Delphine Wespiser (Fort Boyard) : « Danse avec les stars ou Un air de star ? Pourquoi pas ? »

Alexandre Raveleau : Avant toute chose, doit-on vous appeler Miss France ou Juge Blanche ?

Delphine Wespiser : Juge blanche, forcément ! Je ne suis pas du tout à Fort Boyard sous le titre de Miss France. Je n’ai d’ailleurs pas l’écharpe.

Comment avez-vous rejoint l’aventure Fort Boyard ?

J’ai été très gentiment invitée par le Père Fouras pour aller dans cette cellule. Il m’a aménagé quelque chose de très frais parce qu’il pensait que ça apporterait un peu de contraste avec le côté flamboyant de la princesse aux cheveux rouges...

Quel est le rôle de la Juge Blanche au sein du concept ?

Quand une équipe n’a pas réussi à récupérer toutes les clefs, Blanche peut leur donner celles qui manquent. C’est grâce à elle s’ils peuvent ensuite aller dans la salle au trésor et récupérer un maximum de boyards pour leur association. C’est elle aussi, lorsque les candidats sont emprisonnés, qui leur octroie une seconde chance. La Blanche de cette année est plus souriante. C’est un petit peu la touche glamour du Fort Boyard.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le rôle joué par Willy Rovelli dans l’émission ?

Il s’agit du cuisinier du Fort. Je ne suis pas encore passé dans son restaurant, et je ne sais pas si j’irai un jour ! Il y a des spécialités très typiques... Pour Philippe Etchebest, il a concocté quelque chose de particulier. Je m’en souviens encore ! On a beaucoup ri.

Y a-t-il d’autres surprises prévues cet été ?

L’homme fort revient avec ses cotons-tiges ! C’est un personnage historique. Et cette année, il sera également dans la boue. Je ne me suis pas confrontée à lui non plus.

« Ce qui me plairait énormément, ce serait de présenter une émission. Quelque chose de très proche des gens. »

Fort Boyard est née avant vous. Quels sont vos premiers souvenirs de l’émission ?

Je la regardais très régulièrement l’été en famille. Nous étions tous sur le canapé. Plusieurs épreuves m’ont marquée comme celle avec les jarres, ou la salle du conseil avec les Maitres du temps. Là, j’ai pu enfin rencontrer le Père Fouras. Mon rêve. Ce qui est génial, c’est que l’émission n’est toujours pas démodée. Elle touche en plus tout le monde, des enfants jusqu’aux personnes âges. Je suis heureuse d’être chaque samedi soir dans le salon des gens. Il y a un côté proximité que j’aime, comme pendant mon année de Miss France.

Publicité, Fort Boyard... Vers quel domaine s’oriente votre carrière ?

Je fais encore énormément d’événements dans ma région, de dédicaces, des galas en tant que Miss France, en faveur des animaux aussi. À 21 ans, je n’ai pas envie de m’enfermer dans un plan de carrière. Tout peut aller tellement vite. Il y a six mois, jamais de la vie je n’aurais pu imaginer jouer un personnage dans Fort Boyard. Je suis ouverte à plein de choses. La publicité, l’acting... Ce qui me plairait énormément, ce serait de présenter une émission. Quelque chose de très proche des gens, sociétal, des confessions, ou alors rester dans les valeurs des animaux.

Valérie Bègue a remporté Un Air de star sur M6. Êtes-vous prête pour une éventuelle saison 2 ?

Pourquoi pas ? De toute façon, Un Air de star ou bien Danse avec les stars sont des émissions sympathiques. Je ne suis pas le genre de personne à aller dans certaines télé-réalités par contre... Les portes sont ouvertes.

Plus tôt dans la saison, Laury Thilleman a plongé sur TF1 dans Splash. Seriez-vous également tenté par un tel challenge ?

J’adore l’eau. Il n’y a pas de problème. Quand on a fait Fort Boyard, c’est qu’on est capable de repousser ses limites. J’ai quand même fait les cylindres, les blattes, la tyrolienne, le tapis roulant...

Avez-vous un conseil à l’attention de Marine Lorphelin pour l’après-Miss France ?

Je pense que le premier conseil serait d’aller se ressourcer dans sa famille, revenir dans la vie normale. Il faut se poser pour repartir de plus belle et prendre les bonnes décisions.