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Demain nous appartient : comment TF1 a organisé l’accident de bus ?

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 31/10/2018 à 16:20

Depuis l’été 2017, les téléspectateurs sont tenus en haleine par Demain nous appartient chaque jour en access prime time sur TF1. Après des intrigues amoureuses, dramatiques ou fantastiques, la série s’apprête à basculer dans un nouveau drame. Un accident de bus va bouleverser la vie des héros de Sète.

Le lycée Paul Valéry organise une sortie scolaire. Maxime, Bart, Jessica, Noor et Mathias sont accompagnés de Chloé, Sandrine, Anna et Clémentine. Sur le chemin du retour, leur bus percute une voiture conduite par un habitant bien connu de la ville de l’Hérault. Face à la gravité de l’accident, Marianne et Victoire installent un hôpital de campagne sur les lieux de la collision. L’accident sera distillé sur deux épisodes à découvrir le lundi 5 et le mardi 6 novembre. Dans un entretien accordé à Télé Star, Ingrid Chauvin explique que la production a travaillé pendant deux mois pour construire ce nouvel arche du feuilleton.

« L’accident en lui-même s’est déroulé sur cinq jours, avec des nuits complètes jusqu’à 5 heures du matin. Il y avait plus de cent personnes sur le plateau qui s’étendaient sur un kilomètre carré ! Une soixante de figurants ont été réquisitionnés, en plus d’une dizaine de comédiens de la série », explique-t-elle, tout en précisant que les équipes ont pu bénéficier d’un drone et d’une grue. « C’est hallucinant d’avoir obtenu ces moyens pour un feuilleton quotidien », souligne-t-elle.

Pour les besoins du tournage, une route de campagne a été bloquée et la production s’est attelée les services de la Sécurité civile de l’Hérault. « C’était impressionnant, pour nous, acteurs, de les voir réagir comme s’ils étaient en situation. Il y avait de vraies infirmières, de vrais ambulanciers, dix pompiers et quatre de leurs camions. Nous collions de manière poignante à la réalité », conclut-elle, tout en assurant que l’idée n’était pas de choquer le « jeune public » de Demain nous appartient.