me détacher totalement de la télé-réalité mais je refuse d’en faire en permanence. Si j’ai d’autres projets plus solides à côté, qui m’apportent quelque chose de beaucoup plus intéressant que la télé-réalité, j’en profiterai. Je ne pourrais jamais nier ce que j’ai fait, d’ailleurs je fais un one woman show sur la télé-réalité [Daniela Martins passe de la télé à la réalité, ndlr]. Mais ce serait mentir de dire que je veux continuer là-dessus. Je veux faire autre chose.

Quels sont vos prochains projets concrets ?

Mon spectacle continue. C’est le fruit de plusieurs mois de travail, de collaborations avec deux auteurs et un metteur en scène fantastique. Sans oublier mes cours de théâtre pris après la télé-réalité. Et puis, je vais être l’égérie d’une nouvelle gamme pour une marque de soins capillaires internationale.

En tant qu’animatrice, voudriez-vous poursuivre dans la télévision ?

Évidemment, mais je ne veux pas faire que ça. Pour l’instant, j’analyse tout type de projets qu’on me propose. Je crois que je suis mal placée pour refuser quoi que ce soit. Si ça me plait, je vais accumuler plein d’expériences et peut-être qu’un jour je vais me focaliser sur un projet bien précis... ou pas.