Toutelatele

Geneviève de Fontenay en mauvaise posture

Tony Cotte
Publié le 28/04/2010 à 18:06

Confiante sur la fidélité des délégués régionaux à son égard, Geneviève de Fontenay a semble-t-il du souci à se faire. Selon Le Parisien, les comités ont reçu un ultimatum d’Endemol : ils doivent choisir leur camp et donner leur réponse avant le 10 mai. Déjà 14 d’entre eux, sur 27, ont affirmé au célèbre producteur qu’ils quitteraient la dame au chapeau pour participer à l’élection diffusée en décembre sur TF1.

Parmi eux, Jacques Sabourin, président du comité Berry. « Au début, je soutenais Geneviève, dont je partage les valeurs, mais mon choix va basculer de l’autre côté. Son fils Xavier a repoussé mes demandes de réunion en urgence, il n’est pas prêt », explique-t-il. Andrée Michon, déléguée Rhône-Alpes, est quant à elle un peu plus amer : «  J’ai rencontré Geneviève de Fontenay en 1979, je l’ai servie, elle avait une aura. Mais je ne vais pas la suivre, pour pouvoir continuer d’exister. (...) Je suis la plus malheureuse actuellement. Geneviève n’avait pas le droit de nous dresser les uns contre les autres, nous, ses délégués régionaux. C’était à elle de trouver un compromis.  »

Andrée Michon monte même au créneau : « Je lui ai donné vingt ans de ma vie. Elle dit qu’elle se bat contre les puissances de l’argent, mais quand elle vient faire son show dans nos régions, elle ne fait jamais de cadeau. Elle est payée et repart le lendemain. Elle a vendu Miss France à Endemol, mais elle a continué à travailler avec eux, à être rémunérée par eux, tout en critiquant sans arrêt les robes, les maillots, la musique. Quand on règne cinquante ans sur quelque chose, on n’écoute plus personne. »

À noter que les comités qui cèderont à la pression d’Endemol n’auront plus le droit d’utiliser la marque « Miss France », mais seront rebaptisés « comité national Geneviève de Fontenay ».