Toutelatele

Emilie Boiron > Entretien avec la protégée de Cauet

Tony Cotte
Publié le 30/12/2008 à 14:45 Mis à jour le 04/06/2010 à 14:24

Qu’on se le dise : Emilie Boiron n’est pas une potiche ! A l’antenne de Paparanews, l’émission people de Virgin 17, cette ancienne miss Suisse se veut loin des ex-reines de beauté improvisées animatrice le temps d’un plateau en introduction d’un programme de télé-réalité étranger. Petite protégée de Cauet, la demoiselle est déterminée à se faire un nom sur les petits comme sur les grands écrans. En préambule de sa carrière dans le paysage audiovisuel français, Emilie Boiron présente une « émission décalée » sur la TNT où l’humour potache de son mentor rencontre l’impertinence d’un Petit journal people. Retour avec l’intéressée sur son rôle, son parcours et les célébrités...

Tony Cotte : Mannequin, actrice et désormais animatrice. Avez-vous finalement trouvé votre voie ?

Emilie Boiron : J’aime bien me diversifier, je suis une touche-à-tout. Aujourd’hui, je fais moins de mannequinat. La télévision et le cinéma sont deux domaines qui m’intéressent énormément.

Vous auriez résumé le métier de mannequin à « faire la potiche ». Etre animatrice apporte quoi de plus dans votre cas ?

Je ne suis pas très photos ni défilés. En séance, nous n’avons pas l’occasion de nous exprimer en tant que mannequin. Nous sommes posées, prises pour des potiches, on ne sourit pas, il n’y a aucune expression et ça ne m’intéresse pas.

En tant qu’animatrice pour Paparanews, votre physique est pourtant exploité...

Je ne me contente pas de lire un prompteur. Je participe à l’écriture de mes lancements, je peux dire ce que je pense et je m’impose beaucoup plus dans cette fonction.

Quelle a été votre réaction en apprenant que Cauet était le producteur de l’émission ?

Je le savais dès le départ en participant au casting. Mais je vis en Suisse, notre regard est différent de celui des français. Nous ne voyons pas les personnalités de la même manière. Nous sommes un peu indifférents de la cote de popularité d’une personne qui travaille à la télé. Pour moi, ce n’était pas très important, même si son nom est une caution. Travailler avec Cauet reste très intéressant, je ne retire que des bonnes choses de notre rencontre.

Une version coquine de Paparanews déconseillée aux moins de 16 ans est proposée le samedi soir. Quelle est la différence avec la version dite « soft » ?

Tout ce qui est flouté dans la version soft y est décuplé. Nous proposons également un « strip hot » en détournant les images d’une sex tape ou nous diffusons également une enquête avec des montages comme, par exemple, un strip-tease de Sarah Palin (rires).

Mis à part sa version sexy, en quoi Paparanews se distingue des nombreuses émissions du genre qui utilisent également l’humour et la légèreté pour traiter du sujet ?

A l’inverse des autres, nous n’avons pas la prétention de donner des scoops. Notre contenu est plus intemporel. Savoir qui embrasse qui n’est pas notre objectif, nous nous intéressons à détourner les informations de la presse people et rendre le tout décalé. C’est avant tout une émission humoristique.

Le 2 janvier prochain, Paparanews proposera un best of de l’année people. Quel est, selon-vous, l’événement 2008 dans l’actualité des célébrités ?

(elle hésite) Il y en a beaucoup, je vois ça toute la journée. L’élection de Barack Obama a été un réel événement. On peut également citer les mésaventures d’Amy Winehouse ou encore le couple Angelina Jolie et Brad Pitt. Ce n’est pas très original, mais ce sont les plus fréquemment cités.


En tant qu’ancienne Miss Suisse Romande que pensez-vous de toute l’affaire Valérie Bègue, qui, pour le coup, a marqué l’actualité people ?

Le comportement du comité Miss France est ridicule. Une reine de beauté qui ne remet ni son écharpe ni sa couronne est absurde. Je me mets du côté de Valérie Bègue, ce n’est pas très respectueux pour une personne qui a représenté la France !

Avez-vous l’équivalent d’une Geneviève de Fontenay en Suisse ?

L’organisation est en train de changer, mais à mon époque il s’agissait de Laurence Behard Hérard. Elle est vachement plus relax (rires). On peut rigoler avec elle et passer de bons moments, mais aujourd’hui je ne suis plus trop l’actualité de Miss Suisse. Je suis passée à autre chose...

Vous avez l’habitude de traiter des rumeurs dans Paparanews. Certaines circulent à votre sujet : vous auriez pu être James Bond Girl dans Casino Royale ?

On revient là-dessus... (silence) C’est un sujet que je n’ai plus envie d’évoquer. J’en ai beaucoup parlé en Suisse, il y a eu des choses qui m’ont fait du mal.

Nous allons donc également éviter la prétendue relation avec Alain Delon...

Ça aussi c’est extraordinaire !

... Et celle avec Sean Penn ?

J’ai passé beaucoup de temps avec Alain Delon. J’ai l’âge de sa fille, ce serait compliqué. Quant à Sean Penn, j’ai simplement discuté avec lui lors du Festival de Cannes.

Dès lors que vous parlez avec un homme cela se termine donc en relation ?

C’est rigolo effectivement. Si les gens croient ça, tant mieux pour eux. Ce n’est pas non plus tous les jours que l’on a l’occasion de discuter avec Alain Delon et Sean Penn. Tout le monde n’a pas cette chance, je ne vais pas m’excuser pour ça.