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Faites entrer l’accusé : Nicolas Charbonnier, violeur d’une fillette de dix ans, arrêté 27 ans après les faits

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 20/01/2020 à 18:55

Une enquête marathonienne est contée par Frédérique Lantieri ce lundi 20 janvier dans Faites entrer l’accusé. Nicolas Charbonnier est le grand « acteur » de cette histoire.

Frédérique Lantieri relate une nouvelle affaire criminelle de Faites entrer l’accusé à partir de 22h40 ce lundi 20 janvier sur France 2. Une enquête exceptionnelle de par sa longévité et qui aura tenu l’Alsace en haleine.

Vingt-sept ans avant l’arrestation de Nicolas Charbonnier, surnommé « l’étrangleur de Strasbourg », une fillette de 10 ans est violée dans son sommeil. Ses parents ne réalisent le drame que le lendemain lorsque leur enfant est retrouvé inanimé. Elle survivra à cette immonde agression. Deux semaines plus tard, un homme se comparant à « Zorro » revendique par téléphone son crime en narguant le père de la jeune victime. Malheureusement, cet acte ne restera pas isolé.

Un « Zorro » désarmé et désemparé lors de son procès

Alors que la police reste impuissante, l’homme court toujours. Et sévit à nouveau. Mais cette fois-ci, l’adolescente que Nicolas Charbonnier viole succombe à ses blessures après avoir été étranglée. La sœur de celle-ci, Patricia, en réchappe. Ni les traces digitales, ni l’enregistrement du coup de fil passé par « Zorro » ne suffisent aux enquêteurs pour mettre la main sur ce dangereux criminel. D’autres agressions interviennent et la police est persuadée qu’il s’agit du même individu. Toutefois, la stagnation des dossiers pousse la justice à les classer... jusque dans les années 2000. Grâce au nouveau fichier national des empreintes digitales, l’auteur du meurtre et des viols est confondu. Vingt-sept ans après son premier crime...

Un procès de grande envergure s’est donc tenu dans la plus grande ville alsacienne en 2016. Mais l’étrangleur de Strasbourg, désormais quinquagénaire, a bien changé. Se confondant en excuses, et rongé par les remords, Nicolas Charbonnier a imploré le pardon et indiqué être couvert de honte pour tout le mal qu’il a causé. Il interpelle notamment la mère de sa première victime et lui lance : « Est-ce que votre fille va bien ? Celle que j’ai violé ». Il est aussi devenu père de famille entre temps. Lors de son procès, sa fille était âgée... de dix ans.

Sept jours auparavant, le retour du magazine criminel a été bien accueilli par le public avec 1.26 million de téléspectateurs mobilisés, représentant une part de marché à hauteur de 11.1%. Pour prolonger le frisson, découvrez sept affaires historiques de Faites entrer l’accusé.