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Eleanore (Nice People)

Alexandre Raveleau
Publié le 05/07/2004 à 00:00 Mis à jour le 04/05/2011 à 16:39

Il y a un an, Eleanore était sous le soleil de Nice, sur TF1, dans la villa de Nice People. Avec Raimondo, Helder, Séréna, Prosper mais aussi Christophe Dechavanne, Doc Gynéco, Maïté et encore Sophie Favier, le loft made in TF1 avait été marqué par l’érosion des ses audiences, bien avant Les Colocataires de M6. Aujourd’hui, Eleanore est passée de l’autre côté des caméras et développe des concepts pour Endemol. Aux côtés de Vincent Lagaf’, parrain officiel, elle est également la marraine de coeur de la Fédération des Maladies Orphelines...

Alexandre Raveleau : Si je vous présente, un an après, toujours comme la candidate anglaise de Nice People, ça vous énerve ?

Eleanore : C’est la seule référence qu’a le grand public de toute façon. C’est vrai que ça fait un an, mais c’est toujours très frais pour moi. Les émotions ont été à la fois très fortes et bizarres.

Alexandre Raveleau : Qu’avez-vous pensé des Colocataires de M6 ?

Eleanore : Je dois être dans les 8% des accros qui ont regardé Les Colocataires ! (rires) C’est étrange d’ailleurs parce que je n’étais pas téléspectatrice de real tv avant Nice People. J’étais vraiment contre, voire choquée !

Alexandre Raveleau : Pourquoi avoir fait Nice People alors ?

Eleanore : La curiosité. Je me demandais si éthiquement j’étais capable de le faire. L’humain n’est pas vraiment fait pour rester enfermé. Et à l’intérieur, malgré ce que pensent les gens, on oublie jamais qu’on est filmé. En ce qui me concerne, je suis rentrée toute rose et je suis sortie noircie. Et je peux vous dire que c’est plus intéressant de le vivre que de le voir ! Même si, en France, c’est un peu plus dynamique et plus psy qu’ailleurs. Les Big Brother et autres ressemblent plus à des mauvaises séries...

Alexandre Raveleau : Les autres candidats - Helder, Raimondo, Katrin, and Co - ont pratiquement tous disparu. Que s’est-il passé ?

Eleanore : Ils attendaient, et espéraient, quelque chose d’énorme. Mais Nice People ce n’était pas Loft Story... D’abord, le public était lassé et puis surtout il n’y avait pas un contrat à la sortie, contrairement aux candidats du loft. Il a fallu se débrouiller tout seul. Moi, par exemple, j’ai accepté de rentrer parce que la société de production me promettait un job à la sortie.

Alexandre Raveleau : Et maintenant, vous continuez votre relation avec Endemol puisque vous y développez des concepts. Alors, quelle est la tendance aujourd’hui ?

Eleanore : La grosse réflexion, en ce moment, c’est la télé réalité positive. Les téléspectateurs n’ont plus envie de voir des personnes qui ne font rien de la journée. Star Academy par exemple c’est mieux. La Ferme c’est aussi une télé réalité positive.


Alexandre Raveleau : Vous préférez être derrière les caméras ?

Eleanore : En théorie, pour qui aime la télévision, c’est le job idéal, au cœur de la conception. Pour ma part, c’est un peu difficile quand même parce que je suis plus habituée à la télévision britannique. Alors, on essaie de fouiller autre chose que la real tv, comme les « Comedy Guest » par exemple. En Angleterre il y en a plein et ici, on a juste eu Burger Quiz... C’est pour ca que chaque jour, avec toute l’équipe, nous essayons de créer des concepts originaux, avec une liberté totale. Même si c’est vrai que, de temps en temps, on nous demande de recenser les « 100 plus grands fous rires »...

Alexandre Raveleau : Cette année, vous êtes également la marraine de cœur de la 9e campagne Nez Rouges. Comment avez-vous découvert la FMO (Fédération des maladies orphelines) ?

Eleanore : C’était en 2001, je travaillais au sein d’une agence de pub et nous nous occupions de leur campagne. Le travail était difficile puisque personne ne connaissait cette fédération. Et j’y ai rencontré des gens vraiment formidables. Ensuite, en entrant dans la villa (ndlr de Nice People), la production nous avait demandé d’apporter un objet que nous devions offrir aux autres candidats. J’avais amené des nez rouges... Ca devait se passer pendant le prime et puis l’ouverture des valises n’a eu lieu que dans la villa...

Alexandre Raveleau : Le 5 juin dernier, vous avez ouvert la campagne Nez Rouges. Quel a été l’impact de la journée ?

Eleanore : Les gens sont très durs. Il est très difficile d’arrêter les familles pour leur parler des maladies orphelines. Par exemple, nous avions organisé une conférence de presse et il n’y a eu que trois journalistes... J’ai donc demandé à Endemol de m’inviter sur un plateau pour nous aider. N’ayant pas d’actu, ils ont refusé. J’ai juste fait Cauet sur Europe 2... Le combat est difficile. Les journalistes préfèrent parler des 1 an de Prosper et Eleanore...

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5, rue Casimir Delavigne
75006 PARIS