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Homosexualité, salaire, religion : Jérémy Ferrari dit tout

Tony Cotte
Publié le 31/12/2012 à 18:36 Mis à jour le 29/08/2013 à 12:30

Lundi 31 décembre, Jérémy Ferrari a été l’invité des Buzz People de Laurent Argelier sur MFM Radio. À cette occasion, le jeune humoriste est revenu sur son spectacle, ses sujets de prédilection et ses revenus.

À partir du 26 février 2013, Jérémy Ferrari sera sur la scène de la Cigale à Paris. Dans son show, le jeune homme aborde la religion, son sujet de prédilection. « Ca me permet d’aller sur des thèmes délicats que les autres humoristes évitent. Tout ça avec les textes sacrés en main ! », assure-t-il, évoquant notamment l’homophobie.

Interrogé sur le mariage pour tous, Jérémy Ferrari se dit « entièrement pour » : « À partir du moment que l’on considère que les homosexuels sont pareils, je ne vois pas pourquoi ils n’auraient pas le droit de se marier. (...)Pour moi, il est primordial de se battre contre ce genre de lois fascistes. (...) C’est extrêmement archaïque, je suis surpris que l’on puisse encore avoir ce débat à notre époque ».

Celui qui va bientôt épouser sa fiancée compte mener de front sa tournée, le ONDAR show sur France 2, tout en développant son projet de long-métrage, en cours d’écriture.

Interrogé sur son salaire, Jérémy Ferrari dit « bien gagner sa vie » et avoir touché, au commencement de On n’demande qu’à en rire, 150 euros brut l’émission en « paye d’auteur ». «  Quand on a commencé à fonctionner, on a été payés 500 euros net par émission. Ce qui n’est pas énorme (...) vu le travail que ça représente. Par contre, là où il faut être honnête, et où on se rattrapait bien, c’est en droit d’auteur. Sur France 2, à 19 heures, le barème minute est plutôt bien payé, soit environ 150 euros net. C’est ça qui est incroyable avec ce métier : je n’ai absolument rien gagné pendant 10 ans. Avant de démarrer Ruquier, je n’étais pas loin de me faire expulser de chez moi, avec 8 mois de loyers en retard. C’était n’importe quoi ! On passe de rien à tout d’un coup très bien gagner sa vie. Ce métier est un joker », précise-t-il.