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Familles d’explorateurs > Les Ferrone remportent 130 000 euros

Tony Cotte
Publié le 06/05/2011 à 20:50 Mis à jour le 07/05/2011 à 10:14

Denis Brogniart sur TF1

Dernier épisode pour Familles d’explorateurs et jusqu’à 130 000 euros sont à remporter. Pour cela, il faut faire partie des deux dernières équipes en lice. Et à ce stade de la compétition, ils sont encore quatre : les Zorra, les L’Appartien, les Ferrone et les Fiasson.

Au 23e matin, cette dernière famille a du mal à se remettre de l’assemblée houleuse de la veille. Estelle est, en effet, devenue une véritable « tête de Turc ». « C’est de la jalousie et de la méchanceté. Rémi a payé son départ par ma faute », explique celle-ci en pleurs. Mais la candidate doit se ressaisir pour son père, encore dans la course et plus motivé que jamais, a fortiori à quelques minutes de l’épreuve la plus cruciale. Il faut impérativement éviter de perdre un membre avant la finale.

Pour ce dernier « Grand jeu des familles », les participants doivent passer sur un pont inachevé à l’aide de planches à récupérer à quelques mètres de là. Dès lors, Thierry a du mal à suivre avec sa blessure au mollet, tandis que Gianni prend de l’avance. Mais c’était sans compter la rapidité de Jean-Baptiste qui termine la première étape en tête. Son frère peut alors commencer. Puis, vient la suite de l’épreuve où une fois le pont traversé, il faut tenir en équilibre sur une poutre en poussant du pied un anneau. Les L’Appartien terminent à 3 mètres, après deux chutes. Le binôme Zorra, lui, atteint 3m90. La victoire se joue alors entre les Ferrone et les Fiasson. Entre un Celsino tremblant et une Stella effrayée par le vide, les Italo-Belges ne parviennent pas à faire mieux que les 4m50 de leurs adversaires. Estelle et Charles remportent ainsi pour la quatrième fois un « Grand jeu des familles ». « Je suis toujours en colère de l’assemblée. Ça m’a permis de gagner  », confesse cette première qui a repoussé ses limites.


Le père et sa fille ne s’envolent pas immédiatement pour autant en Exploration. Le binôme a le privilège d’assister à l’Exil et ainsi connaitre les deux participants à éliminer avant leur départ. La panique est de mise du côté des Ferrone en évoquant une éventuelle élimination de Celsino, désigné pour l’épreuve, au même titre que Jimmy et Jean-Baptiste. Seul l’un d’entre eux est assuré à assister à la finale. Après une heure et quarante minutes face à la clé entourée de l’armature métallique, Jimmy est resté immobile. Et quand celle-ci s’abaisse, le jeune homme se jette sur l’objet en premier, son doigt arrivant une fraction de seconde avant la main de Jean-Baptiste. Estelle et Charles, quant à eux, partent en connaissant l’identité des deux garçons qu’ils doivent départager. Le duo est chargé de réussir l’ultime mission d’une valeur de 5000 euros, soit retrouver la peinture du serpent arc en ciel (un être mythologique majeur pour le peuple Aborigène d’Australie).

Au 25e matin, Denis Brogniart valide la mission de l’équipe verte. C’est désormais officiel : les gagnants, élus par les téléspectateurs, remporteront 130 000 euros. De retour sur le camp, les explorateurs peuvent compter sur les félicitations de leurs camarades... à l’exception des L’Appartien qui refusent de trop s’approcher des décisionnaires. «  Je ne veux pas faire mon faux cul  », explique Jean-Baptiste toujours remonté vis-à-vis d’Estelle. Cette dernière, quant à elle, assure que son choix au cours de l’Assemblée ne sera pas justifié par la vengeance, mais uniquement par la stratégie. La décision est d’ailleurs annoncé de la bouche de Charlie : « On a décidé d’éliminer Jean-Baptiste. Parce qu’il est trop fort. Pour nous, c’est une façon de, peut-être, arriver en finale  ». L’éliminé demande alors à Celsino de prendre soin de son frère, seul membre L’Appartien désormais en compétition.

Place maintenant à la dernière ligne droite, à savoir une course de deux jours. Comme Denis Brogniart l’a souvent répété, « les plus nombreux sont les plus avantagés ». Le degré de difficulté du chemin à parcourir est donc proportionnel au nombre de membres encore présents pour chaque famille. Autant dire qu’Alexis, désormais seul, va devoir redoubler d’effort pour ne pas arriver à la dernière position face à deux binômes et un trio. Les Ferrone bénéficient ainsi du chemin le plus court à parcourir. Après la découverte d’un python digérant un bébé kangourou, le long trek peut commencer. En premier lieu, chacun se prépare à l’épreuve de l’Exil pour définir l’ordre de départ. Le premier à obtenir la clé peut partir et succéder aux Ferrone, déjà en route. Alexis parvient alors à s’imposer face aux candidats représentés par deux membres. Le jeune homme a réussi à faire abstraction des nouvelles techniques de déstabilisation de Thierry. Puis, c’est au tour des Zorra, et enfin des Fiasson d’emboiter le pas. Le duo vert a ainsi une heure de retard sur les Italo-Belges ! Pour autant, ils font confiance en leur sens de l’orientation.


En cours de route, Stella fait un malaise. Le médecin attitré à Familles d’explorateurs décide d’intervenir et fait sortir la mère de Celsino et Gianni. « Son état de santé n’est pas compatible avec la suite de la course  », explique le professionnel. Elle est alors rapatriée vers l’hôpital le plus proche. Ses fils sont abattus mais poursuivent leur route jusqu’à l’interruption à 19 heures, façon Pékin Express. Une nuit sous la pluie et sans feu ? Pour 130 000 euros, ce n’est qu’un mauvais moment à passer ! Mais le plus difficile pour les Fiasson reste la cohésion dès le lendemain. Le père et sa fille s’éparpillent et perdent ainsi un temps précieux. Une désunion que le binôme regrettera sans doute. A l’issue de l’épreuve, interrompue entre temps par l’élimination d’Alexis L’Appartien à un défi consistant à empiler des pierres, les finalistes sont les Ferrone et les Zorra.

Le direct depuis Paris (façon finale de Koh Lanta) prend le relais. Sur place, l’appel aux votes est lancé. Pour faire patienter les téléspectateurs, Denis Brogniart lance plusieurs vidéos faisant office de best of de l’aventure. L’animateur n’hésite pas à relancer les deux équipes concurrentes sur les discordes au cours du jeu. « Je ne regrette de m’être énervé contre Thierry, car il m’a vraiment mis les boules », lâche alors Celsino. Son adversaire, lui, s’explique et accuse le jeune homme d’avoir menti sur l’histoire de la grenouille. L’animal n’aurait jamais été jeté sur Armelle. Après quelques minutes, alors que les tensions semblent bel et bien présentes, l’animateur coupe court aux règlements de compte en assurant l’inverse tel comme le prompteur l’indique.

À l’issue de la soirée, le verdict est sans appel : avec 65% des suffrages, les Ferrone remportent la mise.