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Gaëlle (Les Ch’tis dans la jet set) : « Je me suis pris la tête avec tout le monde ! »

Marion Olité
Publié le 25/08/2014 à 17:59 Mis à jour le 26/08/2014 à 17:58

Doyenne de l’émission par son nombre de participations, Gaëlle a rendossé son rôle de maman des Ch’tis pour une nouvelle saison placée sous le signe de la Jet set et d’un affrontement amical, avec les Belges cette fois. Confessions d’une pro de la télé-réalité.

Marion Olité : Dans quel état d’esprit avez-vous abordé cette nouvelle saison ?

Gaëlle : J’avais un peu peur en fait de devoir m’intégrer dans un milieu totalement inconnu. Je n’avais jamais fréquenté des gens de la Jet set. L’enjeu était de taille. Je me suis demandée dans quoi je m’embarquais !

Comment avez-vous vécu l’arrivée des Belges ?

C’était la surprise, la cerise sur le gâteau ! Quand on est arrivé, on a vu trois drapeaux devant la maison. Je me suis dit : « C’est une blague ?! » Et là, bim, on voit cinq Belges et on se dit : « Bon bah voilà, c’est la fête ! » Après, on ne s’est pas posé de question. Belges ou Marseillais, on donne notre confiance, et on voit si ça passe ou pas. Ça a quand même fait bizarre de se retrouver d’un coup avec cinq nouvelles têtes.

Au niveau de leur mentalité, était-elle plus proche de la vôtre que celle des Marseillais ?

Oui, totalement. On se rapproche au niveau de la mentalité, et ce n’est pas comme si on n’en connaissait aucun avant le début de la saison. La moitié de mes potes sont belges. Ça reste assez similaire. C’est moins le Nord vs le Sud. On s’est quand même bien pris la tête avec pratiquement tout le monde en fait, mais à différents degrés.

Quel aspect des Belges vous a le plus agacé ?

C’était leur première télé-réalité, et ils ne s’en rendaient pas compte, mais ils attendaient que les caméras s’arrêtent pour parler entre eux. Je n’aime pas ça, mais en même temps, c’est compréhensible. Ils avaient un peu peur des caméras. Du coup, j’entendais des conversations le soir qui auraient dû se passer devant la caméra. Des gens qui n’assumaient pas... Ça m’a énervé. Nous, on oublie les caméras.

« Les Belges attendaient que les caméras s’arrêtent pour parler entre eux »

Parmi les nouveaux visages de la saison, avez-vous eu des déceptions ?

J’ai eu des gros coups de cœur au début et quatre jours après, c’était fini. Untel a vu un truc qu’il a répété, et ça a fait effet boule de neige, avec des problèmes entre tout le monde. Je me suis vraiment bien entendue avec une personne jusqu’au bout, mais je ne vous dirai pas qui !

Comment avez-vous vécu votre entrée dans la Jet set et ses codes à apprendre ?

C’était bizarre ! Quand on nous a dit : « Bon écoutez, vous allez devoir apprendre les bonnes manières. On s’est dit : « Heu, c’est une blague ?! ». Et non, on voit arriver Monsieur Emmanuel de Brantes, qui jouait dans le film Jet set. Il a débarqué pour nous apprendre les bonnes manières. Pour moi, les bonnes manières se limitaient à la tenue, à faire attention à son langage et à manger proprement. Mais là, il fallait compter les couverts, avoir tel truc à telle place... Tu te lèves, il faut demander. C’est pas mon dada ! Je sais m’adapter au contexte et aux gens avec lesquels je me trouve, mais là c’était difficile. Etre dans la Jet set, c’est un vrai métier !

Partie 2 > Sa vie de couple avec Jordan et son expérience dans la Jet set

INTERVIEW Jo (Les Ch’tis dans la Jet set) : « Chez les Ch’tis, c’est un peu chacun pour soi ! »


Qu’avez-vous pensé de ce milieu après l’avoir côtoyé pendant plusieurs semaines ?

Au début, je me disais que ce n’était pas pour moi, que je n’allais pas aimer du tout. Je me suis prise au jeu, et on a quand même bien ri. On n’était pas toujours dans le vrai, et même complètement à côté de la plaque parfois ! Vincent qui fait une vague sur les canapés en boîte de nuit, c’est pas Jet set ! Une bagarre entre deux filles ou deux garçons sur le dance floor, ça ne fait pas trop Jet set non plus (rires). D’ailleurs on s’est fait jeter de la boîte et on est sorti avec les talons à la main. On a donc pas été tout le temps « Jet set » ! Quand on fait la fête, le naturel revient au galop. Ça a été chaud pour nous, on a galéré. C’est pas notre univers. Voir Tressia habillée en mode jet-setteuse, hyper prout prout, c’était drôle en tout cas (rires) !

Comment avez-vous géré votre couple avec Jordan dans cette nouvelle aventure ?

Ça n’a pas été facile de vivre notre première aventure en étant en couple. On a un peu vécu dans cette saison ce que Vincent et Hillary ont vécu à Hollywood. Il fallait apprendre à connaître les autres, continuer ma relation avec mes amis Ch’tis, et gérer le couple. Ça a explosé plusieurs fois avec Jordan.

Comment ça s’est passé pour vous côté pro ?

J’ai toujours la danse, mais avec le milieu de la Jet set, je suis passée à un niveau supérieur. J’ai été amenée à faire d’autres jobs que je n’avais pas forcément envie de faire. Mais une erreur n’était pas permise dans la Jet set. On a dépassé nos limites.

Vous êtes-vous sentie particulièrement en danger cette saison ?

Oui un peu par rapport avec ma relation avec Jordan. Il y a des jobs que j’aurais pu faire, mais que je ne pouvais pas me permettre par rapport à lui. On n’a pas été d’accord du tout. C’est un des éléments déclencheurs de nos disputes, mais pas le seul !

« Ça a explosé plusieurs fois avec Jordan »

Vous êtes dans le programme depuis ses débuts en 2011, et depuis six saisons. Quelle est votre préférée ?

Je dirais la première saison, car on arrivait tous innocents et tout était nouveau. On ne se connaissait pas. Il n’y en avait pas un qui prétendait être au-dessus de l’autre. En deuxième, j’aurais dit la saison 3 car il s’est passé plein de choses entre nous. À Marrakech (la saison 5 contre les Marseillais, ndlr), on a réussi à recréer un esprit de famille, qu’on était sur le point de perdre.

Avez-vous dans un coin de la tête une idée de reconversion pour votre après-Ch’tis ?

J’aimerais vraiment présenter quelque chose, ou avoir une chronique. Ça me plait vraiment de faire de la télé. La télé-réalité c’est bien, mais pas toute une vie. Ou alors il faut changer le concept, mélanger Les Ch’tis avec un Pékin Express par exemple ! Je suis partante tant qu’on nous laisse ensemble, entre Ch’tis.

Appréhendez-vous la fin des Ch’tis ?

Non, car on habite à un quart d’heure les uns des autres. On est « H24 » avec nos téléphones en train de s’envoyer des messages. Ce qu’on vit ensemble, ça nous marquera toute notre vie. On restera toujours proches, quoiqu’il arrive. Les Ch’tis, c’est notre bébé.