Décès d’Alain Resnais, d’Hiroshima mon amour à Aimer, boire et chanter

Au lendemain des César et à la veille des Oscars, le cinéaste Alain Resnais est décédé ce samedi 1er mars, à l’âge de 91 ans. L’un des derniers maîtres du cinéma français disparait à quelques semaines de la sortie de son prochain long-métrage, intitulé Aimer, boire et chanter.

Dès les années 1950, le monteur et réalisateur s’était distingué au travers d’un documentaire poignant. Nuit et Brouillard a montré l’horreur « ordinaire » des camps de concentration, à travers des images d’archives et le quotidien « rationalisé » organisé par les Nazis. En 1959, il a signé Hiroshima, mon amour, un chef d’œuvre avec Emmanuelle Riva, d’après Marguerite Duras.

Durant plus de 50 ans de carrière, Alain Resnais a ensuite été couronné de prix, salué par la critique et applaudi par le public. Providence, Mon oncle d’Amérique, Mélo, Smoking / No Smoking, On connaît la chanson, Pas sur la bouche, Les Herbes folles  : autour de lui, le réalisateur a peu à peu formé sa troupe, avec Pierre Arditi, Sabine Azéma, André Dussollier ou Lambert Wilson.

Le 26 mars prochain, Boire, aimer chanter réunira Sabine Azéma, Hippolyte Girardot, Michel Vuillermoz, Sandrine Kiberlain et André Dussollier au cinéma. Il s’agit de l’adaptation de la pièce de théâtre Life of Riley d’Alan Ayckbourn.