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Gosses de riches > Alex Quinn

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Publié le 30/09/2005 à 00:21 Mis à jour le 09/05/2011 à 14:37

Depuis le 9 septembre, E Entertainment crée l’événement et propose sa nouvelle émission de télé réalité Filthy Rich : Cattle drive. Pour l’occasion, 10 gosses de riches se transforment en apprentis cowboys. Les héritiers doivent apprendre à conduire un troupeau de 200 têtes sur plusieurs centaines de kilomètres dans les montagnes du Colorado. Exit la belle vie et le luxe, place au plaquage des veaux à terre et à la mise bas des vaches ! Pendant toute la diffusion, Toutelatele.com part à la rencontre de ces gosses de riches. Cette semaine, Alex Quinn, fils du célèbre acteur Anthony Quinn (Last Action hero, Zorba le grec, Lawrence d’Arabie...), a les yeux qui pétillent en revenant sur cette aventure qu’il considère comme « inoubliable ».

Jérôme Roulet : Pourquoi avoir accepté le challenge de Gosses de riches : la vie au Far West ?

Alex Quinn : Un certain nombre de facteurs ont contribué à ma décision de relever le défi de Gosses de riches : la vie au Far West. Dès que j’ai su que Joe Simpson était le producteur de l’émission (Newlyweds, The Ashlee Simpson Show...), j’ai compris que ce serait forcément un énorme succès. Aussi, je me suis dit que ce serait formidable de récolter de l’argent pour des associations charitables consacrées aux enfants. Enfin, cette aventure ne pourrait être qu’une expérience inoubliable. Après tout, le « Je veux être un cowboy », n’est-il pas le rêve de tout américain ?

Jérôme Roulet : Avant de vous lancer dans l’aventure, avez vous demandé l’avis de votre entourage ?

Alex Quinn : Mon père (Anthony Quinn, acteur décédé en 2001, ndlr) est toujours dans mon esprit, et me parle à sa façon. Je crois vraiment qu’il m’a donné des conseils car, pour moi, il est toujours présent. S’il était encore en vie, je suis certain que mon père m’aurait encouragé à y aller, à apprendre et à connaître le mode de vie d’un cowboy américain. Il aurait été heureux de savoir que j’avais vécu avec les chevaux et travailler avec des ranchers, au milieu des montagnes du Colorado.

Jérôme Roulet : Et pensez-vous que votre famille est fière de ce que vous avez accompli dans Gosses de riches ?

Alex Quinn : Oui, je pense qu’elle est fière de l’éthique que j’ai montré dans le travail, pendant tout le voyage. Ce sont des valeurs identiques à celles qu’on m’a inculquées à la maison. Le fait que je n’ai pas changé de personnalité face aux caméras a particulièrement satisfait mes proches.

Jérôme Roulet : L’émission vous définit comme étant une gosse de riche. Vous reconnaissez-vous vraiment dans cette expression ?

Alex Quinn : Je ne suis pas riche mais j’ai eu une vie privilégiée. Oui, j’ai eu la chance de passer de nombreux étés à Monte Carlo et en Allemagne, où est née ma mère. Mais ma vie à la maison à Los Angeles a toujours été plutôt simple. A 16 ans, j’ai décroché mon premier travail - vendeur chez un glacier - pour gagner mon propre argent et ne pas dépendre de ma famille. J’ai maintenant 28 ans, et je suis fier de pouvoir dire que j’ai toujours été autonome financièrement. Mon père m’a transmis la valeur du travail, et je ne l’oublierai jamais.

Jérôme Roulet : Quel est votre souvenir le plus marquant de cette aventure ?

Alex Quinn : Le défilé. Le dernier jour, nous avons guidé 200 vaches dans la petite ville de Steamboat Springs au Colorado. Nous avons terminé notre tâche en conduisant le troupeau en ville, sous les acclamations de plus de 3000 citoyens, qui agitaient le drapeau américain et nous criaient leurs encouragements. Ce jour-là, nous faisions partie de la ville. Ce jour-là, nous avons apporté une inestimable contribution à deux organisations charitables fantastiques. Ce jour-là, fut l’expérience inoubliable que j’espérais tant.

Remerciements particuliers à Michelle Lair