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Grey’s Anatomy > Eric Dane (Mark Sloan) dresse le bilan

Tony Cotte
Publié le 17/07/2007 à 00:04 Mis à jour le 11/04/2011 à 17:17

Eric Dane n’a pas profité des jours ensoleillés de Monte-Carlo pour hâler sa plastique de rêve. Lors du 47ème Festival de Télévision de Monaco, celui que l’on surnomme Dr Glamour s’est prêté au jeu des questions/réponses lors d’une longue conférence de presse. Retranscription de la rencontre à l’occasion des derniers épisodes de la saison de Grey’s Anatomy diffusés ce mardi 17 juillet sur TF1.

Vous interprétez Mark Sloan, chirurgien plasticien quelque peu imbu de sa personne. Personnellement, que pensez-vous de la chirurgie esthétique ?

Eric Dane : Pour répondre à cette question, je dois raconter au préalable une petite anecdote. Un très bon ami à moi est chirurgien esthétique. Dès ses débuts, il a rencontré une fille qui, suite à un accident, avait perdu la moitié de son visage. Elle était âgée de seulement 17 ans et la chirurgie lui a permis de retrouver la joie de vivre. On a beau réduire ce genre de pratiques aux injections de Botox ou dire que ce n’est destiné qu’à embellir des femmes déjà belles, toujours est-il que cela peut aussi sauver des vies.

On peut faire le parallèle avec votre personnage et celui de Christian Troy dans Nip/Tuck. Vous êtes-vous inspiré du travail de Julian McMahon ?

Eric Dane : Je n’ai jamais regardé Nip/Tuck à part les épisodes où ma femme a fait une apparition (Rebecca Gayheart, ndlr). Christian Troy a l’air vraiment arrogant et salaud. Je ne vois pas du tout Mark Sloan de la même manière.

Dans la série, vous êtes surnommé Dr Glamour et toutes les filles tombent dans vos bras. Comment cela se passe avec vos fans ?

Eric Dane : (rires) Pour tout vous dire, un jour, j’étais à Indianapolis. Je me suis égaré un moment des gardes du corps. Une fan m’a vu et m’a littéralement sauté dessus ! Elle m’a pris dans ses bras et me coupait le souffle. Elle refusait de me lâcher tant qu’on ne prenait pas une photo ensemble. Mais elle n’avait aucun appareil. Nous sommes donc restés dans cette position en attendant qu’un étranger muni d’un appareil photo s’arrête. C’était un peu nouveau pour moi et je n’ai pas franchement envie que ça recommence !

Selon-vous, votre personnage pourra t-il un jour avoir une relation stable ?

Eric Dane : Je ne sais pas si mon personnage sera capable un jour d’avoir une relation dite « normale ». Sans connaître les prochaines intrigues, il me semble logique qu’il va rencontrer de nouvelles femmes. Je ne vois pas comment il pourrait sortir avec une des internes déjà présentes.

N’est-ce pas trop difficile d’intégrer une équipe où les affinités sont déjà créées ?

Eric Dane : Quand je suis arrivé, l’ensemble de l’équipe a été très sympathique. Tous les acteurs étaient ouverts. Et Patrick (Dempsey, ndlr) a été le plus bienveillant à mon égard. Je ne pouvais pas espérer meilleur accueil.


Quelle influence a le rôle de Mark Sloan pour votre carrière ?

Eric Dane : Très positive ! En tant qu’acteur, c’est une véritable aubaine. Non seulement de nombreux téléspectateurs regardent la série à travers le monde entier mais également les professionnels.

Allez-vous faire des apparitions dans le spin-off Private Practice ?

Eric Dane : On ne m’a encore rien dit à ce sujet (l’interview a été réalisée le 13 juin dernier, ndlr). Mais je pense qu’il est logique que mon personnage ou celui d’Alex fasse une apparition dans la nouvelle série. Shonda Rhimes a pour volonté que ses deux productions gardent certains liens.

Quelle a été votre réaction suite à l’annonce du renvoi de Isaiah Washington de Grey’s Anatomy  ?

Eric Dane : Je ne l’ai appris que depuis hier. Isaiah Washington faisait en partie le succès de la série. Son absence va être une vraie perte. Les médias ont amplifié les événements. Je n’étais pas présent lors du fameux incident mais depuis un an que je fais partie du casting, je peux vous assurer que tout le monde s’entend pour le mieux. Ca peut paraître un peu cliché, mais nous sommes comme une famille !

Patrick Dempsey a qualifié cette troisième saison de « trop déprimante » et suggère aux scénaristes d’être plus attentifs aux souhaits des fans. Est-ce un sentiment que vous partagez ?

Eric Dane : Patrick Dempsey parle un peu trop (rires). Je ne sais pas si les scénaristes vont prendre en compte les suggestions des fans. Au cours de la troisième saison, Grey’s Anatomy s’est un peu écarté de ce que l’on a pu faire précédemment. Mais le final de la saison 3 revient aux origines de la série et tient vraiment en haleine. Je pense que ça donne une certaine idée des prochains épisodes. Tout n’est pas tout rose ou tout noir. La vie n’est pas comme ça et en même temps, on ne peut pas faire une série où tout va pour le mieux. Ce ne serait pas intéressant pour les téléspectateurs, ni pour les acteurs.

Comment expliquez-vous le succès des séries médicales ?

Eric Dane : Les programmes policiers, médicaux ou judiciaires ont toujours fonctionné depuis trente voire quarante ans aux Etats-Unis. Si Urgences, Chicago Hope ou Grey’s Anatomy rencontrent un tel succès c’est aussi pour leur écriture. En ce qui concerne notre série, Shonda Rhimes (la créatrice, ndlr) est une personne qui écrit divinement bien. Avec un tel niveau, vous attirez forcément de très bons acteurs. Ca ne marche que dans ce sens.

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