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Eve Angeli (Norbert commis d’office, 6Ter) : « J’ai été durement boycottée... »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 19/04/2019 à 18:23 Mis à jour le 19/04/2019 à 18:28

Ce vendredi 19 avril, Eve Angeli sera candidate de Norbert commis d’office à 21 heures sur 6Ter. La chanteuse se confie sur sa participation à l’émission de Norbert Tarayre. Elle évoque également les conséquences de son passage dans La Ferme Célébrités sur TF1 sur sa carrière.

Benoît Mandin : Votre ami Eric a sollicité la production de Norbert commis d’office. Comment avez-vous réagi lorsque vous avez appris votre inscription à l’émission de Norbert Tarayre ?

Eve Angeli : Tout était une question de savoir de qui ça venait. Vu qu’Eric est mon meilleur ami et que j’adore Norbert Tarayre, j’étais plutôt contente. C’était l’occasion de voir deux personnes que j’aime beaucoup. Je n’y ai vu aucune entourloupe.

Dans quel état d’esprit avez-vous relevé ce challenge ?

On veut toujours donner le meilleur de soi-même surtout quand on est perfectionniste. Peu importe le domaine, je le suis systématiquement. Il est sûr que j’aurais été plus à l’aise dans la musique. Même si je suis une grande gourmande, cuisiner n’est pas la tâche que je fais le plus au quotidien. Je me limite à du basique. J’avais un peu de pression pour satisfaire mon meilleur ami et Norbert Tarayre.

Comment définiriez-vous votre rapport avec la cuisine ?

Elle est vitale pour moi puisque je suis une grosse mangeuse (rires). Je vais toujours plus favoriser la quantité que la qualité dans mon quotidien. Je cuisine des produits très simples : légumes, pâtes, laitage… Le meilleur adjectif pour qualifier mon style de cuisine est la générosité.

« J’ai été tellement critiquée pour un oui ou pour non que maintenant ce qu’on pense à grande échelle n’existe pas »

Quid de votre niveau ?

Avant ma participation au Dîner presque parfait il y a quelques années, je n’avais pas confiance en moi. J’y ai été candidate à deux reprises donc je pense m’être améliorée. Je me mettrais un 7 sur 10.

Vous attendiez-vous à être présentée comme un « criminel de la cuisine » ?

Non, pas à ce point ! Mon meilleur ami est dans l’exagération et le public va pouvoir le découvrir (rires). Venant de lui, cela ne me vexe pas. Mais si ça avait été des gens complètement neutres, j’aurais été vexée. Cela peut paraître comme une attaque gratuite, car je ne suis pas si nulle.

Comment avez-vous abordé le défi lancé par Norbert Tarayre ?

Toujours avec l’esprit de compétition. A travers cette émission enrichissante, on ne peut que se dépasser. Cela pouvait ne pas être pire que le plat que j’ai réalisé (en préambule de l’émission, ndlr). Je souhaitais avant tout m’enrichir sur le plan personnel. A ce moment-là, je ne pensais honnêtement pas aux téléspectateurs. Vu que je fais de la télé depuis vingt ans, j’ai dépassé l’appréhension du regard de l’autre. J’ai été tellement critiquée pour un oui ou pour un non que maintenant ce qu’on pense de moi à grande échelle n’existe pas. Seul le positif me porte.

Redoutiez-vous l’avis final de votre meilleur ami Eric ?

Oui, mais avec un bon coach comme Norbert Tarayre, je pensais vraiment le surprendre. Quand on est aussi bien coaché, on arrive à reproduire tout ce que nous apprend le professionnel. Je n’avais pas trop d’appréhension, j’étais persuadée de pouvoir y arriver.

« Je ne veux plus faire des émissions qui me mettent en péril »

Quel bilan tirez-vous de cette aventure ?

Je suis assez bonne élève et j’apprends très vite à condition que le professeur me passionne. Je suis allée dans Norbert commis d’office, car le feeling est passé tout de suite avec Norbert Tarayre il y a quelques années. Je savais que j’allais être un disciple et que Norbert serait un bon Maître Jedi.

Diriez-vous que Norbert Tarayre a changé votre manière de cuisiner ?

Quand je ne suis pas coachée, chassez le naturel et il revient au galop (rires). Je reste sur mes basiques à savoir mettre beaucoup d’épices et ne pas forcément surveiller la cuisson. Il faudrait que Norbert Tarayre vienne habiter chez moi et me donne des cours au quotidien pour voir une différence (rires).

Le public pourrait-il envisager de vous voir dans Le meilleur pâtissier célébrités sur M6 ?

Le problème est que la pâtisserie fait appel aux mathématiques à travers les mesures de dosage. Il y aurait beaucoup de boulot… Je suis encore moins douée en pâtisserie qu’en cuisine. Ce serait un challenge énorme de participer à une telle émission. A part un gâteau au yaourt ou un quatre-quarts de temps en temps, je ne fais pas de gâteau. Si j’y participe, je serais la pire candidate de l’histoire !

Avez-vous été sollicitée par TF1 pour une émission comme Danse avec les stars ?

Je lève un peu le pied au niveau télé-réalité. Danse avec les stars est plus un concours. Cela aurait pu m’intéresser, mais TF1 estime que « niveau personnalité » le public me connait trop humainement parlant. Leur but est de faire découvrir la personnalité cachée des célébrités donc la production ne voit pas ce qu’il y aurait à découvrir de plus.

« Avec Francky Vincent, notre collaboration a plus été un gros buzz »

Cela a-t-il été aussi le cas pour Je suis une célébrité : sortez-moi de là ?

Sincèrement non et dans tous les cas, j’aurais refusé. Je ne veux plus faire des émissions qui me mettent en péril. Danse avec les stars est plutôt un challenge magique. On devient belle, on apprend à être gracieuse… Dans les programmes où on nous met la tête à l’envers et bouffer des araignées, c’est non. Il n’y a que Fort Boyard où je me fais violence chaque année pour l’association.

Dans les années 2000, vous avez participé à La Ferme Célébrités. En avez-vous souffert pour la suite de votre carrière ?

Même si j’ai gagné en popularité auprès du tout public, ça m’a été sévèrement reproché dans le métier. Les radios m’ont sorti de leurs programmations et depuis je n’ai jamais eu aucune diffusion sur ce support. Sans les radios, un chanteur finit par agoniser. C’est pour cela que j’ai volé de mes propres ailes grâce aux réseaux sociaux et aux sites participatifs. Les maisons de disques ont fini par me rendre mon contrat, car personne ne voulait jouer mes titres… J’ai été durement boycottée. C’est hallucinant de voir qu’en France, on fait autant d’amalgames
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En 2016, vous êtes apparue dans Les Mystères de l’amour sur TMC…

Si Jean-Luc Azoulay (producteur des Mystères de l’amour) nous lit qu’il n’hésite pas à me contacter. Tourner dans une série me plait énormément. Ce n’est pas très compliqué et c’est ludique.

Parallèlement, avez-vous d’autres projets ?

Depuis 2018, on est en tournée avec Le clan des divorcées. La pièce de théâtre n’a plus que deux représentations : ce sera à Blois le 25 et le 26 avril. Je vais aussi avoir un spectacle hommage à France Gall qui va tourner cet été partout en France. Concernant l’album avec Francky Vincent, il n’y a aucune radio qui joue nos titres. Notre collaboration a été plus un gros buzz qu’une réelle réussite. Les médias n’ont pas vraiment suivi le bébé…