Danse avec les stars > Grégoire Lyonnet, la rage de vaincre d’un breaker
Avant la quatrième saison de Danse avec les stars, Grégoire Lyonnet a été le partenaire de Marthe Mercadier, Véronique Jannot et Laura Flessel. Autant dire que chaque saison, sa participation a été plus ou moins de courte durée. En 2013, il accompagne Alizée et décroche la victoire. Une première pour cet ancien champion de France de rock acrobatique.
Chez les Lyonnet, la danse est une affaire de famille. « Mon père a été mon professeur jusqu’à mes 16 ans, se souvient-il. Il m’a appris les fondamentaux. Après, même si j’ai changé de mentor, il a toujours été mon meilleur conseiller. » Au bord d’une piste ou sur un plateau télévisé, le jeune homme écoute toujours ses parents. Mieux, à chaque saison du concours de TF1, Grégoire a le droit au débrief dominical. Si sa famille l’encourage et suit de près ses performances, elle a également su ne pas imposer cette discipline dans son parcours. « Je remercie mes parents pour ça, indique-t-il. Ils ne m’ont jamais poussé. J’ai toujours été libre dans mes choix. » Jusqu’à 15 ans, le garçon considère la danse comme un loisir, « rien de plus ». Mais à partir de cet âge, il souhaite progresser et passe au niveau supérieur.
« Je n’ai pas envie d’être le même dans trois ans que celui que je suis aujourd’hui »
« La danse sportive pioche plusieurs éléments à gauche et à droite pour en faire une compétition. Être sélectionné dans une compagnie ou être en première ligne sur un spectacle n’est pas l’ambition. Tout ce qu’on apprend c’est à être le plus performant pour gagner ». Une rage de vaincre qui l’habite au quotidien et qui lui ouvre, au début de l’année 2011, les portes de Danse avec les stars. La suite on la connait ; les contrats se multiplient pour Grégoire Lyonnet. Mais avant d’accepter la moindre proposition, celui-ci a un critère bien défini : « Grâce à l’émission, je peux me permettre de prendre du temps pour m’entraîner, progresser et faire évoluer ma danse. Je n’ai pas envie d’être le même dans trois ans que celui que je suis aujourd’hui. » S’il conçoit que l’argent est évidemment un facteur, il lui sert surtout de pouvoir s’offrir « du temps libre pour des entraînements ».
Au printemps 2013, il accepte notamment l’aventure de The Full Monty, le spectacle musical au théâtre Comédia : « Concrètement, j’étais assistant-chorégraphe de Fauve [Hautot, ndlr].Quand elle avait un doute sur quelque chose, je donnais mon avis et, surtout, j’aidais les comédiens au cas par cas. » Un rôle de pédagogue dans la continuité de ce qu’il propose dans Danse avec les stars. « Le spectacle n’a pas très bien marché, mais ça reste une très belle expérience. » Autre point marquant sur son curriculum vitae : sa collaboration avec Marie-Claude Pietragalla en dansant dans sa compagnie. « Je suis un breaker et je fais de la danse de salon. Si on m’avait dit avant ça que j’allais rejoindre la troupe d’une danseuse étoile, je ne l’aurais jamais cru. C’était surréaliste ! »
Dans sa spirale positive, Grégoire Lyonnet ne réalise pas encore sa récente victoire à Danse avec les stars. Quant à savoir ce que cette performance lui a appris sur lui-même, le jeune homme ne semble pas avoir encore le recul nécessaire pour le définir. « Je ne sais pas trop. Peut-être ai-je réussi à donner ou redonner confiance à Alizée ?, s’interroge-t-il. Je n’avais pas vraiment conscience d’être capable de faire ça. »
Depuis le début de votre carrière, vous a-t-on prodigué un conseil qui vous a particulièrement marqué ?
Je ne sais plus de qui vient cette phrase, mais un jour on m’a dit d’essayer de danser comme soi-même et pas comme un autre. En se ressemblant à soi-même, on est meilleur. Un professeur de danse de compétition m’a également dit : « Vise la lune et tu atterriras au moins dans les étoiles ».
Quelle est la proposition la plus insensée que vous avez pu recevoir ?
Elles arrivent surtout via Facebook. Une fois, deux filles m’ont demandé de chorégraphier et venir à leur anniversaire où ils n’étaient que 15 invités. Mais généralement, les propositions professionnelles sont plutôt de bons projets.
Si vous deviez participer à Danse avec les stars en tant que « célébrité » novice dans cette discipline, avec quelle partenaire aimeriez-vous apprendre ?
Si j’étais une célébrité, je serais tellement content de participer à ce programme que n’importe quelle danseuse m’irait. [Il marque un temps d’arrêt.] Elles sont toutes géniales. C’est terrible ce que vous me demandez : je suis incapable de choisir entre mes cinq sœurs !