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Familles d’explorateurs > Un vol sans retour pour les deux Bruno

Tony Cotte
Publié le 01/04/2011 à 20:50 Mis à jour le 19/05/2011 à 12:11

Denis Brogniart sur TF1

Cinq familles de quatre personnes partent explorer l’Australie afin de se découvrir elles-mêmes. Chaque tribu passe ainsi un mois entier pour tester les liens et rester soudée dans l’adversité. L’objectif ? Vivre l’aventure le plus longtemps possible et se donner toutes les chances d’arriver en finale. À la fin du jeu, les téléspectateurs choisiront, en direct, la famille gagnante parmi les deux équipes finalistes lors d’une. En attendant, cet épisode d’introduction suit l’arrivée des candidats sur place et les premières épreuves.

Les premiers à destination sont les Nantais, les L’Appartien. Le couple, très porté sur la religion, a inculqué à ses enfants de nombreuses valeurs. Ces derniers sont habitués à vouer un grand respect à leurs parents et à suivre l’avis patriarcal. Alors, quand celui-ci arrive, il impose d’installer le campement immédiatement. « Quand papa nous donne des ordres, il a souvent raison  », assure le fils cadet. Pour expliquer les liens de sa tribu, Bruno, le père en question, utilise des métaphores, dont celle du « skiper » de bateau ! Quant à son épouse, elle est chargée de s’occuper de la nourriture : «  Sa vie, c’est la vie d’une femme qui ne travaille pas. Sa place est donc à la cuisine » !

En deuxième position, les Bouzid ne saluent pas leurs adversaires déjà sur place. La construction du campement est dans tous les esprits, et tous craignent le coucher du soleil. Marseillais et fiers de l’être, la tribu d’origine algérienne aime l’union. C’est simple : ils font tout ensemble, des repas en passant par les vacances et les loisirs. Nadia et Abderrahmane veulent profiter pleinement de leurs enfants Sabrina et Ahmed avant que ceux-ci ne prennent définitivement leur indépendance. Ces derniers ne sont pas obéissants pour autant et n’ont que faire de l’avis de leurs parents une fois sur place.


Les Fiasson, eux, sont composés du grand-père Charles, avec son petit-fils Rémi et ses deux grandes filles, Carole et Estelle. Trois générations prêtes à tout pour rendre fiers leurs ancêtres disparus, de vrais explorateurs. Et rien ne les arrête : dès le départ de la course, la tribu est contrainte de traverser une rivière, sans connaître ni sa profondeur ni ses « habitants ». Qu’importe si l’eau boueuse abrite des caïmans ! L’obstacle passé, chacun court jusqu’à l’emplacement, sans se soucier des règles de politesse. Très vite, Rémi, menuisier de profession, permet aux siens de construire leur abri.

Bien moins courageux, les Ferrone craignent les gros insectes présents et en ont l’appétit coupé ! Dans cette famille belge d’origine italienne, Stella et ses deux fils forment un trio très soudé. Bruno, le nouveau compagnon de la mère, essaie de trouver sa place dans ce clan fusionnel, mais les deux garçons ont bien du mal à partager leur maman. Pour ne pas brusquer les enfants, Stella et Bruno vivent séparément. Familles d’explorateurs est l’occasion pour les deux tourtereaux de tester leur amour.

La nuit tombée, les Zorra, quant à eux, ne sont toujours pas arrivés à destination. Alors, Thierry impose de construire un campement de fortune, malgré la moue de sa belle fille, Samantha. Il faut dire que tous les deux ne sont pas proches. «  Avant qu’il soit là, on faisait très bien notre vie  », confesse la demoiselle, très complice avec sa mère. Après une nuit courte et réparatrice, le quatuor est finalement d’attaque pour commencer/continuer l’aventure.


Le début du jeu est marqué par l’arrivée de Denis Brogniart. L’animateur confie le carnet de famille aux participants, avec une fiche qui symbolise leur présence. En cas d’élimination, celle-ci est arrachée. Pour éviter ce cas de figure, place à un premier « Grand jeu de famille », capital pour l’avenir de chacun. L’épreuve est basée sur la transmission et consiste à décrocher des échelles, faire une course d’obstacles et former un puzzle vertical. Un défi relevé par les Fiasson qui obtiennent, par conséquent, le livre des explorateurs avec une mission confiée à l’intérieur. Ces derniers partent alors à plus de trois heures de vol, au Nord de l’Australie, à Darwin plus précisément, pour trouver un boomerang situé au pied de ce qui fait office de cathédrale.

Les autres familles doivent choisir un des leurs pour partir à l’épreuve de l’Exil. Ahmed, Jimmy et les deux Bruno passent ainsi la nuit dans une grotte. Un moment propice où la patience et les réflexes sont mis à rude épreuve. À l’issue, le vainqueur rejoint sa famille et le perdant quitte définitivement l’aventure. Les deux autres candidats sont départagés lors de l’Assemblée. C’est donc un concours de rapidité pour chercher une clé qui se présente. Après une heure, accablé par la chaleur et à bout de force, le jeune Jimmy se qualifie. Le membre de la famille Ferrone est éliminé et n’a ainsi pas l’occasion de tester son couple comme convenu. «  Je suis déçu de décevoir Stella et les garçons », confie-t-il avant de quitter les lieux.


Bruno L’Appartien et Ahmed Bouzid sont donc sur la sellette. Leur sort est désormais entre les mains des Fiasson. Si la famille bleue décide de miser sur la discrétion et de ne pas influencer ces derniers, les jaunes optent pour la stratégie inverse : sympathiser avec les décisionnaires. Mais la manœuvre ne plait guère à la jeune Sabrina. S’installe alors une certaine tension sous la tante des Bouzid. Et quand le patriarche montre ses excès de colère, les autres interviennent. «  Il pourrait avoir un minimum de self-control  », déclare, choquée, Armelle L’Appartien. Pendant ce temps, les Ferrone font face à une embûche : les besoins ! « On peut me donner un million d’euros, je vois le fond, je pars », prévient Celsino pour qui l’hygiène est primordiale. L’urine autour de la cuvette dégout au plus haut point le jeune homme. Il décide alors de construire une chaise trouée ! Et celui-ci s’imagine déjà déposer un brevet : « Avec Ferrone, faites caca tranquille ».

L’heure tourne et tous les participants doivent se présenter à l’assemblée. Un cortège silencieux s’élance au sommet de la colline. Sur place, Estelle est désignée porte-parole pour annoncer le verdict : « Après un bon moment et beaucoup de remords (...) nous avons décidé d’éliminer Bruno ». La famille catholique qui assurait que la décision serait respectée quelle que soit l’issue change de réaction. « Je compte sur vous pour me venger », déclare le patriarche. Face aux caméras, celui-ci se montre un brin aigri : «  C’est une décision qu’ils vont payer ». En l’absence de son mari, Armelle, elle, l’assure : « Ce n’est pas une victoire chic »...