Toutelatele

Dragon Ball Super sous le feu des critiques, des audiences plus faibles que One Piece

Par
Directeur exécutif en charge des contenus
Publié le 13/08/2015 à 17:39

Début juillet 2015, Fuji TV a créé l’évènement en lançant Dragon Ball Super , une nouvelle série dérivée de Dragon Ball après dix-huit ans d’attente. Dragon Ball Z a été diffusé dans plus de 70 pays à travers le monde. Akira Toriyama, le créateur de la série originale, annonçait lui-même le retour du manga. Et pourtant, le retour de la série légendaire déçoit fortement. C’est en effet la douche froide pour les fans qui critiquent la faible qualité du dessin animé.

Le mécontentement est tel qu’une pétition a été lancée pour faire pression sur la production, Toei Animation. Thomas Romain, l’un des rares animateurs français travaillant au Japon, est même allé plus loin en qualifiant le programme de « grave état pour l’industrie de l’animation au Japon » sur les réseaux sociaux.

Au Japon, le premier épisode a rassemblé 7.9% de part d’audience lors de son lancement à 9 heures du matin, contre 6% en moyenne pour Dragon Ball Kai, diffusé les mois auparavant dans la même case. Dragon Ball Super faisait alors moins bien que Sazae-san (14.7% de part d’audience), One Piece (9.9% du public), ou encore Chibi Maruko-chan (9.1% de part de marché). À titre de comparaison, dans le milieu des années 90, le dessin animé flirtait régulièrement avec la barre des 20% de part de marché

Le deuxième épisode, le 12 juillet, est tombé à 5.9% de part d’audience, et se classait septième des audiences. La semaine suivante, Dragon Ball Super remontait à 7% de part de marché et offrait à Fuji TV la cinquième lace des audiences, contre 8.1% de part d’audience pour One Piece.

Le 26 juillet 2015, le quatrième épisode est retombé à 6.3% de part de marché, quand One Piece fédérait 8.9% du public. Malgré les critiques grandissantes, Dragon Ball Super réalise donc des audiences encourageantes au Japon où la barre des 10% de part d’audience est difficile à franchir à cet horaire, sans pour autant avoir créé réellement l’évènement.