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De Grey’s Anatomy à Private Practice, la nouvelle vie de Kate Walsh

Emilie Lopez
Publié le 11/07/2011 à 12:40 Mis à jour le 25/07/2011 à 10:51

Après 5 ans à arpenter les couloirs du Seattle Grace, Addison Montgomery, alias Kate Walsh, quittait son ex-mari, le « Docteur Mamour » pour commencer une nouvelle vie à Los Angeles. C’est ce nouveau départ que propose de suivre Private Practice, le spin -off de Grey’s Anatomy. De passage en France pour le Festival de Télévision de Monte Carlo, Kate Walsh évoque cette nouvelle série, dans une interview empreinte de sourires et, surtout, d’un enthousiasme débordant...

Émilie Lopez : Vous êtes la star de Private Practice, spin-off de Grey’s Anatomy. Quitter une série avec un tel succès était un risqué conséquent...

Kate Walsh : Shonda (Rhimes, créatrice des deux séries, ndlr) m’a expliqué qu’il n’y avait plus grand-chose à écrire autour de mon personnage dans Grey’s Anatomy. On avait exploré toutes les options, l’histoire du triangle amoureux était réglée. Il était donc clair pour moi qu’il était temps soit de quitter la série, soit de faire un spin-off.

On retrouve dans Private Practice certains éléments comiques de la première saison de Grey’s Anatomy...

La première saison était plus légère effectivement : on m’a donné des choses plus drôles à faire. Puis, dans la seconde saison, cela devient plus sérieux. Tout ce qu’il se passait dans notre économie, et dans le monde entier, est arrivé sur le tapis, donc l’Addison que l’on connaissait au début est revenue sur le devant de la scène, plus forte et plus terre-à-terre.

Beaucoup pensent que la seconde saison de Private Practice est meilleure que la première. Quel est votre point de vue ?

La série s’est trouvée sur la seconde saison. Pour comprendre ce qu’est une série, cela prend plusieurs épisodes, voire une saison entière. Pour la première saison, nous n’avons eu que 9 épisodes (en raison de la grève des scénaristes, ndlr) mais Shonda a tout de même réussi à trouver ce qu’elle cherchait. Nous sommes donc revenus pour la seconde saison et avons trouvé notre propre identité et notre rythme : la série est devenue plus médicale, avec plus d’interventions, d’effets spéciaux, donc oui, c’est une seconde saison vraiment forte.

Notamment, le cliffhanger de fin de saison 2 est bluffant...

Il est incroyable ! C’est ce qui est dingue avec Shonda : elle écrit les choses, et on se dit « Mais comment on va faire ça ? Comment va-t-on pouvoir faire marcher ça ? ». Et ça fonctionne à chaque fois !


En raison des nombreux « cross-over » avec Grey’s Anatomy, Private Practice continue d’être « le spin-off » au lieu d’une série à part entière. N’est-ce pas frustrant pour vous ?

Pour moi, cela ne compte pas, parce que je m’éclate à faire ces cross-over. Les « storylines » sont toujours incroyables, elles incluent de plus Grant Show, qui incarne mon frère, et j’adore la relation entre nos deux personnages. Cela nous a vraiment aidés dans nos audiences : avec tout ce qu’il s’est passé dans notre pays, entre la crise, l’élection présidentielle, etc..., on avait vraiment besoin de quelque chose de fort pour attirer du monde. Et ces cross-overs ont créé une excitation...

On a, un temps, évoqué votre retour permanent dans Grey’s Anatomy...

C’est faux ! Grey’s Anatomy était génial, et j’ai adoré leur rendre visite de temps en temps. Mais ce serait revenir en arrière. Et il ne faut jamais le faire : cela n’a pas de sens.

En parallèle de Private Practice, on vous a retrouvé pour la première fois en cinq ans au cinéma dans Légion - L’armée des anges...

Ça fait déjà 5 ans ? Waouh je ne m’en étais pas rendue compte ! (rires) Je suis vraiment excitée par ce projet, qui est excellent selon moi. Et c’est quelque chose que je n’ai jamais fait auparavant. J’ai travaillé avec Dennis Quaid, Paul Bettany, etc. Cela m’avait manqué.

Retourner plus souvent au cinéma fait-il partie de vos projets ?

J’adorerais, mais cela dépend de mon planning sur Private Practice. On travaille dix mois par an donc en général je n’ai que deux mois de pause. Or je ne veux pas faire un film juste pour « faire un film ». Il faut que ce soit un projet qui me plaise.

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