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France 2 déprogramme Qui sera le prochain grand pâtissier ?

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Directeur de la publication
Publié le 11/08/2014 à 14:21

Pour son premier d’août sans Tour de France, France 2 avait choisi de miser sur la rediffusion de l’émission qui lui avait offert un succès en prime au 2013, Qui sera le prochain grand pâtissier ?.

En misant sur ce divertissement, France 2 tentait alors une programmation inattendue et peu coûteuse. Reste que les téléspectateurs n’ont pas adhéré. Le dimanche 3 août, quelque 500 000 amateurs suivaient les premiers pas des pâtissiers sur la chaîne publique, soit 5.6% de part de marché de 14h10 à 16h40. Pendant les 2h30 d’émission, aucun sursaut d’audience n’était alors enregistré.

Une semaine plus tard, le deuxième épisode n’est pas parvenu à faire une audience suffisante pour être sauvé de la déprogrammation. Près de 600 000 fidèles ont été au rendez-vous, soit 5.9% du public. À chaque fois, France 2 est talonnée, voire distancée, par les fictions américaines de D8.

Dès ce dimanche 17 août, la Deux modifie sa grille en passant Qui sera le prochain grand pâtissier ? à la trappe. En lieu et place, elle va miser sur des rediffusions de Secrets d’histoire avec « L’irrésistible ascension de Madame de Maintenon » et « Les courtisanes : La Pompadour ou le Roi amoureux » (le 24 août). Le magazine de Stéphane Bern rencontre un joli succès non seulement le mardi en prime time mais également le samedi en début d’après-midi. Le 9 août dernier, 1.3 million de téléspectateurs ont retracé le parcours de Catherine II dès 13h25, soit 11.9% de part d’audience. Il s’agissait alors de la meilleure performance du programme dans cette case horaire.

À noter que le samedi, France 2 propose une rediffusion d’un autre prime time à succès, Fort Boyard. Mais le public n’est guère enthousiasmé par cette programmation. En fin d’après-midi, le jeu d’aventures a du mal à rassembler 6% du public. Cependant, les deux prochains samedis, la Deux diffusera des événements sportifs en matière d’Athlétisme puis de Natation. Fort Boyard échappe ainsi à la déprogrammation.